Interrogez n’importe qui sur le festival War On Screen, festivaliers comme journalistes ou invités, vous entendrez sûrement toujours la même chose : « On a envie de tout voir, mais c’est impossible ! ». En effet, la programmation du festival champardennais, consacré à la thématique du conflit, est pour le moins riche. Ainsi, tout juste sorti de la séance d’un des 10 films inédits en compétition, vous pouvez vous replonger avec plaisir dans le meilleur Boorman – Excalibur, Zardoz, La guerre à sept ans, c’est selon – ou dans un classique humour de la Grande Guerre avec Charlot soldat de Charles Chaplin ou La victoire en chantant de Jean-Jacques Annaud, ou encore dans l’univers de l’espionne Mata-Hari… Si vous avez fait le tour des guerres passées, vous pouvez également découvrir ou redécouvrir la vision futuriste d’une hypothétique et ultime troisième guerre mondiale à travers les époques et les visions : de Terminator à La Jetée en passant par Le dernier combat et par l’armée des 12 singes, sans compter sur le décalé Team America, Police du monde, concocté par les créateurs de South Park, qui offre un regard satirique jubilatoire sur les grandes figures des conflits et les chefs d’état surpuissants à l’aube d’un nouveau conflit mondial. Tordant.

Vous pouvez tout aussi bien choisir de vous asseoir au bar ou dans le salon extérieur pour échanger avec des festivaliers toujours aussi fervents de nouvelles sensations cinématographiques, avec des bénévoles impliqués ou même avec des réalisateurs, acteurs ou membres du jury qui passent par là. Enfin, si vous souhaitez poursuivre sur la thématique, installez-vous devant l’un des quatre ordinateurs mis à disposition par Orange pour faire une partie de jeu vidéo ou découvrez l’exposition bouleversante des clichés de Patrick Chauvel, membre du jury… En somme, vous l’aurez compris, War on Screen vous promet une totale immersion dans son sujet et ne vous laisse pas le temps de souffler. On n’en ressort pas indemne.

Crédit photo : Michel Haumont, ©War On Screen