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Talent Award

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Genre : Festival Cinéma

L'Actu

Nata­lie Port­man

C’est avec le rôle de Reine de Naboo dans Star Wars : La Menace fan­tôme de George Lucas (1999) que Nata­lie Port­man s’impose dura­ble­ment comme une sou­ve­raine dévouée à son peuple mais éga­le­ment comme une actrice recon­nue. A 18 ans seule­ment, elle a déjà col­la­bo­ré avec les plus grands tels que Michael Mann ou Tim Burton.

Après des études à Har­vard, les films ambi­tieux se suc­cèdent Retour à Cold Moun­tain d’Anthony Min­ghel­la (2003), Clo­ser de Mike Nichols (2004) qui lui offre l’un de ses rôles les plus inté­res­sants, pre­mier film qui lui accorde un sta­tut de femme.

En 2007 elle incarne une joueuse de poker aux côtés de Norah Jones dans My Blue­ber­ry Nights de Wong Kar-wai. Tous ces rôles sont mar­qués de cette pré­sence ambi­va­lente, un mélange de force et de fra­gi­li­té (V Pour Ven­det­ta, 2006, Deux sœurs pour un roi, 2008).

Sa soif de décou­verte l’emmène de l’en­ga­ge­ment d’A­mos Gitaï avec Free Zone à l’univers Mar­vel avec Thor : Love and Thun­der, en pas­sant par l’as­cé­tisme de Ter­rence Malick (Knight Of Cups, Song To Song).

Sa car­rière prend un véri­table tour­nant en 2011 avec Black Swan, thril­ler de Dar­ren Aro­nof­sky dans lequel elle incarne une bal­le­rine schi­zo­phrène. Son inter­pré­ta­tion lui vau­dra le Gol­den Globe et l’Oscar de la Meilleure actrice.

En 2017, elle est une nou­velle fois nom­mée aux Oscars pour son inter­pré­ta­tion dans Jackie de Pablo Larraín.

En 2014, la comé­dienne passe der­rière la camé­ra et met en scène Une his­toire d’amour et de ténèbres, adap­ta­tion d’Amos Oz.

L’année der­nière, elle foule les marches du palais du Fes­ti­val de Cannes en com­pa­gnie de Julianne Moore pour le film May Decem­ber de Todd Haynes, pré­sen­té en com­pé­ti­tion. Elle fait aus­si sa pre­mière appa­ri­tion sur le petit écran dans la série Lady in the Lake, qu’elle a éga­le­ment pro­duit et qui est dif­fu­sée sur Apple TV+.

Nata­lie Port­man a tou­jours enchai­né des rôles exi­geants pour façon­ner une car­rière pro­téi­forme et enga­gée. Elle a su prou­ver tout au long de son par­cours qu’elle pou­vait incar­ner toutes sortes de per­son­nages avec pro­fon­deur et justesse.

Les grandes actrices de Gar­bo à Die­trich, d’Ava Gard­ner à Meryl Streep ou Jes­si­ca Chas­tain en pas­sant par Mary­lin, ont toutes contri­bué à la mytho­lo­gie du ciné­ma… Nata­lie Port­man aussi.



Michelle Williams


Cer­tains l’ont remar­quée à la sor­tie de l’adolescence sous les traits de Jen­ni­fer Lind­ley dans la série DAWSON. D’autres l’ont décou­verte au cœur des mon­tagnes du Wyo­ming aux côtés de Jake Gyl­len­haal et Heath Led­ger dans LE SECRET DE BROKEBACK MOUNTAIN d’Ang Lee. Depuis la fin des années 1990, Michelle Williams a su nous émou­voir, par sa sen­si­bi­li­té unique et son jeu aux mul­tiples nuances. Qu’elle offi­cie à la télé­vi­sion, au ciné­ma ou sur les planches, enchaî­nant sans relâche pro­duc­tions hol­ly­woo­diennes, longs métrages indé­pen­dants et pièces à Broad­way, la comé­dienne ne cesse de mul­ti­plier les rôles jusqu’à deve­nir l’une des actrices les plus récom­pen­sées de l’histoire récente du sep­tième art, avec
notam­ment 2 Gol­den Globe de la meilleur actrice et 5 nomi­na­tions aux Oscars.

De Wim Wen­ders à Mar­tin Scor­sese, de Todd Haynes à Ste­ven Spiel­berg, qui l’a récem­ment choi­sie pour incar­ner sa mère de fic­tion dans le film semi-auto­bio­gra­phique THE FABELMANS, Michelle Williams s’impose à l’écran d’un geste magné­tique, aus­si intense que déli­cat. Il suf­fit de se remé­mo­rer ses pres­ta­tions ren­ver­santes dans BLUE VALENTINE, MANCHESTER BY THE SEA ou encore MY WEEK WITH MARYLIN, ou de retra­cer sa riche col­la­bo­ra­tion avec la réa­li­sa­trice indé­pen­dante Kel­ly Rei­chardt (WENDY ET LUCY, LA DERNIÈRE PISTE, CERTAINES FEMMES et SHOWING UP) pour sai­sir toute l’étendue de
la puis­sance dra­ma­tique qu’elle renferme.

Après Julianne Moore, Cate Blan­chett ou encore Kris­ten Ste­wart, le Fes­ti­val du ciné­ma amé­ri­cain a l’honneur de remettre un Deau­ville Talent Award à Michelle Williams en sa pré­sence, afin de célé­brer le talent d’un visage miroi­tant de l’Amérique et la liber­té artis­tique admi­rable d’une actrice au par­cours kaléidoscopique.