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Sortie du mercredi 19 ocotbre 2022

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Genre : Ciné région

L'Actu

Les sorties du 19 octobre 2022

« Belle et Sébastien, Nouvelle génération » (1h36) de Pierre Coré

Avec Michèle Laroque, Robinson Mansah-Rouanet, Alice David, Caroline Anglade et Syrius Shahidi

Sébastien, 10 ans, passe ses vacances à la montagne, chez sa grand-mère qui élève des moutons. Il croise la route de Belle, une chienne maltraitée par son maître. Libérée, Belle suit Sébastien qui s’adapte à son nouvel environnement. Il apprend le métier de berger et découvre un secret.

57 ans après la diffusion télévisée de « Belle et Sébastien », Pierre Coré propose une nouvelle adaptation du feuilleton écrit et réalisé par Cécile Aubry et aborde les sujets écologiques actuels.


« Black Adam » (2h04) de Jaume Collet-Serra

Avec Dwayne Johnson, Aldis Hodge, Sarah Shahi, Marwan Kenzari, Pierce Brosnan, Noah Centineo, Bodhi Sabongui, Quintessa Swindell et Viola Davis

Il y a cinq millénaires, dans le royaume de Kahndaq, l’esclave Teth Adam (Dwayne Johnson) a fini en prison pour s’être servi de ses pouvoirs dans un but de vengeance. De nos jours, une archéologue le libère malencontreusement. Dès lors, ce dernier doit affronter la Justice Society, composée de Hawkman, du dr. Fate, d’Atom et de Cyclone.

Premier long métrage consacré à Black Adam, super-héros de l’Univers DC. Dwayne Johnson – qui retrouve ici Jaume Collet-Serra, réalisateur de « Jungle Cruise » - campe le rôle de Teth Adam - anti-héros aigri ayant vécu 2600 ans avant notre ère - qui se métamorphose en Black Adam. Clin d’œil aux westerns spaghettis et séquence d’hologramme bluffante !

(Voir également la grande critique de notre ami Patrick Langhenhoven)


« Bros » (1h55) de Nicholas Stoller

Avec Billy Eichner, Luke Macfarlane, TS Madison, Monica Raymund, Guillermo Diaz, Guy Branum et Amanda Bearse

Quand Bobby (Billy Eichner), auteur et membre du conseil d’administration du LGBTQIA+ Museum rencontre Aaron (Luke Macfarlane), avocat BG spécialisé dans l’immobilier, cela donne une rom com queer, entièrement tournée avec des acteurs gays, bi, trans… Le film assume parfaitement son cousinage à un classique de la comédie romantique « Quand Harry rencontre Sally » (1989) de Rob Reiner et à Meg Ryan (« Vous avez un message » (1998) de Nora Ephron), le tout bercé de chansons de Nat King Cole.


« Eo » (1h24) de Jerzy Skolimowski

Avec Sandra Drzymalska, Tomasz Organek, Mateusz Kosciuliewicz, Lorenzo Zurzolo, Isabelle Huppert et Lolita Chammah

Eo (hi-han) est un âne sarde qui se produit tous les soirs dans un cirque, en Pologne. Suite au vote d’une nouvelle loi, tous les animaux du cirque sont embarqués pour un ailleurs. Eo passe de maître en maître et découvre alors le monde qui s’offre à lui, l’exploitation, la brutalité, la forêt, les loups, les chasseurs…

Présenté au festival de Cannes 2022 où il a remporté le prix du Jury, le nouveau film de Jerzy Skolimowski nous immerge dans une expérience sensorielle et visuelle à travers le regard d’un âne face à son incompréhension du monde des humains. Le réalisateur polonais – le plus âgé de cette édition - désirait rendre hommage au film de Robert Bresson « Au hasard Balthazar », sorti en 1966. Six ânes ont été sélectionnés lors du tournage pour représenter les différentes émotions. Un final tristement époustouflant.


« Hallelujah les mots de Leonard Cohen» (1h58) de Daniel Geller et Dyana Goldfine

Documentaire avec Leonard Cohen, Dominique Issermann, Judy Collins et Larry Sloman

La carrière musicale de Leonard Cohen, Juif-Québécois-romancier-poète avec une tête de prof, débute tardivement et prend un essor inespéré aux alentours de ses cinquante ans alors qu’il sort l’album « Various Positions ». Dès lors, le film s’attache à la naissance (et à la renaissance) d’« Hallelujah » écrite par Leonard Cohen en 1984, qui devint mythique de par ses nombreuses reprises et réappropriations. Bob Dylan la reprend à son compte, puis c’est au tour de Jeff Buckley, qui décède soudainement à l’âge de 30 ans. Cette chanson, écrite en sept ans et qui parle d’adultère, est alors remise au goût du jour, tel un hommage au chanteur disparu trop tôt. Le cinéma s’en empare également et figure sur la bande originale du film d’animation « Shrek ».

L’histoire d’une chanson qui failli rester dans les oubliettes de Columbia, mais qui, grâce à un petit miracle, devint le succès planétaire que l’on connaît.

(Voir également la grande critique de notre ami Patrick Langhenhoven)


« Le nouveau jouet » (1h52) de James Huth

Avec Jamel Debbouze, Daniel Auteuil, Simon Faliu, Alice Belaïdi, Anna Cervinka, Philippe Bertrand dit Aton, Gilles Cohen, Laurent Saint-Gérard, Salim Kissari et Lucia Sanchez

Pour son anniversaire, Alexandre (Simon Faliu), doit choisir un jouet aux Galeries Lafayette, dont le père (Daniel Auteuil) est le P.D.G. Il veut Sami (Jamel Debbouze), l’agent de sécurité. Celui-ci est contraint d’accepter moyennant le remboursement de ses dettes s’élevant à 3208€.

Nouvelle relecture du « Jouet » écrit et réalisé par Francis Weber, sorti en 1976, dans laquelle Jamel Debbouze reprend le rôle de Pierre Richard et Daniel Auteuil celui de Michel Bouquet, avec comme thème central la fracture sociale. Joli fable sur deux mondes aux antipodes, qui finissent pourtant par se rejoindre.


« Le Pharaon, le Sauvage et la Princesse » (1h23) de Michel Ocelot

Film d’animation avec les voix d’Aïssa Maïga (la conteuse), Oscar Lesage, Claire de La Rüe du Can, Gaël Raës, Serge Bagdassarian et Didier Sandre.

Sur un chantier, une conteuse, bleu de travail et foulard chic, propose à son auditoire trois histoires qui se déroulent à différentes époques. Le premier conte nous conduit en Égypte au temps des Pharaons, le deuxième en Auvergne à l’époque médiévale et enfin le troisième dans le Moyen-Orient du XVIIIème siècle.

Michel Ocelot (« Kirikou » ; « Azur et Asmar »…) nous régale toujours avec ses histoires de conquête, ses légendes, ses princes et ses princesses, grâce à sa direction artistique aussi parfaitement mise en valeur. Les trois contes sont magnifiquement illustrés, chaque détail est éblouissant. On serait bien resté pour un conte de plus…


« Reprise en main » (1h45) de Gilles Perret

Avec Pierre Deladonchamps, Laetitia Dosch, Grégory Montel, Finnegan Oldfield, Vincent Deniard, Marie Dernardaud, Samuel Churin, Rufus, Yannick Choirat, Jacques Bonnafé, Sophie Cattani et Mohamed Brikat

Cédric (Pierre Deladonchamps) travaille chez Berthier, entreprise de mécanique de précision en Haute Savoie, qui doit être cédée à un fonds d’investissement. Une fois encore les ouvriers sont les laissés-pour-compte. Cédric et ses amis d’enfance décident de racheter leur usine.

Après une longue carrière de documentariste en compagnie entre autre de François Ruffin (« J’veux du soleil », « Debout les femmes »…), Gilles Perret signe sa première fiction. Comédie attachante, où débrouillardise et entraide prévalent sur le grand capital.


« Un couple » (1h03) de Frederick Wiseman

Avec Nathalie Boutefeu

Sophia Tolstoï (Nathalie Boutefeu) nous livre par des extraits de son journal, ses écrits, ses lettres, ses trente-six années de vie commune avec son époux Léon Tolstoï. Trente-six années de vicissitude qui ont donné naissance à treize enfants.

Film de confinement, Frederick Wiseman a planté sa caméra à Belle-Île, dans le jardin de La Boulaye, et filme l’histoire d’un couple face aux affres de la vie, interprété par Nathalie Boutefeu, seule face à nous, spectateurs.

Librement adapté de « Journal intime 1862-1910 » et « Ma vie » de Sophie Tolstoï, et « Lettres à sa femme » de Léon Tolstoï.


Et aussi :


« Extra : Allan, Britney et le vaisseau spatial » (1h20) d’Amalie Naesby Fick

Film d’animation à partir de 6 ans


« R.M.N. » (2h05) de Cristian Mungiu

Avec Marin Grigore, Judith State, Macrina Barladeanu, Orsolya Moldovan, Andrei Finti, Mark Blenyesi et Ovidiu Crisan

(Voir également la grande critique de notre ami Patrick Langhenhoven)


« Yuku et la fleur de l’Himalaya » (1h05) de Rémi Demuynck et Arnaud Demuynck

Film d’animation présenté au festival d’Annecy.


Véronique Regoudy-Bazaia