Sans un bruit- jour 1
Genre: Epouvante
Pays: USA
Durée: 1h39
Réalisateur : Michael Sarnoski
Acteurs: Lupita Nyong'o, Joseph Quinn (VII), Alex Wolff
Distributeur : Paramount
Vidéo : 16/9 – 2.39:1 Images : Couleur
Son : Français Dolby 5.1, Anglais Dolby - Atmos-True HD
Sous titres : Français
Bonus :
« Jour 0 : Commencements et fins » (« Day Zero: Beginnings and Endings », 7’58”, VOST)
« Dans la ville : Chaos à Chinatown » (« In the City: Chaos in Chinatown », 7’51”, VOST)
« L’Exode : Contre la vague » (« The Exodus: Against The Tide », 6’27”, VOST)
« La Longue Marche : Des monstres en ville » (« The Long Walk: Monsters in Midtown », 7’49”, VOST)
« Une pizza pour la fin du monde » (« Pizza At The End of The World », 7’17”, VOST)
5 scènes coupées et versions longues (15’06”, VOST) :
• « Au fond du bus » - version longue
• « Retire tes chaussures » - version longue
• « À la recherche de la ferme » - version longue
• « Une nouvelle paire de chaussures » - scène coupée
• « Poésie chez Patsy » - scène coupée
« Chut ! Chut ! plus de bruit ! Ecoutons la nuit ! Chut ! Chut ! les amis, la Terre s’est endormie. » comptine de Jean Humenry.
New York et son boucan infernal, plus de 90 décibels plein les oreilles, un charivari sonore de chaque jour. New York, plutôt Manhattan, c’est ici que commence notre histoire avec Samira et son chat Frodon. Le crabe la ronge depuis trop longtemps. L’échéance est repoussée à un soupir, une note avant la fin du morceau au piano.
Elle n’a plus rien à attendre de la vie, cette virée est l’occasion de la dernière pizza à Harlem. C’est ce jour que choisissent des créatures de l’espace qui ont tout intérêt à vous entendre crier. Manhattan devient le tombeau de la Grande Pomme. Tous se taisent et le moindre bruit peut causer la mort. Samira, Frodon le chat imprévisible et Éric, un type collant, vont réaliser le dernier rêve de celle-ci, une pizza, et raviver beaucoup de souvenirs à emporter de l’autre côté.
La franchise Sans un bruit s’offre un préquel proposant une nouvelle variation sur un thème simpliste, un bruit, un mort. Le premier volet de cette série B crée la surprise à sa sortie et accouche rapidement d’un second, moins surprenant, mais pas inintéressant. Après John Krasinski, c’est Michael Sarnoski, découvert lors du festival de Deauville du cinéma américain avec un film étonnant Pig. La jeune génération explose les genres pour les mélanger à sa convenance, comme Rose Glass dernièrement avec Love Lies Bleeding et Michael Sarnoski avec Pig, thriller hommage à l’art culinaire avec Nicolas Cage. Il récidive avec Sans un bruit jour 1, et c’est bien l’intérêt de basculer du fantastique à un film d’auteur sur la fin de vie.
Cette dernière possibilité offre un nouveau ressort à l’intrigue.
L’apport du chat, anecdotique au début, crée une tension supplémentaire avec cet animal incapable de gérer le bruit, miaou ! Alors que Samira souhaite le silence pour un dernier voyage sur les terres de son enfance, avant le cri final, elle se retrouve avec un pot de colle aussi angoissé qu’elle pour des raisons différentes. Le voyage devient celui du dernier partage entre humains car demain, le silence sera de mise. C’est une réflexion sur la fin de vie et comment accepter un point final, alors que l’on s’imaginait éternelle. La dernière séquence est remplie d’émotion grâce au jeu de Lupita Nyong'o, Samira et une chanteuse de jazz sur un morceau connu.
Ce choix ne devrait pas plaire à tous ceux qui attendent beaucoup de bruit et pas mal de cadavres. Le film repose sur le jeu de Lupita Nyong'o et Joseph Quinn dans un questionnement sur la fin de vie en écho à celle du monde. La mise en scène se la joue feutrée et plus vive avec les créatures, utilisant les lieux comme un personnage supplémentaire pour créer une tension de l’espace entre bruit et silence. Ce dernier volet est plutôt réussi pour notre part, et plus proche d’un film d’auteur que d’une série B à qui il emprunte son thème pour explorer les portes de l’Hadès.
Patrick Van Langhenhoven
Fiche technique
Titre français : Sans un bruit : jour 1
Titre original : A Quiet Place: Day One
Titre québécois : Un coin tranquille : Jour 1
Réalisation : Michael Sarnoski
Scénario : Michael Sarnoski, d'après une histoire de John Krasinski et Michael Sarnoski, d'après les personnages créés par Scott Beck et Bryan Woods
Musique : Alexis Grapsas
Direction artistique : Sophie Bridgman, Nick Dent, Dominique Law, Albert McCausland, Alasdair McKay, Christopher Minard et Remo Tozzi
Décors : Simon Bowles et Neil Floyd
Costumes : Bex Crofton-Atkins
Photographie : Patrick Scola
Montage : Andrew Mondshein et Gregory Plotkin
Production : Michael Bay, Andrew Form, Brad Fuller et John Krasinski
Production déléguée : Vicki Dee Rock et Allyson Seeger
Sociétés de production : Paramount Pictures, Platinum Dunes et Sunday Night Productions
Société de distribution : Paramount Pictures
Pays de production : États-Unis
Langue originale : anglais
Format : couleur - 35 mm / Digital - 2,39:1 - son Dolby Digital / Dolby Atmos / IMAX 6-Track
Genre : thriller, drame, horreur, science-fiction
Durée : 99 minutes
Dates de sortie : 26 juin 20243,4,5
Classification : France : tous publics avec avertissement
Distribution
Lupita Nyong'o : Samira
Eliane Umuhire : Zena
Joseph Quinn (VF : Cyril Descours) : Eric
Alex Wolff : Reuben
Djimon Hounsou (VF : Frantz Confiac) : le leader de la colonie
Denis O'Hare