« La récréation de juillet », de Pablo Cotten et Joseph Rozé
Sorti à l’été 2024, « La récréation de juillet » de Pablo Cotten et Joseph Rozé a été projeté au cinéma Opéraims en présence des deux réalisateurs et également de la classe de l’option audiovisuel du lycée Clémenceau de Reims, sous la responsabilité de leur professeur, Estelle Malcuit.
Wayna Pitch, la société de production a proposé à des établissements de faire un court-métrage sur le thème : c’est le dernier jour d’école, quelque chose se passe… Le lycée rémois y a répondu favorablement et un court de 2 à 3 minutes a été réalisé et projeté avant le film. Son titre : « Des vacances inattendues ». « Ils ont eu envie de partager avec des jeunes leur passion pour le cinéma et de mettre à la portée de tous les outils cinématographiques et la possibilité de faire un film », a précisé Estelle Malcuit.
Ecrit et joué par les élèves, le court-métrage a été monté par la société de production selon les directives de la classe.
« C’est une première pour nous de venir présenter le film dans une ville avec des lycéens dans le cadre de ce projet et de pouvoir échanger ensemble », a confié l’un des réalisateurs de « La récréation de juillet ».
L’histoire : suite à la mort de sa sœur jumelle, Gaspard, jeune professeur de musique, réunit ses cinq anciens meilleurs amis dans le collège désert de leur enfance, en plein mois de juillet. Dans cet endroit rempli de souvenirs et de mélancolie, les amis retombent progressivement en enfance.
C’est une comédie dramatique, savamment dosée entre rires et émotions ; un film sur le deuil.
« On voulait faire un film sur l’amitié, avec une forme de nostalgie de l’enfance. Parler du deuil aussi en en parlant avec notre regard, en s’autorisant le rire et la légèreté ».
Le tournage s’est déroulé à Paris, en été, dans un collège déserté.
Le choix de tourner avec de la pellicule est esthétique et a conditionné le tournage : beaucoup de répétitions pour chacune des scènes afin de limiter les prises, vu la contrainte de temps et de budget.
C’est la deuxième réalisation de Pablo Cotten et Joseph Rozé, après le court-métrage « Quand on aime, il faut partir ».
Crédit photos : Michel Haumont