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affiche Printemps du Cinéma 2023

Printemps du Cinéma 2023

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Genre : Festival Cinéma

L'Actu

Le Printemps du Cinéma 2023 débute ce dimanche 19 mars et prendra fin mardi 21 mars. Toutes les salles de cinéma de France et de Navarre sans exception proposent un tarif unique de 5€ pour tous les films à chaque séance. L’occasion de découvrir les sorties de ce 15 mars, sans oublier les séances de rattrapage.

Au programme, quelques sorties du 15 mars :

« Crazy Bear » d’Elizabeth Banks, avec Keri Russell et Alden Ehrenreich.
Aux Etats-Unis, un ours noir devient incontrôlable après avoir sniffé de la cocaïne, tombée par accident d’un avion. Inspiré d’un fait divers, Elizabeth Banks nous livre un film complètement déjanté et très drôle. (Dans la vraie histoire qui s’est déroulée en 1985, l’ours brun n’a tué aucun humain !) Le film est dédié à Ray Liotta, disparu le 26 mai dernier.

« Emily » de Frances O’Connor, avec Emma Mackey.
Une évocation de la vie d’Emily Brontë, passionnée, libre et sauvage, le scénario lui prêtre une histoire d’amour enflammée, dans les landes de bruyère. L’actrice australienne, Frances O’Connor (« Conjuring 2 : Le cas Enfield », 2016) réalise son premier film pour lequel elle s’est investie une dizaine d’années durant. L’actrice franco-britannique Emma Mackey (« Eiffel », 2021 ; « Mort sur le Nil », 2022) prêtre son visage romantique et enfiévré à la jeune Emily, qui, comme ses deux autres sœurs et son frère, mourra jeune. Elle ne sera l’auteure que d’un seul roman « Les Hauts de Hurlevent ».

« Houria » de Mounia Meddour, avec Lyna Khoudri et Rachida Brakni.
Alger. Une jeune danseuse classique est sur le point de réaliser son rêve, mais une agression dans la rue la détruit aussi bien physiquement que psychologiquement. Houria ne parle plus. Pendant sa rééducation elle rencontre des femmes brisées comme elle et également des autistes. La communication se crée  grâce au langage des signes. Mounia Meddour qui a lancé la carrière de Lyna Khoudri, grâce à son film « Papicha » (2019), nous livre ici une histoire de résilience, sur fond de domination masculine.

« Le lion et les trois brigands », film d’animation de Rasmus A. Sivertsen, à partir de 4/5 ans.
Cardamome est la ville la plus paisible du monde et rien ne perturbe la vie des habitants, dont la devise est « Respectez les autres et vivez comme vous voulez ! » Mais c’est sans compter sur les trois brigands que sont Casper, Jasper et Jonathan, toujours à l’affût de quelque larcin. Tiré d’un album de la littérature jeunesse norvégienne, ce film est un manifeste d’espoir pour tous les humains, tant que le monde fera sienne tolérance et égalité. Un beau message pour les enfants sur le vivre ensemble.

« Sage-homme » de Jennifer Devoldère, avec Melvin Boomer et Karin Viard.
Un étudiant en médecine doit choisir, à grand regret, la branche sage-femme, et n’ose avouer son échec à sa famille, issue d’un milieu modeste. Le parcours d’un jeune homme propulsé dans un monde ultra féminin. Un peu convenu parfois, les scènes dans la famille sont particulièrement réussies et touchantes.
(Voir la grande critique de notre ami Patrick Langhenhoven)


Et toujours à l’affiche :

« Scream VI » de Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett, avec Jenna Ortega et Melissa Barrera.
Ghostface a quitté sa bourgade de province et sévit à New York. Une scène d’ouverture digne de la franchise, débutée en 1996 par le maître du genre Wes Craven. On retiendra la scène tournée dans le métro new yorkais, où tous les passagers portent les masques des plus gros méchants du cinéma.
(Voir la grande critique de notre ami Patrick Langhenhoven)

« The son » de Florian Zeller, avec Hugh Jackman.
Un père aimant est désarmé face à son adolescent de dix-sept ans, dont le seul fait de vivre est une souffrance. On suit le calvaire d’un père tour à tour maladroit et impuissant. Un twist final magistral.
(Voir la grande critique de notre ami Patrick Langhenhoven)

« La syndicaliste » de Jean-Paul Salomé, avec Isabelle Huppert.
L’histoire vraie d’une syndicaliste CFDT chez Areva (Maureen Kearney) qui dénonce un secret d’État mettant à mal l’industrie du nucléaire en France. Agressée et séquestrée chez elle, elle porte plainte. Pourtant forte de son bon droit, son univers bascule alors. Isabelle Huppert, absolument convaincante dans ce rôle taillé à sa mesure, retrouve ici Jean-Paul Salomé, réalisateur du savoureux film « La daronne » (2020).
(Voir la grande critique de notre ami Patrick Langhenhoven)

Véronique Regoudy-Bazaia