« Le film prend tout son sens quand une salle est pleine comme ce soir. Parce que c’est vous qui allez lui donner une histoire. Ce film va vous appartenir ». Tels ont été les premiers mots d’accueil du comédien Pascal Demolon, venu faire la promotion à l’Opéraims de son dernier long métrage, « De mauvaise foi ». Il a souhaité passer par Reims, une ville qu’il connait bien.
 
« Il y a un peu d’émotion en moi, parce qu’il y a très longtemps, je travaillais dans ce cinéma. J’avais 16 ans. Je rêvais de cinéma et j’ai travaillé ici. Ça s’appelait à l’époque le Gaumont ».

 Il était en effet contrôleur, en costume rouge. Il a notamment raconté l’anecdote d’une avant-première avec Richard Berry, de passage dans la Cité des Sacres pour la promotion du film « La Balance », de Bob Swaim. Maintenant, c’est à son tour de venir parler de son dernier long métrage. « Je suis heureux de présenter ce film. On rentre d’une tournée qui a duré un mois et demie, un peu partout en France et j’aurais été triste de ne pas le faire ici chez moi, à Reims ».

« De mauvaise foi » est une comédie pleine de tendresse et de moments savoureux de drôlerie. Ce film est l’adaptation du roman de Thomas Hervouët « Les pieuses combines de Réginald », avec un récit modernisé. Le scénario a été affiné pendant plus d’un an et demie. Quant au tournage, il s’est étalé sur 27 jours, notamment à Paray-le-Monial, en Bourgogne, « un lieu particulier qui a fait du bien à toute l’ équipe et qui a servi le film aussi », précise l’acteur. Il s’est déroulé pendant une session d’été réunissant des centaine de chrétiens.
 
C’est le premier long métrage d’Albéric Saint-Martin.
Ce qui a décidé Pascal Demolon à accepter le rôle : « le sujet, le scénario et le réalisateur », selon ses propos.

L’échange entre le public de l’Opéraims et le comédien a été riche en anecdotes… et en fous rires.