Cine-Region.fr
affiche Palmarès Dinard 2025

Palmarès Dinard 2025

___

Genre : Festival Cinéma

L'Actu

Au cours de cette édition, j’ai eu l’occasion de visionner dix films en l’espace de trois jours, ce qui m’a permis d’acquérir une vision d’ensemble assez complète de la sélection — particulièrement riche et diversifiée. Entre quête de soi, liens familiaux, tourments intérieurs, drames et trahisons, le festival offrait un éventail de thématiques et d’émotions capable de satisfaire tous les publics. De la douceur à l’horreur, cette édition proposait une véritable traversée des genres.

La plupart des films que j’ai pu découvrir se sont révélés à la hauteur de mes attentes, certains méritant même, à mon sens, une distinction tant la qualité générale était homogène.

On notera également une mise en avant équilibrée des réalisatrices et des réalisateurs, reflet de la volonté du Festival de Dinard de défendre une création cinématographique inclusive et engagée. Fidèle à son esprit, le festival a une fois de plus su sélectionner des courts et longs métrages audacieux, abordant sans détour des sujets essentiels tels que la sexualité, les relations humaines ou la politique. Pour nous, journalistes, cette sélection constitue un véritable laboratoire d’observation et d’analyse, stimulant autant sur le plan critique que créatif.


Hitchcock d’Or Ciné+
Dragonfly (Réal. : Paul Andrew Williams, Royaume-Uni) : Ce drame social suit deux voisines – une mère célibataire en difficulté et une ex-détenue – forgeant une amitié dans un Londres post-Brexit marqué par l’austérité. Une œuvre sensible sur les marges de la société, portée par une mise en scène épurée. (Sortie prévue en France début 2026)
Récompensé bien méritée, pour ce long métrage plus que surprenant et très juste dans son changement de ton. Il était mon coup de cœur de cette édition alors je suis doublement heureuse de le voir grand gagnant. Son réalisateur était présent et nous a partagé plusieurs anecdotes de tournages


Prix spécial du jury Barrière
The Damned (Réal. : Thordur Palsson, Belgique/Irlande/Islande) : Thriller horrifique dans un avant-poste de pêche islandais du XIXe siècle, où une veuve (Odessa Young) et son équipage affrontent une malédiction après avoir ignoré un naufrage. Une ambiance oppressante mêlée de folklore nordique. (88 min ; Avec : Joe Cole, Siobhan Finneran)
Je ne l’ai pas vu, mais je n’ai eu que des bons retours, donc j’imagine que cette récompense est assez juste

Prix d’interprétation
Harry Lawtey dans Mr Burton (Réal. : Marc Evans, Royaume-Uni) : Dans ce biopic, Lawtey incarne le jeune Richard Jenkins, futur Richard Burton, guidé par son mentor Philip Burton (Toby Jones) dans un Pays de Galles en guerre. Une performance intense, entre rage et fragilité, qui marque l’émergence d’une étoile.
Je pense que il y a peu d’espace au débat quant à cette récompense. Le travail et la prestation proposée par Harry sont proche de la perfection. L’évolution de son personnage est d’une précision impressionnante et il semble avoir été fait pour ce rôle

Prix du public
Mr Burton (Réal. : Marc Evans, Royaume-Uni) : Ce récit émouvant d’une relation mentor-élève, retraçant les débuts de Richard Burton, a conquis les spectateurs par sa tendresse et son authenticité. (122 min ; Avec : Toby Jones, Harry Lawtey, Lesley Manville)
Prix Shortcuts du public

Distinction prévisible, lors de sa première les réactions étaient unanimes : les gens ont adorés ( j’en fait partie ) Le film est d’une grande qualité, que je développerai dans un futur article dédié.

Run Like We (Réal. : Rhys Aaron Lewis, Royaume-Uni).
Prix Talent de Demain Ouest-France
Lollipop (Réal. : Daisy-May Hudson, Royaume-Uni) : Premier film autobiographique sur deux amies luttant contre un système social hostile, inspiré par le passé de SDF de la réalisatrice. Un drame poignant porté par Posy Sterling et Idil Ahmed. (100 min)

Aline Minchella