- I am Divine de Jeffrey Schwarz, portrait de Harry Glen Milstead alias Divine qui fut une égérie du milieu underground, avec les témoignages de son réalisateur fétiche John Waters et de certains de ses partenaires, comme Ricki Lake qui fut sa fille dans Hairspray ou Tab Hunter, qui le croisa sur trois films dont Polyester

- Journey to Planet X de Myles Kane et Josh Koury ( Etats-Unis ) : une plongée dans le monde de Troy et Eric, scientifiques le jour et réalisateurs amateurs la nuit. Inspirés par la nature transcendante de la création cinématographique, leurs fantasmes de devenir des voyageurs de l’espace, des héros de films ou des réalisateurs à succès, semblent rendre tout possible. Étant parvenus à réaliser des films amateurs aux succès mitigés, réminiscences des films d’Ed Wood, auquel ils ont été à tort ou à raison comparés, alors que ce n’était peut-être pas là leur ambition première.

- Rewind This de Josh Johnson ( Etats-Unis ) avec les témoignages de Atom Egoyan, Mamoru Oshii, Frank Henenlotter, Jason Eisener, Charles Band et re-Lloyd Kaufman qui évoquent comment la VHS a révolutionné la cinéphilie, avec aussi des interviews de collectionneurs

- We will live again de Myles Kane et Josh Koury : court documentaire de 12 minutes qui nous plonge dans les opérations extraordinaires du Cryonics Institute, où des auxiliaires surveillent 99 corps d’êtres humains sans vie conservés en cryopréservation à des températures extrêmement basses. Robert Ettinger, fondateur de cet institut et âgé de 90 ans, continue de publier des livres sur Cryonics et attend la fin de sa vie autant qu’il anticipe la suivante.

RETROSPECTIVES :

- MONKEY BUSINESS ( films en 35mm ), pour célébrer les 80 ans de King Kong, des films de gorilles géants et de singes psychotiques et par ordre chronologique, on remonte la chaîne de l'évolution, du singe dément vers l'homme qui ne l'est pas moins, une dizaine de variations autour du meilleur ami de l'homme, quand cet homme s'appelle Tarzan : King Kong ( 1932 ) de Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack ; Monsieur Joe ( 1949 ) de Ernest B. Schoedsack ; Panique sur la ville ( 1954 ) ( Gorilla at Large ) de Harmon Jones, le film où Lee Marvin se fait malmener par un gorille et avec Raymon Burr et Anne Bancroft parmi les principaux suspects ; Konga ( 1961 ) de John Lemont ; King Kong ( 1976 ) de John Guillermin ; Le colosse de Hong-Kong ( The Mighty Peking Man ) ( 1977 ) de Meng Hua Ho ; King Kong 2 ( 1985 ) de John Guillermin ; Link ( 1985 ) de Richard Franklin ; Incidents de parcours ( 1988 ) de George A. Romero et King Kong ( 2005 ) de Peter Jackson

- EL SANTO : lucha libre avec ce héros emblématique du Mexique, l'homme qui garde son slip et son masque partout, sous la douche, dans son lit, partout... avec Superman contre les femmes vampires ( 1961 ) ( Santo vs. Las mujeres vampiro ) de Alfonso Corona Blake et Superman contre l'invasion des martiens ( 1967 ) ( Santo vs. la invasion de los marcianos ) de Alfredo B. Crevenna. Ça promet ! De la, à voir en

- PETER CUSHING CENTENARY, hommage à l'acteur de la Hammer, projection du film Corruption ( 1968 ) de Robert Hartford-Davis

- Ciné-concert par la pianiste Eunice Martins et sa bruiteuse Abril Padilla ( qui avaient déjà accompagné Aelita ( 1924 ) l'an dernier ) le mercredi 18 septembre à 21h à l’Aubette du film L’étudiant de Prague de Henrik Galeen, avec Conrad Veidt ( Allemagne – 1926 – 1h43 – Muet – 35mm ), l'histoire d'un jeune étudiant pauvre et amoureux qui se voit proposer un étrange marché : un vieux sorcier lui propose de lui offrir une fortune en échange d'un objet de sa chambre.

Pascal  Le Duff

PHOTOS :  I am Divine  ;  Journey to planet X  ;  Rewind this  ;  We will live again  ;  King Kong 1933  ;  Gorilla at large avec Lee Marvin et Lee J.Cobb  ;  Incidents de Parcours  ; les affiches des deux Santo ;  Corruption avec Peter Cushing