La Femme la plus riche du Monde
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Genre : Ciné région
L'Actu
La Femme la plus riche du Monde
Genre : Comédie Dramatique
Pays : France
Durée : 2h03
Réalisateur : Thierry Klifa
Genre : Comédie Dramatique
Pays : France
Durée : 2h03
Réalisateur : Thierry Klifa
Acteurs : Isabelle Huppert, Marina Foïs, Laurent Lafitte
"Je vais vous aider à déverrouiller tout ce qui est verrouillé en vous" Pierre-Alain.
C’est l’histoire de Marianne, une femme à la fortune considérable qui, jusqu'à l’arrivée du photographe Pierre-Alain semble s’ennuyer. C’est lors d’un shooting que le trublion exubérant bouscule la vieille dame, pas forcément la bonne méthode pour commencer une relation. Pourtant, il l’entraîne dans un maelström fou, refaisant la décoration, amenant beaucoup de folie et de couleur dans sa vie. Elle connaît son apothéose par une sortie en boîte de nuit, un univers loin des salons huppés de la haute. Leur relation apparaît au départ comme une lubie aux yeux de la famille et de sa fille. Cette dernière comprend très vite que le bouffon de la reine n’est autre qu’un profiteur de plus. Sauf que ce dernier semble plaire à la reine-mère qui lui passe tous ses caprices à coup de biftons. Certes, ce ne sont pas quelques millions par-ci par-là qui grèveront la fortune de cette famille, mais la coupe est pleine. Le début avait commencé comme une histoire rigolote et s’achève par une suite de procès moins marrants. Bienvenue dans l’univers des grandes fortunes où un sou, c’est un sou et les fantômes cachés ne sentent pas bon.
« Grâce à vous, c'est comme si je revivais" Marianne.
Nous retrouvons les grandes thématiques de l’univers du réalisateur Thierry Klifa, les affaires de famille et leurs poussières sous le tapis, le poids du passé, les grandes matriarches. Les sentiments qui nous portent à faire des folies, à changer. Comment toutes ces histoires s’inscrivent dans celle de notre société, des petits braqueurs aux grandes fortunes, des Rois de la piste, à La femme la plus riche du Monde. Le réalisateur choisit la comédie pour nous faire entrer dans le monde des grandes familles et de leur univers impitoyable. Il s’inspire d’une histoire qui, il n’y a pas si longtemps, défraya la chronique. Tout le monde reconnaîtra L'affaire Banier-Bettencourt. La famille accusera le photographe d’avoir abusé de la faiblesse de la vieille dame. Comme prévient le film : « Une œuvre de création très librement inspirée de faits réels » Ce qui intéresse le réalisateur, c’est sa symbolique, et cet univers de la parole où se joue vérité et mensonges. Il choisit comme fil rouge une interview où chaque protagoniste intervient au fur et à mesure de l’histoire.
Thierry Klifa garde les grandes lignes de l’affaire pour nous dresser le portrait d’une société que la majorité d’entre nous ne voit qu’à la télévision et de loin. C’est dans leur intimité que nous pénétrons pour découvrir une famille comme les autres avec ses joies et ses peines. À la différence des nôtres, elle joue avec l’argent comme nous avec les fins de mois difficiles. Mais plus que les billets, c’est comment dans un univers rigoureux, un électron libre apporte un grain de folie salvateur - ou pas. La vieille dame retrouve, au contact de ce profiteur, une nouvelle jeunesse, ose l’impossible, bouscule les conventions. Isabelle Huppert retrouve avec le personnage de Marianne qu’elle rend attachant, une certaine drôlerie vue chez Chabrol.
Laurent Lafitte évite la caricature pour donner à son personnage flamboyant cette fougue folle qui emporte tout. Marina Foïs est tout en subtilité, prise entre sa mère et ce profiteur. Raphaël Personnaz est impeccable dans le rôle du serviteur qui voit tout, mais n’en pense pas moins. C’est lui qui livrera des écoutes qui lui coûteront cher. C’est une autre violence qui se joue, plus feutrée, plus sourde, sans crier, mais avec beaucoup de douleur. Thierry Klifa évite les stéréotypes et la caricature pour se rapprocher de la vérité, beaucoup plus intéressante. Une fois de plus, derrière le rire se cache un univers beaucoup moins sympathique chez les ultra- riches comme chez les autres. Il existe un lieu, celui des sentiments, où l’argent ne peut pas tout.
Patrick Van Langhenhoven
Fiche technique
Titre original : La Femme la plus riche du monde
Réalisation : Thierry Klifa
Scénario : Cédric Anger, Jacques Fieschi et Thierry Klifa
Musique : Alex Beaupain
Photographie : Hichame Alaouié
Son : Fabrice Osinski
Montage : Chantal Hymans
Décors : Ève Martin
Costumes : Jürgen Döring, Laure Villemer
Production : Mathias Rubin
Sociétés de production : Recifilms (Paris), Versus Production (Bruxelles), en association avec 7 SOFICA
Pays de production : France,Belgique
Langue originale : français
Format : couleur
Genre : comédie dramatique
Durée : 123 minutes
Dates de sortie : 18 mai 2025 (festival de Cannes 2025) 29 octobre 2025
Distribution
Isabelle Huppert : Marianne Farrère
Laurent Lafitte : Pierre-Alain Fantin
Marina Foïs : Frédérique Spielman
Raphaël Personnaz : Jérôme Bonjean
André Marcon : Guy Farrère
Mathieu Demy : Jean-Marc Spielman
Joseph Olivennes : Raphaël d’Alloz
Micha Lescot : De Veray
Paul Beaurepaire : Charles Spielman
Yannick Renier : capitaine de la brigade Financière
Anne Brochet : Betsy
Douglas Grauwels : l'architecte
"Je vais vous aider à déverrouiller tout ce qui est verrouillé en vous" Pierre-Alain.
C’est l’histoire de Marianne, une femme à la fortune considérable qui, jusqu'à l’arrivée du photographe Pierre-Alain semble s’ennuyer. C’est lors d’un shooting que le trublion exubérant bouscule la vieille dame, pas forcément la bonne méthode pour commencer une relation. Pourtant, il l’entraîne dans un maelström fou, refaisant la décoration, amenant beaucoup de folie et de couleur dans sa vie. Elle connaît son apothéose par une sortie en boîte de nuit, un univers loin des salons huppés de la haute. Leur relation apparaît au départ comme une lubie aux yeux de la famille et de sa fille. Cette dernière comprend très vite que le bouffon de la reine n’est autre qu’un profiteur de plus. Sauf que ce dernier semble plaire à la reine-mère qui lui passe tous ses caprices à coup de biftons. Certes, ce ne sont pas quelques millions par-ci par-là qui grèveront la fortune de cette famille, mais la coupe est pleine. Le début avait commencé comme une histoire rigolote et s’achève par une suite de procès moins marrants. Bienvenue dans l’univers des grandes fortunes où un sou, c’est un sou et les fantômes cachés ne sentent pas bon.
« Grâce à vous, c'est comme si je revivais" Marianne.
Nous retrouvons les grandes thématiques de l’univers du réalisateur Thierry Klifa, les affaires de famille et leurs poussières sous le tapis, le poids du passé, les grandes matriarches. Les sentiments qui nous portent à faire des folies, à changer. Comment toutes ces histoires s’inscrivent dans celle de notre société, des petits braqueurs aux grandes fortunes, des Rois de la piste, à La femme la plus riche du Monde. Le réalisateur choisit la comédie pour nous faire entrer dans le monde des grandes familles et de leur univers impitoyable. Il s’inspire d’une histoire qui, il n’y a pas si longtemps, défraya la chronique. Tout le monde reconnaîtra L'affaire Banier-Bettencourt. La famille accusera le photographe d’avoir abusé de la faiblesse de la vieille dame. Comme prévient le film : « Une œuvre de création très librement inspirée de faits réels » Ce qui intéresse le réalisateur, c’est sa symbolique, et cet univers de la parole où se joue vérité et mensonges. Il choisit comme fil rouge une interview où chaque protagoniste intervient au fur et à mesure de l’histoire.
Thierry Klifa garde les grandes lignes de l’affaire pour nous dresser le portrait d’une société que la majorité d’entre nous ne voit qu’à la télévision et de loin. C’est dans leur intimité que nous pénétrons pour découvrir une famille comme les autres avec ses joies et ses peines. À la différence des nôtres, elle joue avec l’argent comme nous avec les fins de mois difficiles. Mais plus que les billets, c’est comment dans un univers rigoureux, un électron libre apporte un grain de folie salvateur - ou pas. La vieille dame retrouve, au contact de ce profiteur, une nouvelle jeunesse, ose l’impossible, bouscule les conventions. Isabelle Huppert retrouve avec le personnage de Marianne qu’elle rend attachant, une certaine drôlerie vue chez Chabrol.
Laurent Lafitte évite la caricature pour donner à son personnage flamboyant cette fougue folle qui emporte tout. Marina Foïs est tout en subtilité, prise entre sa mère et ce profiteur. Raphaël Personnaz est impeccable dans le rôle du serviteur qui voit tout, mais n’en pense pas moins. C’est lui qui livrera des écoutes qui lui coûteront cher. C’est une autre violence qui se joue, plus feutrée, plus sourde, sans crier, mais avec beaucoup de douleur. Thierry Klifa évite les stéréotypes et la caricature pour se rapprocher de la vérité, beaucoup plus intéressante. Une fois de plus, derrière le rire se cache un univers beaucoup moins sympathique chez les ultra- riches comme chez les autres. Il existe un lieu, celui des sentiments, où l’argent ne peut pas tout.
Patrick Van Langhenhoven
Fiche technique
Titre original : La Femme la plus riche du monde
Réalisation : Thierry Klifa
Scénario : Cédric Anger, Jacques Fieschi et Thierry Klifa
Musique : Alex Beaupain
Photographie : Hichame Alaouié
Son : Fabrice Osinski
Montage : Chantal Hymans
Décors : Ève Martin
Costumes : Jürgen Döring, Laure Villemer
Production : Mathias Rubin
Sociétés de production : Recifilms (Paris), Versus Production (Bruxelles), en association avec 7 SOFICA
Pays de production : France,Belgique
Langue originale : français
Format : couleur
Genre : comédie dramatique
Durée : 123 minutes
Dates de sortie : 18 mai 2025 (festival de Cannes 2025) 29 octobre 2025
Distribution
Isabelle Huppert : Marianne Farrère
Laurent Lafitte : Pierre-Alain Fantin
Marina Foïs : Frédérique Spielman
Raphaël Personnaz : Jérôme Bonjean
André Marcon : Guy Farrère
Mathieu Demy : Jean-Marc Spielman
Joseph Olivennes : Raphaël d’Alloz
Micha Lescot : De Veray
Paul Beaurepaire : Charles Spielman
Yannick Renier : capitaine de la brigade Financière
Anne Brochet : Betsy
Douglas Grauwels : l'architecte
