Cine-Region.fr
affiche Jury Compétition

Jury Compétition

___

Genre : Festival Cinéma

L'Actu

Ils remettront tous ensemble,lors de la cérémonie de clôture le 14 septembre, Le Grand Prix et Le Prix du jury.

Benoît Magi­mel comédien


Il y a des pre­miers rôles qui ne s’oublient pas. Mais rares sont ceux à défi­nir leur inter­prète jusqu’à s’y confondre. Quitte à flou­ter les fron­tières entre le réel et l’imaginaire, un pou­voir excep­tion­nel qui col­le­ra à la peau de l’acteur, et en fera un des plus grands. Benoît Magi­mel est de ces enfants de la balle, qui à la manière de Jean-Pierre Léaud, sont deve­nus le ciné­ma incarné.

Per­sonne n’a oublié son visage de jeune pre­mier, décou­vert en 1988 sous les traits de Mau­rice Le Ques­noy-Gro­seille dans LA VIE EST UN LONG FLEUVE TRANQUILLE d’Étienne Cha­tillez, Benoît Magi­mel a tou­jours par­ta­gé la capa­ci­té d’adaptation de son per­son­nage face à n’importe quel envi­ron­ne­ment, cette agi­li­té à se mouvoir.

Depuis ses débuts devant la camé­ra à l’âge de treize ans, le comé­dien auto­di­dacte n’a jamais ces­sé d’explorer les ter­ri­toires divers et variés du ciné­ma fran­çais, prou­vant à qui­conque en dou­te­rait qu’il peut aus­si bien alter­ner films de genre, comé­dies, films grand public et films d’auteurs et qu’il n’y a de fron­tières que celles que l’on construit.

Admi­ra­teur de Gabin, Ven­tu­ra, il en a acquis la sta­ture, le natu­rel qui fait oublier la tech­nique, le cha­risme, l’intensité et le talent. Et comme eux, il épouse le meilleur du ciné­ma de son temps.
Avec plus d’une soixan­taine de films embras­sant toute la diver­si­té et la richesse du ciné­ma fran­çais contem­po­rain et sous la direc­tion des plus grands, de Michael Haneke,Claude Cha­brol, Emma­nuelle Ber­cot, Guillaume Canet, Quen­tin Dupieux, à Ali­ce­Wi­no­cour ou Emma­nuel Fin­kiel, Benoît Magi­mel est deve­nu une figure popu­laire natio­nale autant qu’un talent recon­nu par ses pairs, bour­reau de tra­vail au rythme sou­te­nu, allant même jusqu’à deve­nir le seul de l’histoire du 7e art à rem­por­ter deux César consé­cu­tifs du meilleur acteur.

Et c’est sans nul doute sa per­for­mance magis­trale et cré­pus­cu­laire dans PACIFICTION : TOURMENTS SUR LES ÎLES d’Albert Ser­ra qui fait de lui aujourd’hui un acteur de génie : en fai­sant entrer lit­té­ra­le­ment une âme dans un corps, en inven­tant avec un cinéaste un per­son­nage de légende, il pénètre à jamais dans l’imaginaire d’un art réin­ven­té. Qui pro­vo­que­ra l’admiration d’un des plus grands réa­li­sa­teurs amé­ri­cains :David Fincher.

Son rôle dans LA PASSION DE DODIN BOUFFANT de Trân Anh Hùng, qui repré­sen­tait la France aux Oscars, le consacre auprès du public amé­ri­cain comme l’incarnation des noces du 7e art et de la gas­tro­no­mie, comme un joyau national.

Voi­là donc qu’il endosse aujourd’hui le rôle de pré­sident, celui du jury de Deauville,pour une 50e édi­tion anni­ver­saire hau­te­ment sym­bo­lique, à la hau­teur de son talent et de notre admiration.

Ludi­vine Sagnier (comé­dienne)


Ludi­vine Sagnier débute au ciné­ma à neuf ans dans Les Maris, les femmes et les amants de Pas­cal Tho­mas (1989), puis dans Cyra­no de Ber­ge­rac de Jean-Paul Rap­pe­neau (1990). Diplô­mée du Conser­va­toire d’art dra­ma­tique de Ver­sailles, elle est révé­lée par Fran­çois Ozon dans Gouttes d’eau sur pierres brû­lantes (2000) et Huit femmes (2002), qui lui vaut de rem­por­ter le Prix Romy-Schnei­der en 2003. Elle col­la­bore à nou­veau avec le réa­li­sa­teur pour Swim­ming Pool (2003), puis tourne en 2007 sous la direc­tion de Chris­tophe Hono­ré dans Les Chan­sons d’amour, Claude Cha­brol dans La Fille cou­pée en deux et Claude Mil­ler dans Un secret. Comé­dienne éclec­tique, Ludi­vine Sagnier explore tous les genres, en France comme à l’étranger, où elle col­la­bore entre autres avec Pao­lo Sor­ren­ti­no, Hiro­ka­zu Kore-eda ou Rid­ley Scott. Elle appa­rait éga­le­ment au théâtre dans des clas­siques tels que « L’Importance d’être constant » d’Oscar Wilde, mis en scène par Jean-Luc Tar­dieu (1998), ou des créa­tions ori­gi­nales comme « Nou­veau roman » de Chris­tophe Hono­ré (2012), et se voit nom­mée en mai der­nier au Molière du meilleur seule en scène pour l’adaptation du « Consen­te­ment » de Vanes­sa Sprin­go­ra. Éga­le­ment pré­sente sur les pla­te­formes, la comé­dienne par­ti­cipe à plu­sieurs séries inter­na­tio­nales comme The Young Pope (HBO), Lupin (Net­flix), The Ser­pent Queen (Starz) ou Frank­lin avec Michael Dou­glas (Apple TV+). En 2020, elle crée la sec­tion acting de l’école de ciné­ma Kour­tra­j­mé qu’elle dirige depuis. Ludi­vine Sagnier sera pro­chai­ne­ment à l’affiche du nou­veau film de Fran­çois Ozon, Quand vient l’automne, et de Leurs enfants après eux des frères Bou­kher­ma, une adap­ta­tion du livre épo­nyme de Nico­las Mathieu.


Elias Bel­ked­dar (réa­li­sa­teur, scé­na­riste & producteur)


Réa­li­sa­teur, scé­na­riste et pro­duc­teur pour la socié­té de pro­duc­tion Inco­no­clast Films, Elias Bel­ked­dar co-pro­duit entre autres Mes jours de gloire d’Antoine de Bary (2020) et Athe­na de Romain Gavras (2022), qu’il co-écrit éga­le­ment. En 2013, il réa­lise son pre­mier court métrage, Todo se puede, lau­réat du Prix spé­cial du jury au Fes­ti­val de Cler­mont-Fer­rand. Cinq ans plus tard, il réa­lise son deuxième court, Un jour de mariage, tour­né à Alger et sélec­tion­né à la Semaine de la Cri­tique, où il rem­porte le Prix Canal+ du meilleur court métrage. Après avoir réa­li­sé le clip du mor­ceau « Dis­co Magh­reb » de DJ Snake, il signe son pre­mier long métrage, Omar la Fraise, avec Reda Kateb et Benoît Magi­mel dans les rôles prin­ci­paux, pré­sen­té l’année der­nière en sélec­tion offi­cielle au Fes­ti­val de Cannes.

Émi­lie Dequenne (comé­dienne)

Ori­gi­naire de la pro­vince de Hai­naut, en Bel­gique, Émi­lie Dequenne suit des cours de théâtre à l’adolescence avant d’être révé­lée à 17 ans dans le drame des frères Dar­denne, Roset­ta. Pré­sen­té en com­pé­ti­tion au Fes­ti­val de Cannes 1999, le film rem­porte la Palme d’or et per­met à Émi­lie Dequenne de décro­cher le Prix d’interprétation fémi­nine pour son tout pre­mier rôle. L’actrice enchaîne avec le film à grand spec­tacle Le Pacte des loups de Chris­tophe Gans (2001), puis tourne aux côtés de Jean-Pierre Bacri dans la comé­die Une femme de ménage, réa­li­sée par Claude Ber­ri (2002). Les années sui­vantes, elle appa­raît entre autres en tête d’affiche des drames sociaux La Fille du RER d’André Téchi­né (2009), À perdre la rai­son de Joa­chim Lafosse (2012), pour lequel elle rem­porte le Prix d’interprétation fémi­nine au Fes­ti­val de Cannes 2012 dans la sec­tion Un Cer­tain Regard, puis Pas son genre (2014) et Chez nous (2017) de Lucas Bel­vaux, et Les Hommes du feu de Pierre Joli­vet (2017). En 2021, Émi­lie Dequenne reçoit le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour son inter­pré­ta­tion dans Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait d’Emmanuel Mou­ret. Après avoir joué dans Close de Lukas Dhont, Grand Prix du Fes­ti­val de Cannes 2022, l’actrice est récem­ment à l’affiche de La Fille d’Albino Rodrigue de Chris­tine Dory et Mari­nette de Vir­gi­nie Verrier.

Agathe Rie­din­ger (réa­li­sa­trice, scé­na­riste & photographe)


Diplô­mée de l’É­cole Natio­nale Supé­rieure des Arts Déco­ra­tifs de Paris (ENSAD), Agathe Rie­din­ger est auteure, réa­li­sa­trice et pho­to­graphe. Elle expé­ri­mente dif­fé­rents types de nar­ra­tions entre excès et iro­nie, par­fois déli­bé­ré­ment vul­gaires ou sur­réa­listes, pour inter­ro­ger une cer­taine vision du monde, et par­ler de thé­ma­tiques qui lui sont chères, telles que l’émancipation et la condi­tion fémi­nine. Elle réa­lise les courts métrages J’attends Jupi­ter (2018) et Ève (2019), tous deux sélec­tion­nés dans de nom­breux fes­ti­vals. Récem­ment, Agathe Rie­din­ger réa­lise son pre­mier long métrage, Dia­mant brut, pré­sen­té en com­pé­ti­tion au der­nier Fes­ti­val de Cannes.

Damien Bon­nard (comé­dien)


Après les Beaux-arts, Damien Bon­nard exerce dif­fé­rents emplois, prend des cours de jeu, fait de la figu­ra­tion dans des films, appa­raît dans des courts métrages, petits rôles puis rôles secon­daires sur des longs métrages réa­li­sés entre autres par Ber­trand Blier, Chris­to­pher Nolan, Rachid Bou­cha­reb et Bri­gitte Sy. Il obtient son pre­mier rôle prin­ci­pal en 2016 dans Res­ter Ver­ti­cal d’Alain Gui­rau­die, nom­mé pour celui-ci au César du meilleur espoir mas­cu­lin. Il reçoit éga­le­ment cette année-là le Prix révé­la­tion des Lumières. Deux ans plus tard, le comé­dien joue dans En Liber­té de Pierre Sal­va­do­ri et se voit nom­mé au César du meilleur acteur dans un second rôle. Il inter­prète ensuite le rôle de Pen­to dans Les Misé­rables de Ladj Ly, Prix du jury au Fes­ti­val de Cannes en 2019 et repré­sen­tant de la France aux Oscars. Son inter­pré­ta­tion lui vaut d’être nom­mé au César du meilleur acteur, caté­go­rie dans laquelle le comé­dien est de nou­veau nom­mé deux ans après pour Les Intran­quilles de Joa­chim Lafosse. Après avoir notam­ment tra­vaillé entre 2017 et 2023 avec Nathan Sil­ver dans Thirst Street, F.J Ossang dans 9 doigts, Léo­pold Legrand dans Le Sixième enfant, Yórgos Lánthi­mos dans Bleat, Roman Polans­ki dans J’accuse, Domi­nik Moll dans Seules les bêtes, Wes Ander­son dans The French Dis­patch et Aste­roid City, ou encore Ilan Klip­per dans Le Pro­ces­sus de paix, Damien Bon­nard appa­raît en début d’année dans Le Bon­heur est pour demain de Bri­gitte Sy et Poor Things de Yórgos Lánthi­mos. Il sera bien­tôt à l’affiche de Niki de Céline Sal­lette, La Voie du ser­pent de Kiyo­shi Kuro­sa­wa, Grand ciel de Aki­hi­ro Hata, Reine mère de Manele Labi­di, Le Sys­tème Vic­to­ria de Syl­vain Des­clous, La pam­pa d’Antoine Che­vrol­lier et Trois amies d’Emmanuel Mouret.

Lou Lam­pros (comé­dienne)


Née à Paris en 2001, Lou Lam­pros appa­raît pour la pre­mière fois au ciné­ma dans Madre du réa­li­sa­teur espa­gnol Rodri­go Soro­goyen, pré­sen­té au Fes­ti­val de Venise en 2019. La même année, elle obtient un rôle dans la série Net­flix Mor­tel de Fré­dé­ric Gar­cia, puis tourne deux ans plus tard dans les longs métrages Méde­cin de nuit d’Élie Waje­man, The French Dis­patch de Wes Ander­son et De son vivant d’Em­ma­nuelle Ber­cot, aux côtés de Benoît Magi­mel et Cathe­rine Deneuve. Après avoir été diri­gée par Lucas Delangle dans Jacky Caillou (2022) et Oli­vier Assayas dans la mini-série Irma Vep (2022), la comé­dienne se fait par­ti­cu­liè­re­ment remar­quer pour son inter­pré­ta­tion dans Ma nuit d’Antoinette Bou­lat (2022), qui lui per­met d’être pré-sélec­tion­née au César de la meilleure révé­la­tion fémi­nine 2023. Lou Lam­pros sera pro­chai­ne­ment à l’affiche du der­nier long métrage de Gaël Morel, Vivre, mou­rir, renaître, aux côtés de Vic­tor Bel­mon­do et Théo Chris­tine, et au géné­rique de la série For­tune de France, une adap­ta­tion de la fresque épo­nyme de Robert Merle réa­li­sée par Chris­to­pher Thomp­son et dif­fu­sée sur France 2.

Mar­tin Bour­bou­lon (réa­li­sa­teur & scénariste)


Après avoir lan­cé sa car­rière avec deux comé­dies à suc­cès, Papa ou Maman et sa suite, Mar­tin Bour­bou­lon s’adonne en 2021 à un nou­veau pro­jet d’envergure avec Eif­fel. À tra­vers le por­trait roman­cé du célèbre ingé­nieur fran­çais inter­pré­té à l’écran par Romain Duris, accom­pa­gné d’Emma Mac­key, ce film, mêlant la construc­tion épique de la tour et l’histoire roman­tique entre ces deux per­son­nages, lui ouvre de nou­velles pers­pec­tives. En 2023, son adap­ta­tion en deux par­ties des « Trois Mous­que­taires » d’Alexandre Dumas, sort en salles. Avec Eva Green en Mila­dy, Fran­çois Civil en D’Artagnan, Vincent Cas­sel en Athos, Romain Duris en Ara­mis et Pio Mar­maï en Por­thos, les deux opus ras­semblent plus de 6 mil­lions de spec­ta­teurs en France. Cette même année, Mar­tin Bour­bou­lon col­la­bore à la série Carême, une pro­duc­tion pour Apple TV pré­vue pour 2025, sur laquelle il offi­cie en tant que pro­duc­teur artis­tique et réa­li­sa­teur prin­ci­pal (épi­sodes 1, 2 et 3). Avec 13 jours, 13 nuits, son pro­chain pro­jet plus contem­po­rain, le réa­li­sa­teur conti­nue d’explorer de nou­veaux genres ciné­ma­to­gra­phiques. Basé sur des faits réels, le long métrage racon­te­ra l’opération Apa­gan à Kaboul en 2021 : l’incroyable his­toire d’une exfil­tra­tion de 3 000 per­sonnes orga­ni­sée par la France suite au ren­ver­se­ment du pou­voir par les tali­bans. Rosch­dy Zem inter­prè­te­ra le rôle du com­man­dant de police Moha­med Bida, en charge de cette opération.