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Jury

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Genre : Festival Cinéma

L'Actu

Président du Jury Niels Arestrup

Comédien, réalisateur & scénariste

 “Je fais partie de cette école dite de l’incarnation, corps, âme, voix. Je crois à ce que je joue.”

Niels Arestrup décide à vingt ans de franchir la porte du cours d’art dramatique de Tania Balachova au théâtre de la Gaîté à Paris, et fait ses premiers pas sur les planches dans la troupe de Jean Gillibert. Sa carrière au théâtre est marquée par de nombreux rôles qui l’imposent comme l’un des plus grands acteurs du répertoire classique. Avec plus de 35 pièces de théâtre – nous ne pouvons les citer toutes -, il a servi les plus grands : Marguerite Duras, Racine, Jean-Claude Brisville, Tchekhov, Dostoïevski, Jean Genet, Harold Pinter, Isabelle Le Nouvel… Il est également lui-même metteur en scène, ayant eu Peter Brook et Andreas Voutsinas parmi ses maîtres.

 Au cinéma, il débute en 1973 dans Miss O’Gynie et les hommes fleurs de Samy Pavel, puis enchaîne les rôles, notamment dans La Dérobade de Daniel Duval (1979), Les Loups entre eux de José Giovanni (1985), La Rumba de Roger Hanin (1987), Le Futur est femme de Marco Ferreri (1984), La Tentation de Vénus d’István Szabó (1991), Le Pique-nique de Lulu Kreutz de Didier Martiny (2000) ou encore Parlez-moi d’amour de Sophie Marceau (2002).

 En 2006, il remporte le César du meilleur acteur dans un second rôle pour son interprétation dans le film noir De battre mon cœur s’est arrêté de Jacques Audiard. Il retrouve le cinéaste en 2009 pour Un prophète, Grand Prix du Jury au Festival de Cannes et lauréat de neuf César, dont celui du meilleur film et un deuxième César du meilleur acteur dans un second rôle pour Niels Arestrup.

 En 2006, le comédien passe derrière la caméra avec le thriller politique Le Candidat, dans lequel il dirige Yvan Attal et Maurice Bénichou. Il enchaîne ensuite les tournages français et internationaux : L’Homme qui voulait vivre sa vie d’Éric Lartigau (2010) – nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle –, À perdre la raison de Joachim Lafosse (2011), Cheval de guerre de Steven Spielberg (2011), Quai d’Orsay de Bertrand Tavernier (2013) – César du meilleur acteur dans un second rôle – ou 96 heures de Frédéric Schoendoerffer (2014). Il est également nommé au César du meilleur acteur en 2015 pour son interprétation du général Dietrich von Choltitz dans Diplomatie de Volker Schlöndorff, puis en 2018 à celui du meilleur acteur dans un second rôle pour Au revoir là-haut d’Albert Dupontel.

 Depuis 2016, il est aussi au théâtre – « Acting » de Xavier Durringer – et à la télévision – la série Baron noir de Ziad Doueiri. En 2018, il donne la réplique à Willem Dafoe dans At Eternity’s Gate de Julian Schnabel, puis à Patrick Bruel dans Villa Caprice de Bernard Stora (2021). Il sera bientôt sur Arte dans la série Les Papillons noirs, présentée cette année à Reims Polar.

Véronique Cayla

Présidente de l’Académie des César

 Diplômée d’études supérieures en urbanisme et de l’Institut d’études politiques de Paris, Véronique Cayla intègre le ministère de la Culture en 1973. Elle débute sa carrière comme chargée de mission au Fonds d’intervention culturelle et œuvre ensuite comme conseillère technique chargée du cinéma. En 1982, elle est nommée directrice adjointe puis directrice générale de la Vidéothèque de Paris, devenue le Forum des images. Elle devient ensuite la numéro 2 du groupe MK2 en 1992 jusqu’à sa nomination au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel sept ans plus tard. Fin 2000, Véronique Cayla rejoint le Festival de Cannes, comme directrice générale, en tandem avec Thierry Frémaux, délégué artistique, sous la présidence de Gilles Jacob. En 2005, elle succède à Catherine Colonna à la tête du Centre National de la Cinématographie. En 2011, elle prend la suite de Jérôme Clément à la présidence d’Arte durant deux mandats de cinq ans. Elle est nommée présidente de l’Académie des César en septembre 2020.

Hervé Le Corre

Écrivain

Hervé Le Corre suit des études de Lettres à l’Université Bordeaux Montaigne et devient professeur de lettres dans un collège de Bègles. Il se passionne pour la littérature policière et commence à écrire sur la tard des romans noirs qui rencontrent un succès immédiat. Son écriture, le choix de ses personnages et l’atmosphère sombre de ses livres le placent d’entrée parmi l’une des grandes voix de la littérature policière hexagonale. Il est également l’un des auteurs de romans policiers français les plus primés. Il reçoit entre autres le Grand Prix de littérature policière en 2009 et le Prix Mystère de la critique 2010 pour « Les Cœurs déchiquetés », les prix Le Point du polar européen 2014, Landerneau polar 2014 et Michel-Lebrun 2014 pour « Après la guerre ». Hervé Le Corre publie deux nouveaux romans l’année dernière, « Traverser la nuit » chez Rivages Noir et « États d’âme » aux éditions du Petit Écart.

Hélène Fillières

Comédienne, scénariste et réalisatrice

Hélène Fillières fait ses débuts au cinéma avec Grande petite (1994) et Aïe (1999), réalisés par sa sœur Sophie Fillières, avant de poursuivre sa carrière sous la direction, entre autres, de Christine Pascal, Pascal Bonitzer, Tonie Marshall, Pascale Ferran, Laetitia Masson, Marion Vernoux, les frères Larrieu ou encore Claire Denis. Elle gagne sa notoriété à la télévision, où elle incarne Sandra Paoli, chef de clan corse, dans la série Mafiosa, diffusée sur Canal + entre 2006 et 2014. En 2013, Hélène Fillières passe à la réalisation avec Une histoire d’amour, d’après le roman « Sévère » de Régis Jauffret, dans lequel elle dirige Benoît Poelvoorde et Laetitia Casta. Son deuxième long métrage, Volontaire, avec Lambert Wilson et Diane Rouxel, sort sur les écrans en 2018. Au théâtre, après avoir mis en scène en 2016 « Le Monologue de la Femme rompue » de Simone de Beauvoir aux Bouffes du Nord, elle choisit d’adapter « Belle du Seigneur » d’Albert Cohen pour un monologue interprété par Arielle Dombasle l’année prochaine au Théâtre Marigny. Elle dirigera prochainement Laurent Gerra dans un polar adapté d’un roman policier de John Wainwright.

Sébastien Marnier

Réalisateur, scénariste et écrivain

Après des études d’arts appliqués et de cinéma, Sébastien Marnier publie les romans « Mimi » (2011), « Qu4tre » (2013) et « Une vie de petits fours » (2013). Il est le coauteur de la série d’animation Salaire net et monde de brutes, une adaptation de son propre roman graphique, diffusée sur Arte en 2016. Après avoir réalisé trois courts métrages, il signe son premier long métrage, Irréprochable, avec Marina Foïs dans le rôle principal, qui connaît un beau succès public et critique en 2017. L’Heure de la sortie, son deuxième film, avec Laurent Lafitte et Emmanuelle Bercot, sort sur les écrans deux ans plus tard. Son troisième long métrage, L’Origine du mal, dans lequel il dirige notamment Laure Calamy, Doria Tillier, Dominique Blanc, Suzanne Clément et Jacques Weber, sera prochainement sur les écrans.

Géraldine Pailhas

Comédienne

Née à Marseille, Géraldine Pailhas se fait connaître du grand public dans La Neige et le feu de Claude Pinoteau (1991), rôle qui lui vaut de recevoir le César du meilleur espoir féminin en 1992. Elle tourne la même année avec Yves Montand dans IP 5 – L’île aux pachydermes de Jean-Jacques Beineix. Maurice Pialat la choisit deux ans plus tard pour donner la réplique à Gérard Depardieu dans Le Garçu. Géraldine Pailhas tourne ensuite dans des comédies à succès, comme Les Randonneurs de Philippe Harel (1997), Peut-être de Cédric Klapisch (1999) ou La Parenthèse enchantée de Michel Spinosa (2000). En 2002, sa prestation dans Le Coût de la vie de Philippe Le Guay lui vaut une nomination au César du meilleur second rôle. Elle est ensuite dirigée par de nombreux réalisateurs reconnus comme Robin Campillo, Pascal Bonitzer, Nicolas Saada ou encore François Ozon, avec lequel elle tourne à plusieurs reprises – 5×2 (2004), Jeune et jolie (2013), qui lui vaut une troisième nomination aux César, et Tout s’est bien passé (2021). En ce début d’année, la comédienne est à l’affiche du deuxième film de Christopher Thompson, Tendre et saignant, et retrouve le casting de la série OVNI(s) pour une deuxième saison diffusée sur Canal+.

Florent-Emilio Siri

Réalisateur & scénariste

Florent-Emilio Siri fait des études à la Sorbonne et à l’École supérieure de réalisation audiovisuelle. Il commence sa carrière de réalisateur au début des années 1990 en signant une trentaine de vidéo-clips, notamment pour Alliance Ethnik, Akhenaton, IAM ou Lofofora. Son premier long métrage, Une minute de silence, dans lequel il décrit la Lorraine industrielle où il a grandi, remporte en 1998 le Bayard d’Or du meilleur premier film au Festival de Namur. Il reçoit aussi le Prix Cyril Collard et le Prix du public au Festival Entrevues de Belfort. Son deuxième film, le thriller d’action Nid de guêpes, connait un succès à la fois commercial et critique en 2002. Le film attire l’attention de Bruce Willis qui lui demande de le mettre en scène dans son prochain projet. Le cinéaste part ainsi à Hollywood réaliser le thriller Otage (2005). Florent Emilio-Siri signe ensuite L’Ennemi intime (2007), qui revient sur le traumatisme de la guerre d’Algérie, avec notamment Benoît Magimel et Albert Dupontel. Trois ans plus tard, il évoque la vie du chanteur Claude François dans Cloclo qui vaut à son interprète principal, Jérémie Renier, comme à Florent-Emilio Siri, de nombreuses récompenses. Il met en scène ensuite neuf épisodes de la série Marseille, dont il est également le showrunner pour la plateforme Netflix, dans laquelle il retrouve Benoît Magimel.