Jurassic World Renaissance
Genre : S.F
Pays : USA
Durée : 2h13
Réalisateur : Gareth Edwards
Acteurs : Scarlett Johansson, Jonathan Bailey, Mahershala Ali
Le climat ne réussit pas aux dinosaures qui peu à peu s’étiolent. Ils s’éteignent comme les lucioles dans la lueur des réverbères. Isla Nublar n’est plus que ruines mais on n'arrête pas le progrès. C’est sur l’île Saint-Hubert que surgit un labo qui s’essaye au mélange génétique pour créer de nouveaux dinosaures. Une mauvaise manipulation et les grosses bestioles s’échappent en cassant la baraque. Parker Genix, une société pharmaceutique, envoie un de ses cadres, Martin Krebs, récupérer le sang de trois de ces créatures.
À la loterie, le Mosasaurus pour le milieu aquatique, le Titanosaurus pour le milieu terrestre et le Quetzalcoatlus pour le milieu aérien, tirent le bon numéro. Martin recrute une équipe de choc pour se rendre sur l’île, trois petits tours et puis il s’en va. Elle se compose d’un paléontologue, le Dr Henry Loomis, de Zora Benett, spécialiste des missions impossibles et du capitaine du navire, Duncan Kindai. En cours de route, ils récupèrent trois naufragés, un père et ses deux loupiots. Tout est en place pour que l’histoire se répète…
On attendait bien mieux qu’une simple série B de la part de Gareth Edwards. Il nous étonnait avec un premier film Monster, redonnait un coup de jeune à Godzilla, s’appropriait la saga star Wars avec Rogue One : A Star Wars Story, et Creator une variation pas si mauvaise inspirée sur l’IA. Le choix était bien accueilli par les fans de Jurassic World, nouvelle trilogie des méchants dinosaures. Au scénario David Koepp, scénariste du premier volet, Alexandre Desplat pour la partition musicale et Steven Spielberg pour superviser le tout.
Aux dernières nouvelles, les dinosaures envahissaient la Terre pour tout détruire dans une apocalypse grandiose. Nous imaginions une suite plus logique à l’image de La planète des singes, un monde de dinosaures avec des humains, à la Mad Max, qui tentent de survivre. Hélas, les Titans ne font pas le poids avec le climat qui, comme de nombreuses civilisations avant eux, aura leurs peaux. Gareth Edwards allait bien nous sortir une brillante idée pour relancer tout cela et repartir sur de nouvelles peurs à arpenter.
C’était sans compter avec un je ne sais quoi qui remet les compteurs à zéro et nous ressert le même plat. À savoir, une île avec des dinosaures et un groupe d’humains dont deux enfants, doivent survivre en milieu hostile. Les hommages au premier Jurassic Park, Indiana Jones, Les dents de la mer sont nombreux. Steven Spielberg, producteur délégué, proposait de se calmer sur des bestiaux trop envahissants. Il reste une série B de luxe, dans l’air du temps, quand chacun fait son boulot.
Il reste de belles scènes, des personnages trop stéréotypés et surtout un air de déjà-vu. Pourtant, la première séquence était prometteuse, un diplodocus agonisant et le monde qui continue comme si de rien n’était. On trouvera de belles scènes comme un T-Rex sortant de la brume, un hélico dans sa gueule. Le Mosasaurus aquatique n’est pas si mal. Nous attendions une suite époustouflante, un tournant qui nous tiendrait en haleine pour quelques années. Nous attendions un retour au roman de Michael Crichton, beaucoup plus riche que le simple blockbuster dont il accouche. Jurassic World Renaissance nous propose un divertissement correct qui nous ne donnera pas de cauchemars.
Patrick Van Langhenhoven
Fiche technique
Titre français : Jurassic World : Renaissance
Titre québécois : Monde jurassique : La renaissance[2]
Titre original : Jurassic World Rebirth
Réalisation : Gareth Edwards
Scénario : David Koepp, d'après l’œuvre de Michael Crichton
Musique : Alexandre Desplat
Décors : James Clyne
Costumes : Sammy Sheldon
Photographie : John Mathieson
Montage : Jabez Olssen
Production : Patrick Crowley et Frank Marshall
Producteurs délégués : Denis L. Stewart et Steven Spielberg
Sociétés de production : Amblin Entertainment et The Kennedy/Marshall Company
Sociétés de distribution : Universal Pictures (États-Unis), Universal Pictures International France (France)
Budget : 180 millions de dollars[3]
Pays de production : États-Unis
Langue originale : anglais
Format : couleur - 2,35:1 (Cinémascope)
Genre : science-fiction, aventures, action
Durée : 134 minutes
Dates de sortie : 4 juillet 2025
Distribution
Scarlett Johansson (VF : Julia Vaidis-Bogard) : Zora Bennett
Mahershala Ali (VF : Namakan Koné) : Duncan Kincaid
Jonathan Bailey (VF : Anatole de Bodinat) : Dr Henry Loomis
Rupert Friend (VF : Valéry Schatz) : Martin Krebs
Manuel Garcia-Rulfo (VF : Valentin Merlet) : Reuben Delgado
Luna Blaise (VF : Myrddrina Antoni) : Teresa Delgado, la fille de Reuben Delgado
David Iacono (en) (VF : Stevie Tomi) : Xavier Dobbs
Audrina Miranda (VF : Pia Gimenez Bonfils) : Isabella Delgado, la fille de Reuben Delgado
Ed Skrein (VF : Laurent Maurel) : Bobby Atwater
Philippine Velge (VF : elle-même) : Nina
Sylvain Bechir (VF : Mohad Sanou) : Leclerc