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affiche Icon Award Kim Novack

Icon Award Kim Novack

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Genre : Festival Cinéma

L'Actu

Hommage à Kim Novak


Der­nière grande star gla­mour de l’âge d’or hol­ly­woo­dien, pion­nière libre et artiste com­plète, Kim Novak incarne une figure légen­daire du 7ᵉ art.

Actrice au par­cours sin­gu­lier, elle s’impose loin des conven­tions, deve­nant l’une des icônes les plus fas­ci­nantes du ciné­ma amé­ri­cain. Le Fes­ti­val de Deau­ville a l’immense pri­vi­lège de l’accueillir cette année en qua­li­té d’invitée d’honneur pour sa 51ᵉ édition.

En 1954, Kim Novak, alors étu­diante en arts à Chi­ca­go, se voit offrir un contrat par Colum­bia Pic­tures lors d’un séjour en Cali­for­nie pour une tour­née en tant que man­ne­quin. Sa car­rière s’envole aus­si­tôt, et elle enchaîne les rôles mar­quants dans des films deve­nus cultes : Pic­nic de Joshua Logan (1955), L’Homme au bras d’or d’Otto Pre­min­ger (1955), La Blonde ou la Rousse de George Sid­ney (1957), L’adorable voi­sine de Richard Quine (1958), Embrasse-moi, idiot de Billy Wil­der (1964) ou encore Le Démon des femmes de Robert Aldrich (1968).

En 1958, elle entre dans la légende avec Sueurs froides d’Alfred Hit­ch­cock. Son inter­pré­ta­tion magis­trale, aux côtés de James Ste­wart, est deve­nue l’une des plus com­men­tées et ana­ly­sées de l’histoire du ciné­ma. Elle devient alors l’actrice la plus ren­table du box-office mon­dial. Pion­nière des droits des femmes, elle est aus­si la pre­mière comé­dienne à fon­der sa propre socié­té de pro­duc­tion, refu­sant de se plier aux dik­tats des stu­dios pour pré­ser­ver sa liber­té artistique.

À rebours des arché­types fémi­nins façon­nés par l’industrie, elle a su impo­ser sa sin­gu­la­ri­té par un jeu ins­tinc­tif et sans arti­fice. Long­temps incom­prise par la cri­tique, sa car­rière est aujourd’hui recon­nue comme celle d’une actrice auda­cieuse et moderne.

Au som­met de sa noto­rié­té, elle fait le choix de quit­ter Hol­ly­wood pour mener une vie loin des pro­jec­teurs. Elle s’installe près de Car­mel, en Cali­for­nie, puis dans l’Oregon. Peintre et poé­tesse, elle consacre sa vie à la créa­tion et voit son œuvre plas­tique saluée par plu­sieurs ins­ti­tu­tions prestigieuses.

Kim Novak occupe une place à part dans le pan­théon du 7ᵉ art. Pour saluer la richesse de son par­cours, le Fes­ti­val de Deau­ville lui remet­tra un Prix d’Honneur le same­di 6 sep­tembre. La céré­mo­nie sera sui­vie de la pro­jec­tion du docu­men­taire inédit Kim Novak’s Ver­ti­go, réa­li­sé par Alexandre O. Phi­lippe, un por­trait intime de cette légende hol­ly­woo­dienne farou­che­ment indépendante.

Plu­sieurs de ses films emblé­ma­tiques seront éga­le­ment pro­je­tés au cours du Festival :

KIM NOVAK’S VERTIGO (USA)
Documentaire d’ Alexandre O. Philippe.

Un por­trait intime d’une légende hol­ly­woo­dienne farou­che­ment indé­pen­dante qui a tout quit­té pour vivre selon ses propres règles, révé­lant un par­cours bou­le­ver­sant et rési­lient autour de l’art, de l’identité et de l’authenticité, à l’ombre de l’un des rôles les plus ico­niques du ciné­ma, celui qu’elle tient dans Sueurs froides d’Al­fred Hitchcock.


L’ADORABLE VOISINE (USA)
Comédie fantastique de Richard Quine, avec Kim Novak, James Stewart, Jack Lemmon…

Gil est une sor­cière qui tombe amou­reuse de Shep, son voi­sin déjà fian­cé. Elle décide alors de lui lan­cer un sort et ce der­nier tombe immé­dia­te­ment amou­reux d’elle.


L’HOMME AU BRAS D’OR (USA)
Drame d’Otto Preminger, avec Kim Novak, Frank Sinatra, Eleonor Parker…

Après un séjour dans un centre de dés­in­toxi­ca­tion, Fran­kie Machine rêve de deve­nir musi­cien de jazz. Mais son épouse pré­fère qu’il gagne sa vie comme croupier.


SUEURS FROIDES (USA)
Thriller d’Alfred Hitchcock, avec James Stewart, Kim Novak, Barbara Bel Geddes…

À San Fran­cis­co, un ancien poli­cier souf­frant d’a­cro­pho­bie est enga­gé pour sur­veiller Made­leine, la jeune épouse d’un ami per­sua­dé qu’elle est la réin­car­na­tion d’une femme décédée.