La Cinémathèque Française à partir du 2 Octobre 2013

A l’occasion du cinquantenaire de la mort de Jean Cocteau, la Cinémathèque Française consacre une exposition au réalisateur de La Belle et la Bête !

 A partir du 2 Octobre, et pour une durée indéterminée, la Galerie des Donateurs de la Cinémathèque accueillera l’exposition « Jean Cocteau et le Cinématographe ».

 Jean Cocteau, de ses premiers amours pour la poésie, Cocteau publia à l’âge de 19 ans son premier recueil de poèmes « La lampe d’Aladin » (1909) qui le fit connaître dans les cercles artistiques de l’époque. Il passera ensuite par le théâtre avant de se consacrer au cinéma. C’est grâce au célèbre mécène le Vicomte de Noailles, que Cocteau signe son premier vrai film, « Le sang d’un poète » en 1930, où il montre les souffrances et obsessions d’un poète. Cocteau s’engage dès alors dans sa carrière de cinéaste réalisateur-scénariste-dialogueur et acteur.

 Entièrement construite à partir des collections de la Cinémathèque, l’exposition dévoile des affiches, extraits de scénarios, correspondances, ouvrages précieux, dessins, photographies de plateau et de tournage. On pourra aussi découvrir des costumes de films dont celui de l’homme-cheval dans le Testament d’Orphée et la robe dessinée par Marcel Escoffier pour La Belle et la Bête.

L’exposition fait aussi référence au Cocteau engagé dans les Festivals de Cinéma. Nous y découvrons l’implication du réalisateur au Festival de Cannes où il fut Président du Jury en 1953 et 1954, puis par la suite, nommé Président d’honneur.

 Associé à cela, la Cinémathèque Française lui consacre une rétrospective du 2 octobre au 22 novembre 2013. L’occasion de redécouvrir les films du réalisateur (Orphée,  La Belle et la Bête, Le Testament d’Orphée) et du dialogueur ou scénariste (Les Dames du Bois de Boulogne, L’Éternel retour).

 Mais ce n’est pas tout ! La Cinémathèque a réunit une large partie des films présentés au Festival du Film Maudit de Biarritz dont Cocteau était le président en 1949, « Le beau film est un accident, un croc-en-jambe au dogme, et ce sont quelques-uns des films qui méprisent les règles, de ces films hérétiques, de ces films maudits dont la Cinémathèque française est le trésor, que nous prétendons défendre »

Autour de l’exposition 

 Conférence-lecture « La Belle et la Bête », Lundi 7 octobre à 19h. Animée par Jean-Marc Lalanne. Lecture par Cindy Rabouan et Bernard Mazzinghi (Compagnie « Les fileurs d’écoute »)

 La Cinémathèque de la Danse, Programme Jean Cocteau et la danse, le Dimanche 6 octobre à 11h30

 La Belle et la Bête de Jean Cocteau en version restaurée en salles depuis le 25 septembre 2013.

Anaïs Ferrah