Dans l’univers de John Wick Ballerina
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Genre : Ciné région
L'Actu
Dans l’univers de John Wick Ballerina
Genre : Action
Pays : USA
Durée : 2h
Réalisateur : Len Wiseman
Genre : Action
Pays : USA
Durée : 2h
Réalisateur : Len Wiseman
Acteurs : Ana de Armas, Ian McShane, Anjelica Huston
La jeune Ballerina a vu son père mourir sous les coups d’une secte secrète, venue la chercher. Elle échappe aux tueurs et n’a plus qu’un but, assouvir sa vengeance en devenant la meilleure des tueuses de la Ruska Roma. Derrière la ballerine se cache une tueuse maitrisant parfaitement les arts les plus mortels. Après des années d’un entraiment intense, l’heure de la vengeance pourrait bien sonner le glas des tueurs de son père. Lors d’une mission, elle est confrontée à une petite fille condamnée à la même histoire. Elle devra tout faire pour la protéger et aider son père, qu’elle était censée éliminer. Eve Macarro n’est pas devenue une âme sensible mais répond à un appel surgi du fond de sa mémoire, la vengeance.
Elle enfreint toutes les règles comme un certain John Wick. Elle n’est pas la version féminine d’un homme parti pour venger la mort d’un chien. Ils sont tous les deux le visage d’un même sentiment, celui de la vengeance. Le Baba Yaga peut compter sur la Kikimora. Ils sont tous les deux portés par un cœur brisé, des souvenirs et un être cher broyé au nom de la règle. Ève devra affronter une organisation de l’ombre qui lui réserve bien des surprises au bout de cette trainée de mort, longue piste de sang qu’elle sème. Pour trouver la vérité, elle devra affronter le passé obscur de sa famille, pour cicatriser les blessures de la petite fille d’autrefois.
La première question qui nous vient à l’esprit est : la saga John Wick perdrait-t-elle de son éclat ? Le dernier volet ressemblait beaucoup à un de ces jeux vidéo, quand chaque boss vous conduit au suivant jusqu'à l'affrontement final interminable. Elle avait pourtant su nous séduire en bâtissant un univers cohérent dans son chaudron de sorcière, un peu de mythologie, une vengeance SPA pour un chiens, des clans hors la loi et leurs maisons de repos comme le continental, des flingues et des arts martiaux pour les bastons, le tout dans un esprit BD débridé.
Eve Macarro, surnommée Ballerina est le double de John Wick. C’est presque le même parcours, celui de la vengeance et la même organisation issue des mafias russes, la Ruska Roma. Côté mythologie, elle est la Kikimora, une sorcière à double visage. Sous son aspect du bien, elle s’occupe du foyer et gare à vous si vous ne savez pas tenir votre maison ! Elle est aussi, en version noire, la créature des marais, moins sympathique, accompagnant souvent le Baba Yaga. Le lien avec John Wick est tout trouvé et se concrétise sur les scènes finales. Elle est à la fois le bien et le mal, la protection et la vengeance.
Côté vengeance, pas de canari, pas de chien mort, mais celle du père. Elle se forme à l’art du ballet et du meurtre avec la directrice, une Anjelica Huston toujours aussi énigmatique et peu sympathique. C’est ce que développe la première partie assez rapidement pour passer à un monde de gnons et de bastos, tout droit sorti des enfers.
Une fois l’esprit du jeu vidéo installé, le joueur n’attend qu’une chose, monter les échelons jusqu’au Boss Final. Le reste rejoint l’esprit du cinéma d’action actuel, grosses torgnoles et petits cerveaux. Le spectateur ne veut pas de réflexion ou si peu sur le monde, le bien et le mal, il s’en fout. Il veut des bagarres en veux-tu en voilà, des valses avec des combats dignes du bolchoï version mafieux. Ballerina n’échappe pas à la règle et offre son pesant de combats à sensation avec, au final, un duel aux lance-flammes aux petits oignons. Pour marquer le passage de flambeau, John Wick fait une ou deux incursions et une ou deux phrases pour guider la novice.
Ana de Arma, découverte dans le dernier James Bond, Mourir peut attendre, excellente en Marylin dans Blonde, reste convaincante, avec une ligne de dialogues un tout petit peu plus étoffée que John Wick. On s’amuse de voir détourner les objets du quotidien comme des patins à glace, armes meurtrières, et toute une série d’objets du foyer qu’apprécierait la Kikimora. L’esprit BD et les ambiances de John Wick sont un peu délaissés au profit du cinéma d’action pur et dur. Anne Parillaud dans un rôle petit mais important, nous ramène à Nikita.
La jeune Ballerina a vu son père mourir sous les coups d’une secte secrète, venue la chercher. Elle échappe aux tueurs et n’a plus qu’un but, assouvir sa vengeance en devenant la meilleure des tueuses de la Ruska Roma. Derrière la ballerine se cache une tueuse maitrisant parfaitement les arts les plus mortels. Après des années d’un entraiment intense, l’heure de la vengeance pourrait bien sonner le glas des tueurs de son père. Lors d’une mission, elle est confrontée à une petite fille condamnée à la même histoire. Elle devra tout faire pour la protéger et aider son père, qu’elle était censée éliminer. Eve Macarro n’est pas devenue une âme sensible mais répond à un appel surgi du fond de sa mémoire, la vengeance.
Elle enfreint toutes les règles comme un certain John Wick. Elle n’est pas la version féminine d’un homme parti pour venger la mort d’un chien. Ils sont tous les deux le visage d’un même sentiment, celui de la vengeance. Le Baba Yaga peut compter sur la Kikimora. Ils sont tous les deux portés par un cœur brisé, des souvenirs et un être cher broyé au nom de la règle. Ève devra affronter une organisation de l’ombre qui lui réserve bien des surprises au bout de cette trainée de mort, longue piste de sang qu’elle sème. Pour trouver la vérité, elle devra affronter le passé obscur de sa famille, pour cicatriser les blessures de la petite fille d’autrefois.
La première question qui nous vient à l’esprit est : la saga John Wick perdrait-t-elle de son éclat ? Le dernier volet ressemblait beaucoup à un de ces jeux vidéo, quand chaque boss vous conduit au suivant jusqu'à l'affrontement final interminable. Elle avait pourtant su nous séduire en bâtissant un univers cohérent dans son chaudron de sorcière, un peu de mythologie, une vengeance SPA pour un chiens, des clans hors la loi et leurs maisons de repos comme le continental, des flingues et des arts martiaux pour les bastons, le tout dans un esprit BD débridé.
Eve Macarro, surnommée Ballerina est le double de John Wick. C’est presque le même parcours, celui de la vengeance et la même organisation issue des mafias russes, la Ruska Roma. Côté mythologie, elle est la Kikimora, une sorcière à double visage. Sous son aspect du bien, elle s’occupe du foyer et gare à vous si vous ne savez pas tenir votre maison ! Elle est aussi, en version noire, la créature des marais, moins sympathique, accompagnant souvent le Baba Yaga. Le lien avec John Wick est tout trouvé et se concrétise sur les scènes finales. Elle est à la fois le bien et le mal, la protection et la vengeance.
Côté vengeance, pas de canari, pas de chien mort, mais celle du père. Elle se forme à l’art du ballet et du meurtre avec la directrice, une Anjelica Huston toujours aussi énigmatique et peu sympathique. C’est ce que développe la première partie assez rapidement pour passer à un monde de gnons et de bastos, tout droit sorti des enfers.
Une fois l’esprit du jeu vidéo installé, le joueur n’attend qu’une chose, monter les échelons jusqu’au Boss Final. Le reste rejoint l’esprit du cinéma d’action actuel, grosses torgnoles et petits cerveaux. Le spectateur ne veut pas de réflexion ou si peu sur le monde, le bien et le mal, il s’en fout. Il veut des bagarres en veux-tu en voilà, des valses avec des combats dignes du bolchoï version mafieux. Ballerina n’échappe pas à la règle et offre son pesant de combats à sensation avec, au final, un duel aux lance-flammes aux petits oignons. Pour marquer le passage de flambeau, John Wick fait une ou deux incursions et une ou deux phrases pour guider la novice.
Ana de Arma, découverte dans le dernier James Bond, Mourir peut attendre, excellente en Marylin dans Blonde, reste convaincante, avec une ligne de dialogues un tout petit peu plus étoffée que John Wick. On s’amuse de voir détourner les objets du quotidien comme des patins à glace, armes meurtrières, et toute une série d’objets du foyer qu’apprécierait la Kikimora. L’esprit BD et les ambiances de John Wick sont un peu délaissés au profit du cinéma d’action pur et dur. Anne Parillaud dans un rôle petit mais important, nous ramène à Nikita.
Gabriel Byrne campe un méchant sans humour et sans charisme. Est-ce que tout cela contribue à faire de cette nouvelle héroïne un échec ? Non. Il faut lui laisser le temps de trouver ses marques, la fin reste ouverte. Il se murmure dans les coulisses qu’un John Wick 5 court comme une légende dans la toundra sibérienne avec Keanu Reeves de retour et peut-être un clin d’œil de Ballerina. Dans l’ensemble, par rapport à la production sans âme actuelle, Ballerina ne nous déçoit pas. Il faudra faire le job vous-mêmes en cherchant, entre les lignes, les références nécessaires au mythe.
Patrick Van Langhenhoven
Fiche technique
Titre original : Ballerina
Titre promotionnel original : From the World of John Wick: Ballerina
Titre promotionnel français : De l'Univers de John Wick : Ballerina
Titre québécois : Ballerine
Titre promotionnel québécois : De l'Univers de John Wick : Ballerine
Réalisation : Len Wiseman
Scénario : Shay Hatten et Emerald Fennell, d'après une histoire de Shay Hatten et d'après les personnages créés par Derek Kolstad
Musique : Marco Beltrami et Anna Drubich
Direction artistique : Helen Strevens et Marie Strnadova
Décors : Philip Ivey
Costumes : Tina Kalivas
Maquillage : Ann Fenton, Ivana Nemcova, Jan Tölg
Coiffure : Ann Fenton, Ivana Nemcova
Photographie : Romain Lacourbas
Son : Petr Cechák, Robert Dufek, Petr Forejt
Montage : Jason Ballantine
Production : Basil Iwanyk, Erica Lee et Chad Stahelski
Production déléguée : Keanu Reeves, Kaley Smalley Romo et Kevan Van Thompson
Sociétés de production : 87Eleven Entertainment, Lionsgate Films, Summit Entertainment et Thunder Road Films
Société de distribution : Lionsgate Films (États-Unis) ; Metropolitan Filmexport (France) ; The Searchers (Belgique) ; Ascot Elite Entertainment Group (Belgique)
Budget : entre 80 et 90 millions $
Pays de production : États-Unis
Langue originale : anglais
Format : couleur
Genre : action, thriller
Durée : 125 minutes
Dates de sortie : 4 juin 2025
Classification : interdit aux moins de 12 ans
Distribution
Ana de Armas (VF : Lutèce Ragueneau) : Eve Macarro
Victoria Comte (VF : Jaynélia Coadou) : Eve, jeune
Ian McShane (VF : Philippe Catoire) : Winston Scott
Keanu Reeves (VF : Jean-Pierre Michaël) : Jardani Jovonovich / John Wick
Lance Reddick (VF : Thierry Desroses) : Charon
Anjelica Huston (VF : Katia Tchenko) : la directrice
Norman Reedus (VF : Emmanuel Karsen) : Daniel Pine
Gabriel Byrne (VF : Gabriel Le Doze) : le chancelier
Abraham Popoola (VF : Baptiste Marc) : Frank
Sharon Duncan-Brewster (VF : Esthèle Dumand) : Nogi
Catalina Sandino Moreno (VF : Laetitia Coryn) : Lena
David Castañeda (VF : Raphaël Cohen) : Javier
Anne Parillaud : la concierge à Prague (version longue)
Juliet Doherty : Tatiana
Patrick Van Langhenhoven
Fiche technique
Titre original : Ballerina
Titre promotionnel original : From the World of John Wick: Ballerina
Titre promotionnel français : De l'Univers de John Wick : Ballerina
Titre québécois : Ballerine
Titre promotionnel québécois : De l'Univers de John Wick : Ballerine
Réalisation : Len Wiseman
Scénario : Shay Hatten et Emerald Fennell, d'après une histoire de Shay Hatten et d'après les personnages créés par Derek Kolstad
Musique : Marco Beltrami et Anna Drubich
Direction artistique : Helen Strevens et Marie Strnadova
Décors : Philip Ivey
Costumes : Tina Kalivas
Maquillage : Ann Fenton, Ivana Nemcova, Jan Tölg
Coiffure : Ann Fenton, Ivana Nemcova
Photographie : Romain Lacourbas
Son : Petr Cechák, Robert Dufek, Petr Forejt
Montage : Jason Ballantine
Production : Basil Iwanyk, Erica Lee et Chad Stahelski
Production déléguée : Keanu Reeves, Kaley Smalley Romo et Kevan Van Thompson
Sociétés de production : 87Eleven Entertainment, Lionsgate Films, Summit Entertainment et Thunder Road Films
Société de distribution : Lionsgate Films (États-Unis) ; Metropolitan Filmexport (France) ; The Searchers (Belgique) ; Ascot Elite Entertainment Group (Belgique)
Budget : entre 80 et 90 millions $
Pays de production : États-Unis
Langue originale : anglais
Format : couleur
Genre : action, thriller
Durée : 125 minutes
Dates de sortie : 4 juin 2025
Classification : interdit aux moins de 12 ans
Distribution
Ana de Armas (VF : Lutèce Ragueneau) : Eve Macarro
Victoria Comte (VF : Jaynélia Coadou) : Eve, jeune
Ian McShane (VF : Philippe Catoire) : Winston Scott
Keanu Reeves (VF : Jean-Pierre Michaël) : Jardani Jovonovich / John Wick
Lance Reddick (VF : Thierry Desroses) : Charon
Anjelica Huston (VF : Katia Tchenko) : la directrice
Norman Reedus (VF : Emmanuel Karsen) : Daniel Pine
Gabriel Byrne (VF : Gabriel Le Doze) : le chancelier
Abraham Popoola (VF : Baptiste Marc) : Frank
Sharon Duncan-Brewster (VF : Esthèle Dumand) : Nogi
Catalina Sandino Moreno (VF : Laetitia Coryn) : Lena
David Castañeda (VF : Raphaël Cohen) : Javier
Anne Parillaud : la concierge à Prague (version longue)
Juliet Doherty : Tatiana
