Dangerous Animals
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Genre : Ciné région
L'Actu
Dangerous Animals
Genre : Horreur
Pays : Australie
Durée : 1h38
Réalisateur : Sean Byrne
Genre : Horreur
Pays : Australie
Durée : 1h38
Réalisateur : Sean Byrne
Acteurs : Jai Courtney, Hassie Harrison, Josh Heuston
Ça commence par des sensations fortes garanties, des belles gueules de requins réclamant leur dîner. La petite surfeuse qui n’a pas froid aux yeux croise un petit gars qui veut la pécho. Tout est en place pour une romance au bord de l’océan. Il ne manque plus que le méchant de l’histoire, un mec qui a une dent, de requin peut-être, contre la terre entière. Dans l’esprit des contes, les jeunes filles ne devraient jamais se promener seules la nuit. La belle se retrouve prisonnière, en pleine mer, d’un marin collectionnant de drôles de trophées.
Un sérial killer d’un genre particulier, amoureux des requins et réalisateur de films d’horreur en live, à ses heures perdues. Vous l’avez deviné, la petite ne sera pas à la fête. Le mécréant ignore que cette fille-là, possède un sacré caractère. Comme à la pêche au marlin, la prise ne sera pas facile. Comme le dit notre marin : « même si le poisson est malin, il a beau lutter, il finit toujours par mourir. » Tout dépend de la morale du conte !
Ce genre de films, comme les comédies romantiques, repose sur des codes bien stéréotypés. Des gentils touristes et un marin buriné, aux abords sympathiques, qui se révèle être un monstre. Nous avons le tueur. Il nous faut une victime de choix, une petite blondinette un peu naïve ou une brune qui ne se laisse pas faire. Nous rajouterons une partition musicale qui a du punch, le surf, et quelques requins affamés. Vous pensez que c’est un film pour l’été, calibré comme ces slashers avec les jeunes filles au bord du lac autour d’un feu de camp.
Le cinéma australien ne fait pas dans la dentelle et choisit souvent les chemins de la violence pour jouer des codes du genre. Le film se transforme rapidement en un survival avec de nombreux rebondissements qui ne manquent pas de nous entraîner dans une spirale infernale. Dangerous Animals n’est pas la énième version du méchant requin aux dents longues, Les dents de la mer, En eaux troubles, Instinct de survie, Peur bleue et bien d'autres. C’est avant tout le conflit entre un type vicieux, un tueur d’un nouveau genre, et une jeune fille qui n’a plus rien à perdre que sa vie.
Il y a comme un soupçon de conte dans cette histoire. Des personnages peu épais, mais suffisamment pour nous tenir en haleine. L’objectif est de nous surprendre pour dans, ce huis- clos marin, garder une tension vivace jusqu’au dénouement final. C’est un regard sur une masculinité toxique et une féminité qui ne se laisse pas faire, à l'image de notre époque. Nous pouvons lire entre les lignes le combat des mouvements féministes qui, à l’image de notre héroïne, n’acceptent plus ces mâles violents au sourire charmeur.
C’est aussi celui du bien contre le mal, avec deux figures iconiques, la jeune rebelle et le diable sorti de sa boîte, chacun cachant bien son jeu. Pour obtenir un maximum de sensations fortes, l’équipe utilise des vraies images de requins modifiées grâce aux effets spéciaux. En conclusion, voici un film d’horreur qui ne trompe pas son public en singeant ses pairs, mais nous offre un beau moment de frayeur en pleine canicule. Il ne vous reste plus qu’à vous laisser porter sur la vague de l’horreur garantie, au pays des surfeurs et des requins.
Patrick Van Langhenhoven
Fiche technique
Titre original : Dangerous Animals
Titre québécois : Prédateurs en eaux troubles
Réalisation : Sean Byrne
Scénario : Nick Lepard
Musique : Michael Yezerski
Direction artistique :
Décors : Pete Baxter
Costumes : Marion Boyce
Photographie : Shelley Farthing-Dawe
Montage : Kasra Rassoulzadegan
Production : Chris Ferguson, Brian Kavanaugh-Jones, Mickey Liddell, Troy Lum, Andrew Mason, Pete Shilaimon, Marlaina Mah, Giorgia Stawaruk, Jacob Yakob et Joseph Yakob
Producteurs délégués : Michael Glassman, Mehrdod Heydari
Sociétés de production : LD Entertainment, Brouhaha Entertainment, Range Media Partners et Oddfellows Entertainment
Sociétés de distribution : IFC Films / Shudder (États-Unis), Kismet Movies (Australie), The Jokers Films (France)
Pays de production : Australie, États-Unis
Langue originale : anglais
Format : couleur
Genre : horreur, survie, thriller
Durée : 98 minutes
Dates de sortie[2] : 17 mai 2025 (Festival de Cannes) 23 juillet 2025
Classification : Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement
Distribution
Hassie Harrison (VF : Kelly Marot) : Zephyr
Josh Heuston (VF : Gauthier Battoue) : Moses
Jai Courtney (VF : Jérémie Covillault) : Tucker
Ella Newton : Heather
Liam Greinke : Greg
Rob Carlton : Dave
Ça commence par des sensations fortes garanties, des belles gueules de requins réclamant leur dîner. La petite surfeuse qui n’a pas froid aux yeux croise un petit gars qui veut la pécho. Tout est en place pour une romance au bord de l’océan. Il ne manque plus que le méchant de l’histoire, un mec qui a une dent, de requin peut-être, contre la terre entière. Dans l’esprit des contes, les jeunes filles ne devraient jamais se promener seules la nuit. La belle se retrouve prisonnière, en pleine mer, d’un marin collectionnant de drôles de trophées.
Un sérial killer d’un genre particulier, amoureux des requins et réalisateur de films d’horreur en live, à ses heures perdues. Vous l’avez deviné, la petite ne sera pas à la fête. Le mécréant ignore que cette fille-là, possède un sacré caractère. Comme à la pêche au marlin, la prise ne sera pas facile. Comme le dit notre marin : « même si le poisson est malin, il a beau lutter, il finit toujours par mourir. » Tout dépend de la morale du conte !
Ce genre de films, comme les comédies romantiques, repose sur des codes bien stéréotypés. Des gentils touristes et un marin buriné, aux abords sympathiques, qui se révèle être un monstre. Nous avons le tueur. Il nous faut une victime de choix, une petite blondinette un peu naïve ou une brune qui ne se laisse pas faire. Nous rajouterons une partition musicale qui a du punch, le surf, et quelques requins affamés. Vous pensez que c’est un film pour l’été, calibré comme ces slashers avec les jeunes filles au bord du lac autour d’un feu de camp.
Le cinéma australien ne fait pas dans la dentelle et choisit souvent les chemins de la violence pour jouer des codes du genre. Le film se transforme rapidement en un survival avec de nombreux rebondissements qui ne manquent pas de nous entraîner dans une spirale infernale. Dangerous Animals n’est pas la énième version du méchant requin aux dents longues, Les dents de la mer, En eaux troubles, Instinct de survie, Peur bleue et bien d'autres. C’est avant tout le conflit entre un type vicieux, un tueur d’un nouveau genre, et une jeune fille qui n’a plus rien à perdre que sa vie.
Il y a comme un soupçon de conte dans cette histoire. Des personnages peu épais, mais suffisamment pour nous tenir en haleine. L’objectif est de nous surprendre pour dans, ce huis- clos marin, garder une tension vivace jusqu’au dénouement final. C’est un regard sur une masculinité toxique et une féminité qui ne se laisse pas faire, à l'image de notre époque. Nous pouvons lire entre les lignes le combat des mouvements féministes qui, à l’image de notre héroïne, n’acceptent plus ces mâles violents au sourire charmeur.
C’est aussi celui du bien contre le mal, avec deux figures iconiques, la jeune rebelle et le diable sorti de sa boîte, chacun cachant bien son jeu. Pour obtenir un maximum de sensations fortes, l’équipe utilise des vraies images de requins modifiées grâce aux effets spéciaux. En conclusion, voici un film d’horreur qui ne trompe pas son public en singeant ses pairs, mais nous offre un beau moment de frayeur en pleine canicule. Il ne vous reste plus qu’à vous laisser porter sur la vague de l’horreur garantie, au pays des surfeurs et des requins.
Patrick Van Langhenhoven
Fiche technique
Titre original : Dangerous Animals
Titre québécois : Prédateurs en eaux troubles
Réalisation : Sean Byrne
Scénario : Nick Lepard
Musique : Michael Yezerski
Direction artistique :
Décors : Pete Baxter
Costumes : Marion Boyce
Photographie : Shelley Farthing-Dawe
Montage : Kasra Rassoulzadegan
Production : Chris Ferguson, Brian Kavanaugh-Jones, Mickey Liddell, Troy Lum, Andrew Mason, Pete Shilaimon, Marlaina Mah, Giorgia Stawaruk, Jacob Yakob et Joseph Yakob
Producteurs délégués : Michael Glassman, Mehrdod Heydari
Sociétés de production : LD Entertainment, Brouhaha Entertainment, Range Media Partners et Oddfellows Entertainment
Sociétés de distribution : IFC Films / Shudder (États-Unis), Kismet Movies (Australie), The Jokers Films (France)
Pays de production : Australie, États-Unis
Langue originale : anglais
Format : couleur
Genre : horreur, survie, thriller
Durée : 98 minutes
Dates de sortie[2] : 17 mai 2025 (Festival de Cannes) 23 juillet 2025
Classification : Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement
Distribution
Hassie Harrison (VF : Kelly Marot) : Zephyr
Josh Heuston (VF : Gauthier Battoue) : Moses
Jai Courtney (VF : Jérémie Covillault) : Tucker
Ella Newton : Heather
Liam Greinke : Greg
Rob Carlton : Dave
