Carnet de Festival 1 Reims Polar
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Genre : Ciné région
L'Actu
Il est revenu, avec les hirondelles ! Le festival international du film policier N°5. Et il était attendu. On mesure à la longueur des files d’attente sa popularité croissante. L’occasion de papoter avec les voisins de devant ou derrière, et même de se faire des copains de salle. En effet, chacun a sa place de prédilection, plutôt devant, ou au fond, en bord d’allée ou complètement au milieu… On peut passer une demi-journée entière avec le/la même « partenaire », en tout bien tout honneur bien sûr !
La programmation me direz-vous ? Très variée bien sûr. Le terme « policier » permet une déclinaison à l’infini, laissant le champ libre aux réalisateurs pour traiter une infinité de sujets sous-jacents.
Ainsi, le milieu des narcos est abordé dans le très panoramique King Ivory (USA John Swab). Un film qui fait penser à la série The Wire de David Simon tant nous sommes près de l’enquête, du documentaire. La pénétration du fentanyl sur le marché rebat toutes les cartes et nous sommes en pleine immersion avec ce propos effarant : « Ce n’est pas parce que c’est moins cher à produire que l’héroïne que cette drogue se répand, c’est parce que c’est à la mode. Et les jeunes veulent de la nouveauté. Si les cartels veulent faire du business, il faut capter la jeunesse, une clientèle à fidéliser ».
Autre film près du réel : Lettres siciliennes (Italie et France Fabio Grassadonia et Antonio Piazza) Là aussi, il est question de transmission et de survie. Quand un ancien homme politique sort de prison pour collusion avec la mafia, il est tenu en laisse par les services secrets pour faire tomber son filleul. Cette fois, les réalisateurs nous donnent une indication très intéressante : « Dans ce film, la réalité est un point de départ, pas une destination ». Ils étaient présents et nous avons assisté à une « Roland Garros », la présentation en traduction simultanée par l’animateur dédié, le Nelson Monfort du festival !
Master Class, hommages, rétrospectives sont au programme. Et même une Carte Blanche signée Philippe Mille, fraichement étoilé du guide Michelin, qui a proposé… Le Menu (Royaume-Uni et USA Mark Mylod)
Mais laissons le festival avancer pour d’autres impressions…
Françoise Poul
La programmation me direz-vous ? Très variée bien sûr. Le terme « policier » permet une déclinaison à l’infini, laissant le champ libre aux réalisateurs pour traiter une infinité de sujets sous-jacents.
Ainsi, le milieu des narcos est abordé dans le très panoramique King Ivory (USA John Swab). Un film qui fait penser à la série The Wire de David Simon tant nous sommes près de l’enquête, du documentaire. La pénétration du fentanyl sur le marché rebat toutes les cartes et nous sommes en pleine immersion avec ce propos effarant : « Ce n’est pas parce que c’est moins cher à produire que l’héroïne que cette drogue se répand, c’est parce que c’est à la mode. Et les jeunes veulent de la nouveauté. Si les cartels veulent faire du business, il faut capter la jeunesse, une clientèle à fidéliser ».
Autre film près du réel : Lettres siciliennes (Italie et France Fabio Grassadonia et Antonio Piazza) Là aussi, il est question de transmission et de survie. Quand un ancien homme politique sort de prison pour collusion avec la mafia, il est tenu en laisse par les services secrets pour faire tomber son filleul. Cette fois, les réalisateurs nous donnent une indication très intéressante : « Dans ce film, la réalité est un point de départ, pas une destination ». Ils étaient présents et nous avons assisté à une « Roland Garros », la présentation en traduction simultanée par l’animateur dédié, le Nelson Monfort du festival !
Master Class, hommages, rétrospectives sont au programme. Et même une Carte Blanche signée Philippe Mille, fraichement étoilé du guide Michelin, qui a proposé… Le Menu (Royaume-Uni et USA Mark Mylod)
Mais laissons le festival avancer pour d’autres impressions…
Françoise Poul
