La guerre, le monde de l’art et le sport sont les principales thématiques abordées dans le cadre des « Docs de l’Oncle Sam ». En marge de la compétition et des avant-premières, cette section du Festival met en lumière des documentaires américains de tous horizons et vient de souffler l’an passé ses 10 bougies. Cette année, cinq films sont au programme :

 -       « Last days in Vietnam », de Rory Kennedy, est une plongée au cœur de cette guerre, véritable bourbier pour les forces américaines. Le film focalise son sujet sur l’héroïsme de soldats qui ont tenté le tout pour le tout afin de sauver le plus de sud vietnamiens de cet enfer, lors de la chute de Saigon.

-        -       « Life itself », de Steve James, brosse le portrait de l’une des personnalités les plus influentes du monde dans le milieu culturel U.S. : Roger Ebert, critique cinéma et chroniqueur social. Prix Pulitzer en 1975.

--       « National Gallery », de Frederick Wiseman, emmène le spectateur à l’intérieur de l’un des plus grands musées de peinture au monde : le National Gallery de Londres, à travers notamment les personnes qui y travaillent et le visitent, avec en filigrane une réflexion sur la peinture et le cinéma.

-        -       « Red Army », de Gabe Polsky, ou la grandeur et la décadence d’une équipe soviétique légendaire de hockey sur glace à l’image du pays qui l’abrite.

-        -       « The Go Go Boys », de Hilla Medalia, retrace la carrière sous la bannière cinématographique de deux cousins israéliens : Menahem Golan et Yoram Globus. Ils sont les fondateurs de la société de production indépendante la plus puissante du monde : Cannon Films. Leur personnalité opposée était autant une force, mais aussi une faiblesse entraînant leur chute. Leur surnom était les « Go Go Boys ».

                                                                                             Michel Haumont