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affiche 20e Rendez-vous du cinéma italien 2/2

20e Rendez-vous du cinéma italien 2/2

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Genre : Festival Cinéma

L'Actu

Qu’il est étrange de s’appeler Federico, Ettore Scola (2013) : Le film, basé sur les souvenirs personnels d’Ettore Scola, se concentre sur les premières années de la carrière du Maestro : arrivée à Rome, débuts comme dessinateur à la revue satirique Marc’Aurelio, premier contact avec le cinéma comme scénariste. Un film fait de souvenirs, de fragments, reconstruits et tournés à Cinecittà, alternant avec des archives.

Vendredi 6 à 16h15, lundi 9 à 18h30

L’homme qui viendra, Giorgio Diritti (2009), avec Alba Rohrwacher, Maya Sansa, Greta Zuccheri : Martina, huit ans, fille unique d’une famille de paysans, vit à Monte Sole. Elle ne parle plus depuis la mort de son petit frère. Sa mère est enceinte et Martina vit dans l’attente de la naissance. Dans la nuit du 28 au 29 septembre 1944, l’enfant voit le jour, alors que les SS se livrent dans la région aux massacres de Marzabotto, l’Oradour-sur-Glane italien.

Mercredi 4 à 15h45, samedi 7 à 13h45

Les opportunistes, Paolo Virzi (2014), avec Valeria Bruni Tedeschi, Valeria Golino, Luigi Lo Cascio, Fabrizio Bentivoglio, Fabrizio Gifuni : Dino Ossola, médiocre agent immobilier, place de secrets espoirs dans l’amitié que lui voue Giovanni Bernaschi, spéculateur de haut vol et père de Massimiliano, fiancé à sa fille. Au cours du repas de gala de l’école privée que fréquentent les jeunes gens, Dino et sa compagne sont à la table des Bernaschi. A la fin de la soirée, on apprend qu’un serveur a été victime d’un pirate de la route. La police mène l’enquête en même temps que les personnages.

Jeudi 5 à 18h, dimanche 8 à 16h

Nos enfants, Ivano De Matteo (2014), avec Giovanna Mezzogiorno, Barbora Bobulova, Alessandro Gassman, Luigi Lo Cascio : Deux frères que tout oppose se retrouvent régulièrement dans un restaurant avec leurs épouses respectives. Ils y parlent de cinéma, de recettes, de vins, tandis que leurs deux enfants vivent leur existence d’adolescents gâtés. Une nuit, une caméra de surveillance filme une scène atroce dans laquelle il semble bien que leurs enfants soient impliqués. Que vont-ils faire ?

Jeudi 5 à 16h, vendredi 6 à 18h15

Comme le vent, Marco Simon Puccioni (2014), avec Valeria Golino, Filippo Timi : Armidia Miserere a été l’une des premières femmes en Italie à diriger une prison. Elle a imposé son autorité en veillant à faire respecter les droits des détenus. Elle aspire aussi à une vie familiale. Son existence bascule le jour où son compagnon se fait assassiner par la mafia.  Elle accepte alors la direction de prisons parmi les plus dures du pays.

Samedi 7 à 20h30, dimanche 8 à 18h10

Au nom du peuple italien, Dino Risi (1971), avec Vittorio Gassman, Ugo Tognazzi : Le juge Bonifazi est un honnête magistrat qui a perdu ses illusions. Avec une conception très personnelle de la justice, il lutte contre les hommes d’affaires sans scrupules, les pollueurs, les prévaricateurs. La mort d’une call-girl l’amène à interroger un riche industriel qui représente tout ce qu’il déteste. Il s’acharne alors à prouver que celui-ci a assassiné la jeune fille.

Mercredi 4 à 20h30, mardi 10 à 13h45

Je voyage seule, Maria Sole Tognazzi (2014), avec Margherita Buy, Stefano Accorsi : Irene a 40 ans. Célibataire, elle exerce un travail de rêve : elle est l’invitée surprise des hôtels de luxe, celle qui note et juge incognito la qualité des services. En dehors de son travail, il y a sa sœur, mariée et mère de famille et son ex Andrea, son éternel ami. Elle se sent libre et privilégiée mais un événement va remettre en question ses certitudes.

Vendredi 6 à 20h30, lundi 9 à 13h45

Miele, Valeria Golino (2013), avec Jasmine Trinca, Carlo Cecchi : Irene vit dans une maison non loin de Rome. Ses proches la croient étudiante en médecine à Padoue. En réalité, sous le nom de code de Miele, elle aide clandestinement des malades en phase terminale à mourir dignement. Mais un jour, un fringant septuagénaire qui veut mettre fin à ses jours la contacte. Comment va-t-elle réagir ?

Jeudi 5 à 20h30, mardi à 15h50

Les Merveilles, Alice Rohrwacher (2014, Cannes, grand Prix du jury), avec Maria Alexandra Lungu, Alba Rohrwacher, Monica Bellucci, Sam Louwyk avant-première et clôture, mardi 10 février à 20h : Gelsomina vit avec ses parents et ses sœurs dans une ferme délabrée où l’on produit du miel. Le père a coupé les ponts avec la civilisation urbaine et la famille vit en marge de la société. Les règles familiales vont être mises à mal par les normes d’hygiène européennes, l’accueil d’un jeune délinquant et le tournage d’un jeu télévisé qui fait l’apologie du consumérisme.

Et à la médiathèque Jean Falala, du 27 janvier au 1er mars : expositions de photos de plateaux

Âmes soeurs. Actrices italiennes sur le tournage et Je voyage seule. Le tournage et ses environs Sous la direction d’Antonio Maraldi

                               

L’exposition photographique“Âmes soeurs”, présente une quarantaine de photos dédiées aux actrices engagées dans le tournage de films italiens des dix dernières années. Une mosaïque de visages et de corps, qui témoigne, au-delà de l’indubitable beauté des protagonistes, d’une profession qui n’est pas faite que de glamour.

Sur le tournage de son dernier film, Je voyage seule, Maria Sole Tognazzi, avec son téléphone portable, a pris des photos de comédiens et de techniciens mais aussi de lieux dans lesquels s’est déroulé le tournage. Vingt clichés privilégiant la spontanéité du moyen utilisé ou retravaillés à l’aide d’une application de retouche de l’image.