La belle endormie (2012) de Marco Bellochio, avec Toni Servillo, Alba Rohrwacher, Maya Sansa, Isabelle Huppert : Février 2009 : l’Italie se divise sur le sort d’Eluana, dans le coma depuis 17 ans. Son père vient d’obtenir le droit de débrancher le système qui la maintient en vie. Mais le gouvernement tente de faire voter une loi qui l’interdirait. Le sénateur Beffardi est dans le doute : doit-il voter la loi voulue par sa majorité ? Devant la clinique d’Udine, deux jeunesses s’affrontent, l’une incarnée par Maria, la fille du sénateur, qui réclame que la vie d’Eluana se prolonge, l’autre par Roberto qui se bat pour le droit à une mort digne.

Et pour explorer encore plus le cinéma italien contemporain, en ouverture et en clôture du 19^ème Rendez-vous, deux avant-premières :

 Mardi 28 janvier à 20h, Viva la libertà de Roberto Andò (2013),  avec Toni Servillo, Valerio Mastandrea, Valeria Bruni-Tedeschi, Anna Bonaiuto Annecy cinéma italien 2013 prix Sergio Leone, Festival du cinéma italien d’Ajaccio  2013 prix du jury :

Enrico Oliveri, secrétaire général du principal parti d’opposition, contesté dans sa propre formation, décide de s’accorder une pause et disparaît à Paris chez son ancienne maîtresse. Andrea Bottini, son fidèle collaborateur, trouve une solution pour donner le change : Enrico a un frère jumeau, brillant philosophe atteint d’une dépression bipolaire, tout juste sorti  d’une clinique psychiatrique.  Andrea lui propose de remplacer son frère sur la scène politique. Giovanni, amusé, accepte le marché…

Mardi 4 février à 20h, Anni felici (2013) de Daniele Luchetti, le réalisateur de Mon frère est fils unique et de La nostra vita, avec Kim Rossi Stuart, Micaela Ramazzotti, Samuel Garofalo: Guido, peintre et sculpteur, se veut un des représentants du nouvel art conceptuel. Il est marié à Serena, fille de commerçants fortunés. Pendant la journée, il transgresse les conventions sociales, modelant des corps féminins avec les techniques imposées par l’avant-garde. Le soir, il donne des leçons d’art à ses deux fils, de 5 et 10 ans, Paolo et Dario. Ce dernier, armé d’une caméra super8, filme les joies et les douleurs de la vie familiale. Rétrospectivement, ces années difficiles, reconstruites et transfigurées par la mémoire, deviennent l’histoire mythologique de sa famille : les années heureuses.

Ainsi que le déclarait Dino Risi  dans Filmcritica en mai 1982 : « La comédie est un genre qui ne mourra jamais. Comme la tragédie, la farce ; je ne crois pas que l’on puisse donner un temps, un âge à la comédie. Il y a peut-être des temps qui sont davantage de comédie et d’autres qui sont plus de tragédie, mais la comédie comme genre est pérenne, elle est sans doute éternelle. ». La jeunesse également.

 Parallèlement à ce 19^ème Rendez-vous, une exposition de photographies de plateaux du cinéma italien se tiendra à la médiathèque Jean Falala, face à la cathédrale, du 25 janvier au 2 mars 2014. Imaginée par Antonio Maraldi responsable du Centro Cinema Città di Cesena (Emilie-Romagne), elle a pour titre Villegiatura e vacanze nel cinema italiano, 1949-2011 (Villégiature et vacances dans le cinéma italien, 1949-2011), et sera accompagnée, dans l’auditorium de la médiathèque, du 4 janvier au 6 février, d’un cycle de projections, Regards sur l’Italie dont l’entrée sera libre (L’argent de la vieille, Luigi Comencini, 1972 ; Eté violent, Valerio Zurlini, 1959 ; Guendalina, Alberto Lattuada, 1956 ; La prima cosa bella, Paolo Virzi, 2011 ; Les monstres, Dino Risi, 1963 ; Le premier qui l’a dit, Ferzan Ozpetek, 2010 ; Le fanfaron, Dino Risi, 1962 ; Vittorio raconte Gassman, une vie d’acteur, documentaire, Giancarlo Scharchilli, 2010) . A noter également, le samedi 22 février à 18h30 à la médiathèque, un concert du groupe de musique de chambre Camerata Champagne, Musiciens en villégiature.

Alain Claudot, comité de jumelage Reims-Florence