Horizons Lointains
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Genre : Festival Cinéma
L'Actu
Horizons Lointains
Genre : Western
Pays : USA
Durée : 1h48
Réalisateur : Rudolph Maté
Acteurs : Charlton Heston, Fred MacMurray, Donna Reed
Le capitaine Lewis s’apprête à déclarer sa flamme à Julia, la fille du sénateur Hancock. Comble du bonheur, son vieil ami Clark est de passage. La belle devra patienter. Napoléon vient de vendre la Louisiane au président Thomas Jefferson. Il propose à Lewis de monter une expédition dans les nouveaux territoires en poussant jusqu’à l’océan Pacifique. Lewis connaît déjà le nom de son second, son ami Clark. La belle Julia s’éprend de Clark, avec un mariage en vue. Lewis, beau joueur, accepte ce coup du sort et voilà nos deux hommes remontant le Missouri.
Il délivre Sacajawea, une jeune Shoshone, prisonnière d'une autre tribu. Elle devient leur guide sur ces territoires inconnus. Ils devront affronter la nature sauvage, des Indiens peu amicaux et bien d'autres dangers. C’est une terre pleine de promesses qu’ils devront partager avec les populations locales. William Clark, malgré sa promesse, en pince pour la jeune Sacajawea promise à un trappeur français, Charbonneau. L’expédition n’avait pas besoin de ces tensions, risquant de plus de la compromettre, d’autant que Julia décide de se battre pour garder son beau lieutenant.
Rudolph Maté commence sa carrière en Europe comme chef-opérateur prestigieux. On lui doit le travail remarquable sur La Passion de Jeanne d'Arc sous la direction de Carl Theodor Dreyer. Il s’exile aux Etats-Unis en 1935, poursuivant sa carrière avec des films mythiques comme Gilda de Charles Vidor avec Rita Hayworth en1946, Elle et lui de Leo McCarey en 1939, La Dame de Shangai d’Orson Welles, etc. Il se tourne vers la réalisation en 1947 avec quelques films mémorables Mort à l'arrivée en1950, Midi, gare centrale, Le Choc des mondes en 1951. Pour le reste, on compte de nombreux films honorables comme Horizons Lointains. Il faut faire un voyage en arrière à une époque qui, heureusement, a bien évolué dans ces mentalités. En 1952, Howard Hawks s’empare de la thématique avec un souffle beaucoup plus épique dans La captive aux yeux clairs avec Kirk Douglas.
Il ne faut pourtant pas bouder notre plaisir face à ce voyage au cœur des nouveaux territoires déployant ses paysages magnifiques, qui nous font encore rêver. Il faut reconnaître que peu de westerns comme La conquête de l’ouest bénéficient d’un budget conséquent pour leur ambition. Le souffle de l’aventure et les péripéties ne manquent pas de nous dépayser, nous ramenant à la nostalgie de nos jeunes années nourries par le western. Le film est moins convaincant dans son histoire d’amour, et ses Indiens un peu trop blancs. Il reprend les thématiques machos de l’époque, de la colonisation, assez manichéenne. Il appartient à la période du gentil Indien qui aide ces pauvres Blancs à conquérir son pays.
Plus tard, il prendra des couleurs plus réalistes, avec de nombreux acteurs amérindiens et des réalisateurs plus proches de la vérité. La première partie est plutôt convaincante, dans l’esprit du cinéma de l’époque. Il pèche par certains côtés, comme la pauvre Donna Reed au maquillage grotesque. Il sert à mettre en avant le jeune Charlton Heston que l’on retrouvera dans d’autres films historiques beaucoup plus inspirés. Pour le reste, rien à redire, sur les paysages aux couleurs flamboyantes que Rudolph Maté met en évidence. Quant à la vérité historique, Hollywood l’arrange à sa façon. Il faut se laisser porter dans un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, avec la nostalgie du passé nous rappelant que le temps qui passe ne nous arrange guère.
Genre : Western
Pays : USA
Durée : 1h48
Réalisateur : Rudolph Maté
Acteurs : Charlton Heston, Fred MacMurray, Donna Reed
Le capitaine Lewis s’apprête à déclarer sa flamme à Julia, la fille du sénateur Hancock. Comble du bonheur, son vieil ami Clark est de passage. La belle devra patienter. Napoléon vient de vendre la Louisiane au président Thomas Jefferson. Il propose à Lewis de monter une expédition dans les nouveaux territoires en poussant jusqu’à l’océan Pacifique. Lewis connaît déjà le nom de son second, son ami Clark. La belle Julia s’éprend de Clark, avec un mariage en vue. Lewis, beau joueur, accepte ce coup du sort et voilà nos deux hommes remontant le Missouri.
Il délivre Sacajawea, une jeune Shoshone, prisonnière d'une autre tribu. Elle devient leur guide sur ces territoires inconnus. Ils devront affronter la nature sauvage, des Indiens peu amicaux et bien d'autres dangers. C’est une terre pleine de promesses qu’ils devront partager avec les populations locales. William Clark, malgré sa promesse, en pince pour la jeune Sacajawea promise à un trappeur français, Charbonneau. L’expédition n’avait pas besoin de ces tensions, risquant de plus de la compromettre, d’autant que Julia décide de se battre pour garder son beau lieutenant.
Rudolph Maté commence sa carrière en Europe comme chef-opérateur prestigieux. On lui doit le travail remarquable sur La Passion de Jeanne d'Arc sous la direction de Carl Theodor Dreyer. Il s’exile aux Etats-Unis en 1935, poursuivant sa carrière avec des films mythiques comme Gilda de Charles Vidor avec Rita Hayworth en1946, Elle et lui de Leo McCarey en 1939, La Dame de Shangai d’Orson Welles, etc. Il se tourne vers la réalisation en 1947 avec quelques films mémorables Mort à l'arrivée en1950, Midi, gare centrale, Le Choc des mondes en 1951. Pour le reste, on compte de nombreux films honorables comme Horizons Lointains. Il faut faire un voyage en arrière à une époque qui, heureusement, a bien évolué dans ces mentalités. En 1952, Howard Hawks s’empare de la thématique avec un souffle beaucoup plus épique dans La captive aux yeux clairs avec Kirk Douglas.
Il ne faut pourtant pas bouder notre plaisir face à ce voyage au cœur des nouveaux territoires déployant ses paysages magnifiques, qui nous font encore rêver. Il faut reconnaître que peu de westerns comme La conquête de l’ouest bénéficient d’un budget conséquent pour leur ambition. Le souffle de l’aventure et les péripéties ne manquent pas de nous dépayser, nous ramenant à la nostalgie de nos jeunes années nourries par le western. Le film est moins convaincant dans son histoire d’amour, et ses Indiens un peu trop blancs. Il reprend les thématiques machos de l’époque, de la colonisation, assez manichéenne. Il appartient à la période du gentil Indien qui aide ces pauvres Blancs à conquérir son pays.
Plus tard, il prendra des couleurs plus réalistes, avec de nombreux acteurs amérindiens et des réalisateurs plus proches de la vérité. La première partie est plutôt convaincante, dans l’esprit du cinéma de l’époque. Il pèche par certains côtés, comme la pauvre Donna Reed au maquillage grotesque. Il sert à mettre en avant le jeune Charlton Heston que l’on retrouvera dans d’autres films historiques beaucoup plus inspirés. Pour le reste, rien à redire, sur les paysages aux couleurs flamboyantes que Rudolph Maté met en évidence. Quant à la vérité historique, Hollywood l’arrange à sa façon. Il faut se laisser porter dans un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, avec la nostalgie du passé nous rappelant que le temps qui passe ne nous arrange guère.
Patrick Van Langhenhoven
DVD
Distributeur : Sidonis
Vidéo : 16/9 - 1.85:1
DVD
Distributeur : Sidonis
Vidéo : 16/9 - 1.85:1
Son : Dolby Français, Anglais 2.0 mono
Sous titres : Français
Bonus :
Présentation de Jean-François Giré
Bonus :
Présentation de Jean-François Giré
Fred MacMurray par Bertarnd Tavernier
Fiche technique
Titre original : The Far Horizons
Titre français : Horizons lointains
Réalisation : Rudolph Maté
Scénario : Winston Miller et Edmund H. North d'après le roman Sacajawea of the Shoshones, de Della Gould Emmons
Distribution : Paramount Pictures
Production : William Pine et William C. Thomas
Photographie : Daniel L. Fapp, A.S.C. et William Williams
Décors : Sam Comer, A.C.S. et Otto Siegel
Montage : Frank Bracht, A.C.E.
Conseillé couleur pour Technicolor: Richard Mueller
Costumes : Edith Head
Musique : Hans J. Salter
Direction artistique : Hal Perera, A.S.C. et Earl Hedrick
Format : couleur par Technicolor et VistaVision- 35 mm - 1.85:1 - son : Mono (Western Electric Recording)
Genre : aventure historiques
Durée : 108 min
Dates de sortie :10 février 1956
Dates de Sortie vidéo :
Distribution
Fred MacMurray (VF : Pierre Leproux) : capitaine Meriwether Lewis
Charlton Heston (VF : Raymond Loyer) : lieutenant William Clark
Barbara Hale (VF : Monique Mélinand) : Julia Hancock
William Demarest (VF : Camille Guérini) : sergent Cass
Donna Reed (VF : Renée Simonot) : Sacagawea
Alan Reed (VF : Marcel Rainé) : Charboneau
Walter Reed : Cruzatte
Eduardo Noriega (VF : Claude Péran) : Cameahwait
Larry Pennell (VF : Georges Aminel) : le chef indien Wild Eagle
Ralph Moody (VF : Henry Valbel) : le Borgne
Herbert Heyes (VF : Jacques Berlioz) : président Jefferson
Lester Matthews (VF : Alain Durthal) : Mr Hancock
Helen Wallace (VF : Hélène Tossy) : Mme Hancock
Fiche technique
Titre original : The Far Horizons
Titre français : Horizons lointains
Réalisation : Rudolph Maté
Scénario : Winston Miller et Edmund H. North d'après le roman Sacajawea of the Shoshones, de Della Gould Emmons
Distribution : Paramount Pictures
Production : William Pine et William C. Thomas
Photographie : Daniel L. Fapp, A.S.C. et William Williams
Décors : Sam Comer, A.C.S. et Otto Siegel
Montage : Frank Bracht, A.C.E.
Conseillé couleur pour Technicolor: Richard Mueller
Costumes : Edith Head
Musique : Hans J. Salter
Direction artistique : Hal Perera, A.S.C. et Earl Hedrick
Format : couleur par Technicolor et VistaVision- 35 mm - 1.85:1 - son : Mono (Western Electric Recording)
Genre : aventure historiques
Durée : 108 min
Dates de sortie :10 février 1956
Dates de Sortie vidéo :
Distribution
Fred MacMurray (VF : Pierre Leproux) : capitaine Meriwether Lewis
Charlton Heston (VF : Raymond Loyer) : lieutenant William Clark
Barbara Hale (VF : Monique Mélinand) : Julia Hancock
William Demarest (VF : Camille Guérini) : sergent Cass
Donna Reed (VF : Renée Simonot) : Sacagawea
Alan Reed (VF : Marcel Rainé) : Charboneau
Walter Reed : Cruzatte
Eduardo Noriega (VF : Claude Péran) : Cameahwait
Larry Pennell (VF : Georges Aminel) : le chef indien Wild Eagle
Ralph Moody (VF : Henry Valbel) : le Borgne
Herbert Heyes (VF : Jacques Berlioz) : président Jefferson
Lester Matthews (VF : Alain Durthal) : Mr Hancock
Helen Wallace (VF : Hélène Tossy) : Mme Hancock
