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affiche Bilan 2019 3/3

Bilan 2019 3/3

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Genre : Ciné région

L'Actu

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Commémorations :

 1519 : Pour le 500è anniversaire de la mise en chantier du château de Chambord, Laurent Charbonnier présente un documentaire intitulé tout simplement « Chambord » (2 octobre) ; mais point de film sur la vie de Leonard de Vinci, dont on célèbre pourtant le 500è anniversaire de la mort. En attendant, le biopic annoncé sur la vie du génie, avec dans le rôle-titre Leonardo DiCaprio, ne verra pas le jour cette année encore.

1969 : Il y a 50 ans, le lundi 21 juillet 1969, l’homme marchait sur la lune ! Todd Douglas Miller nous propose « Apollo 11 » (4 septembre), véritable immersion au cœur de la mission, grâce aux documents inédits en 70 MM redécouverts dans les archives de la NASA. Charles-Antoine de Rouvre nous fait redécouvrir les huit jours qui ont changé le monde dans « Back to the moon » (24 juillet). Côté animation, Le norvégien Rasmus A. Sivertsen reprend le titre du film de Georges Méliès « Le voyage dans la lune » (6 novembre) et nous conte comment tous les pays du monde rêvent de planter leur drapeau sur la lune. Alice Winocour décrit dans « Proxima » (27 novembre) l’entraînement d’une femme astronaute, qui s’apprête à quitter la Terre pour une mission d’un an.

Encore 1969. Le 22 juin, disparaissait Judy Garland. Renée Zellweger se métamorphose en star déclinante pour « Judy » de Rupert Goold. Le film sort aux Etats-Unis le 27 septembre mais ne sortira en France que le 26 février 2020. Et bien sûr comment ne pas évoquer « Once upon a time… in Hollywood » (14 août) de Quentin Tarantino, qui situe son action en 1969 et fait revivre à l’écran Sharon Tate sous les traits de Margot Robbie.

Les zombies :

 Telle une épidémie se propageant sur la surface de la terre, les zombies et autres morts-vivants ont déferlé dans le cinéma de 2019, avec de notables variantes, tirant pour la plupart vers la comédie.

Le film de Jim Jarmush, « The dead don’t die » (14 mai), fait l’ouverture du 72è Festival de Cannes. Ce ne fut pas le seul film de genre de la sélection cannoise.

Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs « Zombi Child » (12 juin), perd son « e » et retrouve son orthographe d’origine. Bertrand Bonnello situe la moitié de son action en 1962, en Haïti, où la culture vaudoue est profondément ancrée.

La réalisatrice Mati Diop se voit attribuer le Grand Prix avec son premier film « Atlantique » (2 octobre). Des ouvriers de Dakar se noient, leurs esprits reviennent tourmenter les vivants et réclamer vengeance.

L’australien Abe Forsythe nous propose une comédie déjantée avec « Little monsters » (18 octobre). Une institutrice – sans pareil - fait passer la prolifération des zombies pour un jeu éducatif. Les élèves n’y voient que du feu.

« La nuit des morts-vivants » (23 octobre) du maître du genre, George A. Romero, ressort en version restaurée. Le désormais film culte sorti aux Etats-Unis en 1968, ne sera distribué en France qu’en 1970. Il débute une lignée de six films autour des morts-vivants, thème qui inspirera nombre de réalisateurs par la suite, ne serait-ce que cette année !

On peut imaginer en filigrane des morts-vivants dans « Little Joe » (13 novembre) de Jessica Haunsner.

Enfin, « Retour à Zombieland » (25 novembre) est la suite, dix ans plus tard, de « Bienvenue à Zombieland », dans lequel les zombies sont classés par genre. Tous deux ont été réalisés par Ruben Fleischer.

Suites et fin :

 La phase III du MCU (Univers cinématographique Marvel) s’achève avec « Spider-Man : Far from home » (3 juillet) de Jon Watts ; pourtant initialement prévu comme premier de la phase IV - la phase III devant originellement se terminer avec « Avengers : Endgame » (26 avril) de Joe et Anthony Russo. Cette franchise est la plus longue du cinéma, puisqu’elle comporte 23 films en 11 ans.

« Star Wars IX » clôt la plus longue saga en durée - soit 42 ans pour enfin voir disparaître Palpatine, qui sera, selon l’ordre des épisodes, sénateur, puis chancelier suprême et enfin empereur. Fait rarissime, le comédien écossais, Ian McDiarmid, joue lui-même son personnage vingt ans plutôt (dans les épisodes I, II et III) alors que plus âgé dans la vie. Une fois n’est pas coutume, la saga débute avec l’épisode IV en 1977. L’ordre des films a été voulu par George Lucas, afin de permettre aux spectateurs de l’époque d’apprendre que Luke Skywalker est le fils de Dark Vador et qu’il est le frère jumeau de Leia.

Il faut un peu moins d’une journée pour visionner les 9 épisodes, soit 20h22 tout de même !

Véronique Regoudy-Bazaia