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affiche 22e rendez-vous du cinéma italien

22e rendez-vous du cinéma italien

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Genre : Festival Cinéma

L'Actu

Orizzonti/Horizons
Cinémas Opéra, Reims, du 1er au 7 février 2017

Orizzonti, 22e rendez-vous du cinéma italien, offre un panorama du cinéma transalpin dans sa richesse et sa diversité en associant œuvres du patrimoine et films contemporains. Il y a vingt ans, Marcello Mastroianni nous quittait. Aussi  un hommage lui est-t-il rendu avec deux des onze films  qu’il a interprétés avec Sophia Loren, Mariage à l’italienne et La chance d’être femme, auxquels il convient d’ajouter une comédie de mœurs, La femme du dimanche. Du côté patrimonial, on trouve deux autres comédies, Pauvres millionnaires, suite de Pauvres mais beaux diffusé en 2016 et Il Vigile avec un Alberto Sordi qui occupe magistralement le devant de la scène. Mais Orizzonti, c’est aussi le meilleur du cinéma contemporain avec  Le confessioni de Roberto Andò, l’auteur de Viva la libertà, qui pénètre les arcanes du pouvoir en compagnie de Toni Servillo et Daniel Auteuil, Fais de beaux rêves, le dernier Bellocchio, film poignant sur la perte traumatisante d’une mère ou Jeeg Robot, le super héros aux sept césars italiens.

Des comédies actuelles prolongent celles d’hier. Folles de joie avec un couple explosif d’actrices au sommet de leur forme ou Banana qui brosse le portrait d’un jeune Don Quichotte de notre temps à la recherche obstinée du bonheur. Lea, drame de Marco Tulio Giordana, explore quant à lui l’univers mafieux à travers l’histoire d’une femme qui cherche à rompre avec la sphère de la criminalité tandis que l’immense Ermanno Olmi s’interroge avec Michael Lonsdale sur l’accueil de migrants venus d’Afrique dans Le village de carton. Un film alléchant, en relation avec l’exposition de photos de plateaux Le cinéma italien entre cuisine et table,  vient compléter ce tour d’horizon contemporain : Le crime du sommelier, avec Lambert Wilson, comédie noire et fantastique sur le monde du vin et l’ivresse du pouvoir. Enfin, pour ne pas oublier le jeune public, un film d’animation, dénonciation de l’esclavage des enfants, Iqbal, l’enfant qui n’avait pas peur.

Alain Claudot