Genre : Ciné région
LES SORTIES DU 6 MARS 2024
BLUE GIANT (Japon) - 2023
(2h) de Yuzuru Tachikawa
Animation, d’après le roman graphique de Shinichi Ishizuka.
Un scénario prenant sur un trio de jazz à Tokyo, passionné et passionnant.
BOLERO (France) - 2024
(2h) d’Anne Fontaine
avec Raphaël Personnaz, Doria Tillier, Jeanne Balibar, Vincent Perez, Emmanuelle Devos, Sophie Guillemin, Katia Tchenko, Serge Riaboukine, Jean-Chrétien Sibertin-Blanc
Le compositeur Maurice Ravel (formidable Raphaël Personnaz) à l’aube d’une des créations musicales les plus jouées dans le monde, depuis 1928.
LES CARNETS DE SIEGFRIED (UK) - 2021
(Benediction) (2h17) de Terence Davies
avec Jack Lowden, Simon Russell Beale, Tom Ashley, Kate Philips, Calam Lynch, Orlando Jopling, Peter Capaldi, Julian Sands (décédé le 13 janvier 2023)
COMME UN FILS (France) - 2024
(1h42) de Nicolas Boukrief
avec Vincent Lindon, Karole Rocher, Stefan Virgil Stoica, Sorin Mihai, Robert Opasche, Florin Opasche, Guillaume Draux, Saïd Aissaoui
L’ancien critique de cinéma, Nicolas Boukrief, dresse le portrait d’un professeur démissionnaire (parfait Vincent Lindon), qui retrouve un sens à sa vie en aidant un jeune Rom.
HLM PUSSY (France/Maroc) - 2023
(1h41) de Nora El Hourch
avec Léah Aubert, Médina Diarra, Salma Takaline, Bérénice Bejo, Oscar Al Hafiane, Mounir Margoum
Trois meilleures amies voient leur amitié exploser, lorsque l’une d’elles poste la vidéo de son agresseur. Un film qui repose sur ses trois jeunes actrices.
HOLLY (France/Luxembourg/Pays-Bas/Belgique) - 2023
(1h44) de Fien Troch
avec Cathalina Geeraerts, Felix Heremans, Greet Verstraete, Els Deceukellier, Robby Cleiren, Serdi Faki Alici, Maya Louisa Sterkendries, Sara De Bosschere
Un film porté par la grâce de sa jeune comédienne, Cathalina Geeraerts.
IMAGINARY (USA) - 2024
(1h44) de Jeff Wadlow
avec DeWanda Wise, Tom Payne, Pyper Braun, Taegen Burns, Betty Buckley, Veronica Falcon, Matt Sato, Suzette Lange
Et si un simple ours en peluche devenait l’ami d’une petite fille et l’emmenait dans son monde imaginaire pas recommandable du tout.
INCHALLAH UN FILS (Jordanie/France/Arabie Saoudite/Qatar) - 2023
(1h53) d’Amjad Al Rasheed
avec Mouna Hawa, Seleena Rababah, Haitham Omari, Yumna Marwan, Salwa Nakkara, Mohammad Al Jizawi, Eslam Al-Awadi
Première réalisation d’Amjad Al Rasheed et premier film jordanien présenté en compétition au festival de Cannes. On suit le parcours d’une jeune veuve aux prises avec sa belle-famille avide de récupérer l’héritage du défunt. On y apprend beaucoup sur la société jordanienne contemporaine et la condition des femmes peu enviable.
LETTRE ERRANTE (France) - 2023
(0h51) de Nurith Aviv
Documentaire
14 JOURS POUR ALLER MIEUX (France) - 2024
(1h36) d’Edouard Pluvieux
avec Maxime Gasteuil, Zabou Breitman, Romain Lancry, Lionel Abelsansky, Bernard Farcy, Chantal Lauby, Michel Boujenah, Esteban, Anne Serra, Ragnar Le Breton
Une comédie bien menée avec une Zabou Breitman déjantée, entourée de partenaires à sa hauteur.
LA SALLE DES PROFS (Allemagne) - 2023
(Das Lehrerzimmer) (1h39) de Ilker Catak
avec Leonie Benesch, Michael Klammer, Rafael Stachoviak, Anne-Kathrin Gummich, Eva Löbaun, Leo Stettnisch
SHIKUN (Suisse/France/Israël/UK/Brésil) - 2023
(1h25) d’Amos Gitaï
avec Irène Jacob, Yaël Abecassis, Hana Laszlo, Naama Preis, Bahira Ablassi, Pini Mitelman
Libre interprétation de la pièce d’Eugène Ionesco, Rhinocéros.
LA VIE DE MA MERE (France) - 2023
(1h45) de Julien Carpentier (1er long métrage)
avec Agnès Jaoui, William Lebghil, Salif Cissé, Alison Wheeler, Rosita Dadoun Fernandez, Maxence Tual, Franck Beckman
LES COUPS DE CŒUR
Pourquoi il faut aller voir :
LES CARNETS DE SIEGFRIED, parce que c’est le dernier film du cinéaste britannique Terence Davies (Distant Voices, The Deep Blue Sea), décédé le 7 octobre 2023 ; parce qu’il dépeint la vie de Siegfried Sassoon, poète du début du XXème siècle (assez méconnu outre-Manche) et pacifiste convaincu ; parce que les idées de mise en scène et de montage sont époustouflantes de beauté.
LA SALLE DES PROFS, parce que l’on suit l’enquête d’une jeune professeur de mathématiques, suite à une série de vols dans un collège de Hambourg ; parce que Carla, seule contre tous, s’enlise à chacune de ses initiatives ; parce que le film aborde d’autres sujets comme l’intégration, les préjugés sociaux…
LA VIE DE MA MERE, parce que c’est un premier film vraiment réussi, traitant de la bipolarité ; parce que William Lebghil trouve là un rôle intense et n’hésite pas à endosser la figure ingrate d’un fils peu sympathique ; pour Agnès Jaoui qui interprète pour la deuxième fois de cette année le rôle d’une mère juive, pour sa folie contagieuse ; parce que le film fait un bien fou.
Véronique Regoudy-Bazaia