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affiche La mariée est trop belle

La mariée est trop belle

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Un film de Pierre Gaspard-Huit,
Avec Louis Jourdan, Micheline Presle, Brigitte Bardot,

Genre : Comédie romantique
Durée : 1h35
France

En Bref

Sur le parvis de la petite église, Michel s’apprête à épouser la jolie Chouchou. Comment en est-t-on arrivé là ? C’est ce que nous allons découvrir dans un suspense insurmontable.

Judith est responsable d’un magazine de mode et reportages qui grimpe dans le cœur des lecteurs. Elle en pince pour son assistant, Michel, un bellâtre au charme irrésistible. Lors d’une escapade en province, ils découvrent une charmante jeune fille, Chouchou. C’est donc sans surprise que mademoiselle devient l’égérie du magazine qui voit ses ventes décuplées. La belle monte à la capitale pour faire fortune du cœur et devenir la coqueluche des lecteurs. C’est ainsi que, comme Martine, elle vivra de nombreuses aventures, relayées dans les pages du magazine. Un certain Patrice, ex-acteur est choisi pour former le couple idéal avec notre Chouchou. Michel n’est pas insensible à ses charmes, ce qui n’arrange pas le petit cœur de Judith. Le coup pub final est le mariage de notre petit couple, pour de faux. Suite à des circonstances amoureuses, c’est Michel qui remplace Patrice. Retournons au début de notre histoire pour assister au coup de théâtre de nos amours contrariées.


 Cette bluette romantique est intéressante pour ses acteurs et surtout Brigitte Bardot. C’est la même année que sort le film qui la propulse au sommet, Et Dieu créa la femme. Elle clôt avec La mariée est trop belle ses rôles de jeune fille innocente et naïve. Au Festival de Cannes, elle éclipse Sophia Loren et Gina Lollobrigida. Elle représente l’incarnation de la femme de l’époque. Elle possède le sex-appeal de Marlene Dietrich, le glamour d’Ava Gardner, le « oomph » de Jane Russell et une touche personnelle. C’est le début du mythe Bardot. Elle choisit désormais ses rôles, impose ses conditions. C’est avec aisance qu’elle endosse le personnage de cette jeune provinciale, aussi à l’aise que dans des rôles plus sombres. Elle brise l’image d’Épinal avec ces deux films à l’opposé, montrant l’étendue de son talent, son aisance à endosser un rôle loin de sa vraie personnalité.

C’est la fin d’un certain cinéma, que quelques années plus tard la Nouvelle Vague balaiera. Bardot ferme une porte pour éclabousser le monde, devenir un mythe de son vivant. Une autre carrière attend la jeune fille qui, de mannequin à actrice, a grimpé le tapis rouge des marches pour se retrouver au sommet. Elle ne sera plus jamais un faire valoir, c’est à égalité qu’elle côtoie tous ces acteurs de renom. Déjà en 1955, Les grandes manœuvres de René Clair annoncent la mutation de la jeune damoiselle. C’est avec plaisir et gourmandise que nous nous replongeons dans ce film pour comprendre la mutation qui se fera la même année, en 1956.

 Patrick Van Langhenhoven

Note du support : n/a
Support vidéo : 4/3, Format cinéma respecté 1.33, Film en Noir et Blanc
Langues Audio : Français Dolby Digital 2.0 mono
Sous-titres : aucun
Edition : Pathé vidéo

Bonus :

Ménage à trois (36 min) : entretiens exclusifs autour du film - 4 Actualités Pathé d’époque (3 mn) 

Nous saluerons encore le soin apporté au bonus qui nous permet de situer le film dans la carrière de Brigitte Bardot qui, la même année, éclate en pleine lumière.

Réalisation : Pierre Gaspard-Huit, assisté de Pierre Lary, Serge Vallin

    Scénario : d'après le roman d'Odette Joyeux

    Adaptation : Philippe Agostini, Juliette Saint-Giniez

    Dialogues : Odette Joyeux

    Décors : Jean d'Eaubonne et Pierre Duquesne

    Costumes : Pierre Balmain

    Photographie : Louis Page

    Opérateur : Raymond Picon-Borel

    Musique : Norbert Glanzberg

    Montage : Louisette Hautecoeur

    Son : Antoine Archimbaud

    Maquillage : Yvonne Fortuna

    Photographe de plateau : Serge Beauvarlet

    Script-girl : Lucile Costa

    Régisseur : Roger Descoffre

    Tournage du 6 août au 10 octobre 1956

    Production : Production Générale de Films, Pathé Cinéma

    Chef de production : Christine Gouze-Rénal

    Directeur de production : Fred Surin

    Distribution : Pathé Consortium

    Pays : (fr)

    Format : Noir et blanc - 1,37:1 - 35 mm - Son mono

    Genre : Comédie

    Durée : 95 minutes

    Première présentation :

        France - 26 novembre 1956

Distribution

     Brigitte Bardot : Catherine Ravaud, dite Chouchou, la jeune provinciale

    Micheline Presle : Judith Aurigault, la rédactrice en chef du journal

    Louis Jourdan : Michel Bellanger, l'amant de Judith

    Marcel Amont : Toni, un photographe du journal

    Jean-François Calvé : Patrice, un mannequin

    Roger Dumas : Marc, un autre photographe du journal

    Madeleine Lambert : la tante Agnès

    Marcelle Arnold : Mme Victoire

    Colette Régis : la tante Yvonne

    Roger Tréville : M. Designy

    Nicole Gueden : Juliette

    Louis Saintève : le curé du roman photo

    Anne Roudier : la cuisinière

    Sylvain Lévignac : un homme au mariage

    Yannick Arvel :

    Dominique Boschero :

    Annie Anderson :

    Michèle David :

    Richard Francoeur :

    Georges Sellier :

    Marcel Roche :

    Louis Massis : le réalisateur du film publicitaire

    Jean-Pierre Laverne :

    Lucien Hubert :

    Jean Degrave : un notable aux courses

    André Dalibert :

    Gaston Rey :