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Jury Révélation

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Genre : Festival Cinéma

L'Actu

Méla­nie Thier­ry – Pré­si­dente
    comé­dienne

Après des débuts au ciné­ma dans Qua­si­mo­do d’El Paris de Patrick Tim­sit, Méla­nie Thier­ry marque les esprits au théâtre dans « Le vieux juif blonde » d’Amanda Sthers en 2006. Cette expo­si­tion lui ouvre les portes de pro­jets plus ambi­tieux. Elle incarne la prin­cesse de Mont­pen­sier dans le film au titre épo­nyme de Ber­trand Taver­nier et obtient le César du meilleur espoir fémi­nin en 2010 pour son rôle dans Le der­nier pour la route de Phi­lippe Godeau. Dès lors, la comé­dienne enchaîne les pro­jets d’auteurs, comme Ombline de Sté­phane Cazes (2011) ou Pour une femme de Diane Kurys (2013), avant d’étendre sa car­rière aux États-Unis, avec Zero Theo­rem de Ter­ry Gil­liam (2014) et A Per­fect Day de Fer­nan­do León de Ara­noa (2016). Deve­nue incon­tour­nable, elle retrouve Albert Dupon­tel en 2017 pour son film Au revoir là-haut, avant de prê­ter ses traits à Mar­gue­rite Duras dans La Dou­leur d’Emmanuel Fin­kiel. En 2020, elle est sur les écrans dans le film de guerre Da 5 Bloods : Frères de sang de Spike Lee, dans la comé­die musi­cale Tra­la­la des frères Lar­rieu, dans le drame La vraie famille de Fabien Gor­geart et dans la série d’espionnage No Man’s Land. Elle inter­prète ensuite l’une des patientes dans la série à suc­cès En thé­ra­pie d’Olivier Nakache et d’Éric Tole­da­no, dif­fu­sée sur Arte. Méla­nie Thier­ry sera pro­chai­ne­ment sur les écrans de ciné­ma dans Sou­dain, seuls de Tho­mas Bide­gain, aux côtés de Gilles Lel­louche, et Cap­tives d’Arnaud des Pal­lières, avec Mari­na Foïs, Josiane Balas­ko et Carole Bouq


    Félix Lefebvre
    comé­dien

Atti­ré par la comé­die dès l’enfance, Félix Lefebvre étu­die au Conser­va­toire du 8ème arron­dis­se­ment de Paris avant de rejoindre la classe libre du Cours Florent. Il fait ses pre­miers pas à l’écran en 2018 dans la série Le Cha­let, dif­fu­sée sur France 2, tourne sous la direc­tion de Sébas­tien Mar­nier dans l’Heure de la Sor­tie et par­ti­cipe à plu­sieurs télé­films et séries. En 2020, Fran­çois Ozon lui offre son pre­mier grand rôle au ciné­ma avec Été 85. Le jeune comé­dien y incarne un ado­les­cent de 16 ans qui découvre l’amour aux côtés de Ben­ja­min Voi­sin. Son inter­pré­ta­tion lui vaut de rem­por­ter l’année sui­vante le Lumière de la révé­la­tion mas­cu­line, ain­si qu’une nomi­na­tion au César du meilleur espoir mas­cu­lin. Félix Lefebvre enchaîne ensuite avec Suprêmes d’Audrey Estrou­go (2022), un bio­pic qui retrace l’his­toire du groupe de rap Suprême NTM, puis par­tage l’écran avec Cécile de France dans La Pas­sa­gère d’Héloïse Pel­lo­quet (2022). Cette année, le comé­dien retrouve Fran­çois Ozon pour la comé­die d’époque Mon Crime et sera pro­chai­ne­ment à l’affiche de Rien à perdre de Del­phine Delo­get, L’Amour éga­ré de Mor­gan Simon et Ni chaînes ni maîtres de Simon Moutaïrou.


    Pablo Pau­ly
    comé­dien

For­mé à la classe libre du Cours Florent, au Conser­va­toire supé­rieur natio­nal d’art dra­ma­tique, puis à la Royal Cen­tral School of Speech and Dra­ma de Londres, Pablo Pau­ly appa­raît à l’é­cran en 2014 dans De toutes nos forces de Nils Taver­nier. Il joue ensuite dans La fille de Brest d’Emmanuelle Ber­cot (2016), mais c’est en 2017 que le comé­dien se fait véri­ta­ble­ment un nom en endos­sant le pre­mier rôle du film de Grand Corps Malade et Meh­di Idir, Patients. Son inter­pré­ta­tion lui vaut l’année sui­vante une nomi­na­tion au César du meilleur espoir mas­cu­lin. Depuis, il enchaîne les rôles au ciné­ma et tourne avec de grands réa­li­sa­teurs tels qu’Anne Fon­taine pour Blanche comme neige (2019), Jérôme Bon­nell pour Chère Léa (2021) ou Wes Ander­son pour une appa­ri­tion dans The French Dis­patch (2021). Ces der­nières années, Pablo Pau­ly tourne éga­le­ment dans l’adaptation du roman de Pierre Lemaitre, Trois jours et une vie, réa­li­sée par Nico­las Bou­krief (2019), dans la comé­die lou­foque Mur­der Par­ty de Nico­las Ples­kof (2021), et dans le pre­mier film de Florent Goue­lou, Trois nuits par semaine (2022), dans lequel il donne la réplique à la drag queen Cookie Kun­ty. Après la sor­tie en juillet der­nier d’Un hiver en été de Lae­ti­tia Mas­son, il sera pro­chai­ne­ment à l’affiche du nou­veau film de Sté­phane Demous­tier aux côtés de Michel Fou, et retrou­ve­ra Jérôme Bon­nell der­rière la camé­ra pour À la joie.

    Julia Faure

    comé­dienne

Ancienne élève du Conser­va­toire natio­nal supé­rieur d’art dra­ma­tique, Julia Faure joue sous la direc­tion de Klaus Michael Grü­ber en 1998 dans le cadre du Fes­ti­val d’Automne avec « Les Géants de la Mon­tagne » de Lui­gi Piran­del­lo. La même année, elle suit les cours de Phi­lippe Gar­rel qui lui offre son pre­mier rôle au ciné­ma avec Sau­vage Inno­cence (2001). Deux ans plus tard, Thier­ry Jousse filme son por­trait rêvé dans Julia et les Hommes, face à Phi­lippe Kate­rine, puis Chris­tian Leigh l’engage pour jouer l’épouse de Guillaume Depar­dieu dans Pro­cess. Remar­quée en 2012 dans Camille Redouble de Noé­mie Lvovs­ky, elle est nom­mée l’année sui­vante au César du meilleur espoir fémi­nin. Julia Faure incarne ensuite la reine des escort-girls de Paris dans À coup sûr (2014), le pre­mier film de l’écrivaine Del­phine de Vigan. Par la suite, elle alterne entre théâtre (« Qui a peur de Vir­gi­nia Woolf », « Croque-Mon­sieur », « L’amour et les forêts »), ciné­ma (Tout de suite main­te­nant de Pas­cal Bonit­zer (2016) ou On est fait pour s’entendre de Pas­cal Elbé (2021)) et télé­vi­sion (les séries Arte Mytho et No Man’s Land). En 2018, la comé­dienne tourne dans Le Daim de Quen­tin Dupieux aux côtés de Jean Dujar­din et Adèle Hae­nel, avant de retrou­ver le réa­li­sa­teur deux ans plus tard pour Fumer Fait Tous­ser. Récem­ment, Ber­trand Bonel­lo lui offre le rôle prin­ci­pal de Coma, pré­sen­té à la Ber­li­nale 2022. Julia Faure joue éga­le­ment dans Jour de gloire de Jeanne Fren­kel et Cosme Cas­tro, film tour­né en direct pour Arte au soir de l’élection pré­si­den­tielle de 2022.


    Rama­ta-Tou­laye Sy
    réa­li­sa­trice & scénariste

Après avoir sui­vi des études d’arts du spec­tacle men­tion ciné­ma et audio­vi­suel à l’U­ni­ver­si­té Paris Nan­terre et s’être spé­cia­li­sée dans l’écriture de scé­na­rios au Conser­va­toire libre du ciné­ma fran­çais, Rama­ta-Tou­laye Sy sort diplô­mée du dépar­te­ment scé­na­rio de la Fémis en 2015. Elle pré­fère par­ti­ci­per à l’écriture de longs métrages avant de se lan­cer dans la mise en scène et fait ses pre­mières armes comme scé­na­riste sur Sibel de Çagla Zen­cir­ci et Guillaume Gio­va­net­ti (2018), puis sur Notre-Dame du Nil d’Atiq Rahi­mi (2019). En 2021, elle décide de pas­ser à la réa­li­sa­tion avec un pre­mier court métrage, Astel, sélec­tion­né et pri­mé dans de nom­breux fes­ti­vals dont le Fes­ti­val de Toron­to ou le New Directors/New Films du MoMa. Le film est éga­le­ment pré­sé­lec­tion­né aux César 2023 et rem­porte le Prix spé­cial du jury au Fes­ti­val du court-métrage de Cler­mont-Fer­rand 2022. Deux ans plus tard, la réa­li­sa­trice revient avec un pre­mier long métrage, Banel & Ada­ma. Tour­né en langue peule, ce conte séné­ga­lais suit un jeune couple d’un petit vil­lage recu­lé qui se heurte aux conven­tions de sa com­mu­nau­té et per­met à la réa­li­sa­trice d’être pro­pul­sée en com­pé­ti­tion offi­cielle du der­nier Fes­ti­val de Cannes.