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affiche Situation amoureuse : c’est compliqué

Situation amoureuse : c’est compliqué

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Un film de Manu Payet, Rodolphe Lauga,
Avec Manu Payet, Anaïs Demoustier, Emmanuelle Chriqui,

Genre : Comédie
Durée : 1h40
France

En Bref

Ben épousera bientôt Juliette, il deviendra son Roméo pour la vie. Dans la chaleur des préparatifs du grand soir, une nouvelle arrive, portée par son meilleur pote. Celui qu’il avait sauvé des sales gosses du temps des années lycée, des culottes courtes et des boutons d’acné. Vanessa, la Bimbo de leurs 15 ans, est de retour, le rêve de toute la jeunesse, la montagne inaccessible, le nirvana du rêve amoureux. Mais il y a Juliette et Ben est un brave garçon qui ne souhaite pas semer la zizanie, comme les paysans la graine sur les tableaux de Poussin.

Sylvain, le bon copain, se charge de tout et après le choc de la première rencontre, le tsunami du passé rase tous les espoirs et les bonnes résolutions de Ben. De rencontre en rencontre, il en oublie Juliette pour lui planter un poignard dans le cœur et regarder Vanessa comme hier. Il est prêt à tout remettre en cause, à jeter la clef de son bonheur pour un souvenir fantôme, un rêve d’autrefois. La belle a plus d’un atout. Qui ne ferait pas de même ? La suite, je vous la laisse deviner. Qui de la fille de rêve ou de Juliette volera le cœur de Ben ?

Alors que la comédie française trouve un nouveau souffle avec certains réalisateurs, avec d’autres, elle prend une bonne torgnole dans la gueule. Scénario bâclé à la va-vite, mise en scène de devoir de fin d’année, imitation maladroite de la comédie américaine, autant de défauts qui lui portent un coup fatal. Manu Payet, jusqu'à maintenant, ne se débrouillait pas trop mal, progressant de film en film, assurant son style et son personnage. Réalisateur, scénariste et dialoguiste, nous attendions beaucoup mieux de sa part que cette comédie sans intérêt qui ne fait même pas rire.


Ben épousera bientôt Juliette, il deviendra son Roméo pour la vie. Dans la chaleur des préparatifs du grand soir, une nouvelle arrive, portée par son meilleur pote. Celui qu’il avait sauvé des sales gosses du temps des années lycée, des culottes courtes et des boutons d’acné. Vanessa, la Bimbo de leurs 15 ans, est de retour, le rêve de toute la jeunesse, la montagne inaccessible, le nirvana du rêve amoureux. Mais il y a Juliette et Ben est un brave garçon qui ne souhaite pas semer la zizanie, comme les paysans la graine sur les tableaux de Poussin.

Sylvain, le bon copain, se charge de tout et après le choc de la première rencontre, le tsunami du passé rase tous les espoirs et les bonnes résolutions de Ben. De rencontre en rencontre, il en oublie Juliette pour lui planter un poignard dans le cœur et regarder Vanessa comme hier. Il est prêt à tout remettre en cause, à jeter la clef de son bonheur pour un souvenir fantôme, un rêve d’autrefois. La belle a plus d’un atout. Qui ne ferait pas de même ? La suite, je vous la laisse deviner. Qui de la fille de rêve ou de Juliette volera le cœur de Ben ?

 Alors que la comédie française trouve un nouveau souffle avec certains réalisateurs, avec d’autres, elle prend une bonne torgnole dans la gueule. Scénario bâclé à la va-vite, mise en scène de devoir de fin d’année, imitation maladroite de la comédie américaine, autant de défauts qui lui portent un coup fatal. Manu Payet, jusqu'à maintenant, ne se débrouillait pas trop mal, progressant de film en film, assurant son style et son personnage. Réalisateur, scénariste et dialoguiste, nous attendions beaucoup mieux de sa part que cette comédie sans intérêt qui ne fait même pas rire.

Je suis heureux, l'amour me sourit, je glisse une séquence Fame comédie musicale en pleine rue. Pourquoi ne pas aller plus loin dans l’idée que cette brève incursion sans but narratif ? Même la soirée des anciens du lycée prend des airs ringards, accrochant le film à la filmothèque des daubes. Manu Payet rend hommage à Goldman ou tire sur la longueur le temps que le film nous fasse rire. Il invente la comédie yoyo, ça s'en va et ça revient, c'est fait de tout petits riens. On voudrait asséner des vérités, mais on oublie qu'il faut en rire avant tout. La séquence émotion ne vole pas haut.

Elle reste au ras des pâquerettes comme un mauvais atterrissage du spectateur pris en otage dans un avion dont le crash ne laissera personne indemne. Les situations ressemblent à un mauvais gag de mioche dans la cour de la  maternelle jouant à touche-pipi. Nous prendrons pour exemple la séquence finale ou celle de la rencontre avec le beau-père. Nous imaginons un scénario peut-être fait à la va-vite, des séquences mille fois vues par ailleurs. Les auteurs devraient s’inspirer de John Waters quand les types commençaient la journée sous acide pour dépasser les limites de la déconne. Rien n’est à sauver de cette mauvaise cuisine où la comédie française ne gagne pas en réputation.

 Patrick Van Langhenhoven

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