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affiche Noé

Noé

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Un film de Darren Aronofsky ,
Avec Russell Crowe, Jennifer Connelly, Emma Watson,

Genre : Historique
Durée : 2h18
États-Unis

En Bref

Dans le cœur de l’homme nichaient la haine et la mort, l’envie et la destruction. Orgueilleux, il ne s’aimait jamais tant que ce jour-là. Dieu son créateur plaignait-il ce monde et ses enfants. Il envoya des visions et un ordre au dernier des justes, un mage nommé Noé. Fuyant les siens, il s’enfuit emmenant sa famille et ses visions. Celle d’un monde où l’eau coulait tellement en abondance qu’elle envahissait tout. Là où ne régnait que la sécheresse semblable au cœur de l’homme elle recouvrait et anéantissait tout.

Il fit alliance avec les anges déchus, trouva un lieu de rédemption pour construire la volonté de Dieu, l’arche. Alors ils vinrent de partout les rampants, les volants, les insectes, les mammifères, les enfants innocents de Dieu. Ils vinrent chercher refuge au cœur de l’arche et quand le jour fut venu, quand la colère du créateur entama son chant de pardon, ils s’élancèrent sur les eaux cela dura cinquante jours avant qu’une terre n’annonce pas un renouveau.

 Darren Aronofsky propose à la fois un film grand public, grand spectacle respectant la genèse du récit et se l’appropriant. Dans la première partie nous sommes dans un récit proche de Conan ou de Cécile B. De Mille, quête d’errance, mythe, tragédie antique. Noé quitte la compagnie des hommes convaincus que Dieu ne les sauvera pas. Depuis toujours dans l’œuvre du réalisateur le bien et le mal s’affrontent au cœur de l’humain et du récit. Noé n’est que cela, l’innocence perdue, la faute de Caïn plus que la connaissance volée au paradis.

Dans la deuxième partie, elle revient en force sous la forme d’un huis clos au cœur de l’arche. Noé ne laisse pas insensible, chacun avec notre parcours nous verrons un autre film, bon ou mauvais. Mais au pays des aveugles, les sourds et les muets sont rois. Personne ne souligne l’écho avec notre époque, la modernité du récit. Il soulève une question qui et quand Dieu désignera l’élu pour construire son arche…


Dans le cœur de l’homme nichaient la haine et la mort, l’envie et la destruction. Orgueilleux, il ne s’aimait jamais tant que ce jour-là. Dieu son créateur plaignait-il ce monde et ses enfants. Il envoya des visions et un ordre au dernier des justes, un mage nommé Noé. Fuyant les siens, il s’enfuit emmenant sa famille et ses visions. Celle d’un monde où l’eau coulait tellement en abondance qu’elle envahissait tout. Là où ne régnait que la sécheresse semblable au cœur de l’homme elle recouvrait et anéantissait tout.

Il fit alliance avec les anges déchus, trouva un lieu de rédemption pour construire la volonté de Dieu, l’arche. Alors ils vinrent de partout les rampants, les volants, les insectes, les mammifères, les enfants innocents de Dieu. Ils vinrent chercher refuge au cœur de l’arche et quand le jour fut venu, quand la colère du créateur entama son chant de pardon, ils s’élancèrent sur les eaux cela dura cinquante jours avant qu’une terre n’annonce pas un renouveau.

 Darren Aronofsky propose à la fois un film grand public, grand spectacle respectant la genèse du récit et se l’appropriant. Dans la première partie nous sommes dans un récit proche de Conan ou de Cécile B. De Mille, quête d’errance, mythe, tragédie antique. Noé quitte la compagnie des hommes convaincus que Dieu ne les sauvera pas. Depuis toujours dans l’œuvre du réalisateur le bien et le mal s’affrontent au cœur de l’humain et du récit. Noé n’est que cela, l’innocence perdue, la faute de Caïn plus que la connaissance volée au paradis.

Dans la deuxième partie, elle revient en force sous la forme d’un huis clos au cœur de l’arche. Noé ne laisse pas insensible, chacun avec notre parcours nous verrons un autre film, bon ou mauvais. Mais au pays des aveugles, les sourds et les muets sont rois. Personne ne souligne l’écho avec notre époque, la modernité du récit. Il soulève une question qui et quand Dieu désignera l’élu pour construire son arche…

La bande dessinée est édité par le Lombard.

Patrick Van Langhenhoven

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