A partir de 6 ans
M. Peabody est une des personnalités les plus intelligentes au monde. Diplômé d’Harvard, lauréat du prix Nobel, champion olympique, grand chef cuisinier sans oublier inventeur de génie. Sauf que M. Peabody… est un chien. Bien qu’il soit un crack dans tous les domaines, M. Peabody est sur le point de relever son plus grand défi : être père. Un jour, alors qu’il se promenait dans la rue, M. Peabody a découvert un bébé abandonné dans un carton, l’a recueilli et s’est battu pour obtenir le droit de l’adopter. Le petit Sherman est maintenant entre ses mains d’expert et, en bon père savant, M. Peabody choisit d’inventer une machine à remonter le temps pour apprendre l’histoire à son fils. Premier jour d’école, Sherman déballe ses connaissances et suscite immédiatement la jalousie de la petite Penny, jusque là première de la classe qui va le provoquer en public jusqu’à ce que Sherman craque et se défende. Forcés de cohabiter durant une soirée les deux gamins vont enfreindre les règles et utiliser le chronomat et… perdre Penny en route.
M. Peabody et Sherman : Les voyages dans le tempsest adapté d’un dessin animé peu connu en France, créé en 1959 par Ted Key et diffusé dans les années 1960, dans l’émission « Rocky and the Bullwinkle Show », qui narrait les aventures d’un chien et de son humain de compagnie qui voyageaint dans le temps pour s’assurer que les évènements passés soient fidèles aux livres d’histoire. Revue et corrigée par les studios DreamWorks, géant de l’animation de Steven Spielberg et papa des franchises Shrek et Madagascar et du très bon dernier The Croods, l’histoire se paye les services de Danny Elfman et de Rob Minkoff, réalisateur du mythique Roi Lion. Malheureusement, ces deux nouvelles pattes ne vont pas vraiment réussir à sortir un résultat à la hauteur des attentes. Derrière un scénario qui peine à trouver un souffle et une dynamique, seuls les adeptes de paradoxes temporels et les 6-10 ans, qui pourront s’identifier aux garnements assez bêtas, seront susceptibles de passer un bon moment.
M. Peabody est une des personnalités les plus intelligentes au monde. Diplômé d’Harvard, lauréat du prix Nobel, champion olympique, grand chef cuisinier sans oublier inventeur de génie. Sauf que M. Peabody… est un chien. Bien qu’il soit un crack dans tous les domaines, M. Peabody est sur le point de relever son plus grand défi : être père. Un jour, alors qu’il se promenait dans la rue, M. Peabody a découvert un bébé abandonné dans un carton, l’a recueilli et s’est battu pour obtenir le droit de l’adopter. Le petit Sherman est maintenant entre ses mains d’expert et, en bon père savant, M. Peabody choisit d’inventer une machine à remonter le temps pour apprendre l’histoire à son fils. Premier jour d’école, Sherman déballe ses connaissances et suscite immédiatement la jalousie de la petite Penny, jusque là première de la classe qui va le provoquer en public jusqu’à ce que Sherman craque et se défende. Forcés de cohabiter durant une soirée les deux gamins vont enfreindre les règles et utiliser le chronomat et… perdre Penny en route.
M. Peabody et Sherman : Les voyages dans le temps est adapté d’un dessin animé peu connu en France, créé en 1959 par Ted Key et diffusé dans les années 1960, dans l’émission « Rocky and the Bullwinkle Show », qui narrait les aventures d’un chien et de son humain de compagnie qui voyageaint dans le temps pour s’assurer que les évènements passés soient fidèles aux livres d’histoire. Revue et corrigée par les studios DreamWorks, géant de l’animation de Steven Spielberg et papa des franchises Shrek et Madagascar et du très bon dernier The Croods, l’histoire se paye les services de Danny Elfman et de Rob Minkoff, réalisateur du mythique Roi Lion. Malheureusement, ces deux nouvelles pattes ne vont pas vraiment réussir à sortir un résultat à la hauteur des attentes. Derrière un scénario qui peine à trouver un souffle et une dynamique, seuls les adeptes de paradoxes temporels et les 6-10 ans, qui pourront s’identifier aux garnements assez bêtas, seront susceptibles de passer un bon moment.
Après une introduction à mille à l’heure durant laquelle M. Peabody nous raconte sa dure vie de chien incompris puis reconnu de tous, et enfin ses épreuves de pères, on nous propulse sans ménagements dans la révolution française, où Sherman et Peabody réalisent un arrêt pédagogique. En 10 minutes de temps, il nous faut donc digérer qu’il s’agit d’une chien qui parle (aux faux-airs de Vinny, chien anthropomorphe des Griffin), qu’il est le plus intelligent de tous et, plus insolite encore, qu’il a adopté un petit garçon qui ne se pose absolument aucune question sur sa situation. D’ailleurs, absolument personne ne s’en pose, que ce soit l’école, les parents de Penny ou les gens dans la rue… Enfin passons. Par dessus tout, les deux compères voyagent dans le temps et ont des potes comme Léonard de Vinci ou Marie-Antoinette. On a du mal à croire que Craig Wright, le scénariste des remarquables séries télévisées Six Feet Under, Lost, Dirty Sexy Money ou United States of Tara en soit arrivé à prendre de telles directions narratives ici. Sans queue ni tête, le scénario décide de tirer toute sa substance comique et sensationnelle dans les nombreux voyages dans le temps des deux gamins et du cabot. En effet, si on fait l’effort de se détacher 30 secondes de notre côté cartésien, on apprécie les calembours de Peabody et les situations très cocasses lors des incursions dans le passé au moment des grandes pages de l’Histoire.
Malgré tout, ces petites fulgurances ça et là n’arrivent jamais à voiler les nombreuses incohérences du récit (sans parler des innombrables anachronismes). Et ce n’est pas le seul plan sur lequel le film se vautre : visuellement, la ligne graphique est froide, les décors pauvres et les textures ne semblent pas achevées. On se demanderait presque si l’on visionne bien la copie finale… Quant à la 3D, discutable, elle ne vient pas ajouter grand chose au spectacle.
A l’arrivée, M. Peabody et Sherman : Les Voyages dans le temps est bavard, piqué de second degré et de références historiques tournées en dérision, mais peine à trouver un quelconque capital sympathie. Déjà peu convaincant dans sa forme, l’ensemble va se prendre les pieds dans une relation père/fils mièvre, fil rouge du récit, ainsi que dans une volonté d’hymne à la tolérance maladroite qui prône sans ciller que « Tous les chiens devraient avoir un fils… ». Hein… ??
Eve Brousse