La vieille bique partie pour trouver la gloire aux États-Unis revient dans une urne art déco et un paquet de dettes à solder. Qui paiera la note d’une femme frivole si chacun ne met pas la main au porte-monnaie, le hasard désignera un coupable. Il est temps pour Didier de toucher l’héritage de la mère de sa femme, mais tout part de travers et le voilà à la porte et sans un rond. Pas question de demander à Michael qui préfère jouer la carte de l’Alzheimer vis-à-vis de son père.
Pascal le gigolo poussé par ses frères demande à sa vieille amoureuse qui le temps de faire le chèque découvre ses vraies motivations. Il reste Bernard, mais le voilà lui aussi sans argent et avec une fille débarquée de nulle part. La petite est poursuivie par une caillera et sa bande ! Elle leur a volé de la MDMA de la poudre à rêve. Il ne reste plus qu’un espoir, ramener la petite chez ses grands-parents et retrouver Michael qui donne des signes de vie. Le petit a besoin d’un couple honorable pour solder son mariage avec une riche héritière. Voilà donc toute l’intrigue sans vous en dévoiler les rebondissements, mais vous donner une idée de la pâle copie du premier film décapant dans les années 90.
Devenus l’emblème de toute une génération, ils s’amusaient à parodier notre société, la télé et ses pubs, Neuilly, les tubes musicaux, etc. Leur carte de visite était de créer la surprise, nous bousculer. Ils n’hésitaient pas à arpenter nos terrains les moins glorieux, appuyer où cela fait mal et nous en faire rire. Les trois frères le retour, figé dans le temps, nous rappelle combien à l’époque ça décoiffait et à l’inverse combien aujourd’hui ce genre d’humour est dépassé. La fille sortie de nulle part au langage hyper branché ne change rien à la donne. Nous prenons la machine à voyager dans le temps pour rejoindre les années 90 avec hélas l’âge canonique en plus.
La vieille bique partie pour trouver la gloire aux États-Unis revient dans une urne art déco et un paquet de dettes à solder. Qui paiera la note d’une femme frivole si chacun ne met pas la main au porte-monnaie, le hasard désignera un coupable. Il est temps pour Didier de toucher l’héritage de la mère de sa femme, mais tout part de travers et le voilà à la porte et sans un rond. Pas question de demander à Michael qui préfère jouer la carte de l’Alzheimer vis-à-vis de son père.
Pascal le gigolo poussé par ses frères demande à sa vieille amoureuse qui le temps de faire le chèque découvre ses vraies motivations. Il reste Bernard, mais le voilà lui aussi sans argent et avec une fille débarquée de nulle part. La petite est poursuivie par une caillera et sa bande ! Elle leur a volé de la MDMA de la poudre à rêve. Il ne reste plus qu’un espoir, ramener la petite chez ses grands-parents et retrouver Michael qui donne des signes de vie. Le petit a besoin d’un couple honorable pour solder son mariage avec une riche héritière. Voilà donc toute l’intrigue sans vous en dévoiler les rebondissements, mais vous donner une idée de la pâle copie du premier film décapant dans les années 90.
Devenus l’emblème de toute une génération, ils s’amusaient à parodier notre société, la télé et ses pubs, Neuilly, les tubes musicaux, etc. Leur carte de visite était de créer la surprise, nous bousculer. Ils n’hésitaient pas à arpenter nos terrains les moins glorieux, appuyer où cela fait mal et nous en faire rire. Les trois frères le retour, figé dans le temps, nous rappelle combien à l’époque ça décoiffait et à l’inverse combien aujourd’hui ce genre d’humour est dépassé. La fille sortie de nulle part au langage hyper branché ne change rien à la donne. Nous prenons la machine à voyager dans le temps pour rejoindre les années 90 avec hélas l’âge canonique en plus.
Cela se ressent dans une mise en scène sans envergure, classique parfois en roue libre, sans inspiration. Pourquoi, des carrières solo au ralentie, après un démarrage plutôt prometteur où chacun suivait son bonhomme de chemin. Bernard Campan excelle dans Se souvenir des belles choses dans un registre plus amer, plus dramatique. Didier Bourdon campe souvent des pauvres types croulant sous le poids de leur malheur, limite maso. Pascal Légitimus trouve sa place à la télé, Antilles sur Seine, ne connaît qu’un succès mitigé.
Pourtant avec Les trois frères ils donnaient un coup de pied à la comédie comme le font Gallienne ou Dupontel aujourd’hui. Suivront L’extraterrestre (99) série Z bonne pour l’étagère des nanars et Les Rois mages en 2001 moyen, la machine montrait ses limites. Bourdon persiste, et se perd dans des réalisations oubliables, Bambou et Madame Irma. 7 ans de mariage son meilleur coup. Comme pour Les Bronzés 3, Les trois frères le retour risque fort de faire plus de mal à leurs auteurs que du bien. Nous préférons fermer les yeux et penser à une vraie envie de se retrouver, plutôt qu’un dernier coup d’archet pour revenir dans la lumière des sunlights.
Le premier opus avait fait plus de 6 millions d’entrées, celui-ci table sur 4. Pourquoi s’auto-plagier, quelle nécessité à reprendre à peu après la même narration, la séquence chez un notaire, le repas dans une famille raciste, la prise de drogue, le petit hôtel, les petites arnaques, et ainsi de suite. Nous avons l’impression d’un vieux costume défraichi, sorti de la naphtaline, qui ne fait plus rire que son propriétaire. Il ne nous reste plus que la nostalgie d’un temps que les moins de 15 ans ne peuvent pas connaître, et pour parodier la chanson, que le temps passe vite, hier j’étais encore enfant… Et je sais bien que j’ai vieilli.
Patrick Van Langhenhoven
• Scénario : Didier Bourdon, Bernard Campan et Pascal Légitimus
• Photographie : Pascal Caubère
• Production : Philippe Godeau
• Société de production : Pan-Européenne
• Distribution : Wild Bunch Distribution
• Genre : comédie
• Durée : 1h46
• Distribution
• Didier Bourdon : Didier Latour
• Pascal Légitimus : Pascal Latour
• Bernard Campan : Bernard Latour
• Christian Hecq : Maître Vaselin
• Antoine du Merle : Michael Latour
• Sofia Lesaffre : Sarah4
• Daniel Russo : Beau-père de Michael
• Biyouna : Grand-mère de Sarah
• Sara Mortensen : Amie de Moss
• Philippine Leroy-Beaulieu : une employée de banque
• Mona Walravens : Présentatrice TV réalité
• Yvonne Gradelet
• David Salles
• Alison Wheeler : invitée
• Peter Hudson
• Oscar Copp
• Bruno Chapelle
• Hyacinthe Imayanga
• Patrick Bouin
• Pays d'origine : France
• Langue originale : français
• Date de sortie3 : 12 février 20142