Le Manoir hanté
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En Bref
Ben, chercheur en physique quantique, rencontre sa femme, guide de maisons hantées, au cours d'une soirée dans une taverne de la Nouvelle-Orléans. Leur amour, aussi profond qu'un puits sans fond, s'achève sur une route, un soir de trop. Depuis, Ben n'est plus qu'un fantôme vivant, errant dans les rues de la capitale du vaudou, devenu guide, fuyant les nombreuses maisons hantées. Gabbie hérite d'une maison particulière que l'on dit pleine de spectres, la belle affaire ! Elle pense repartir avec son fils pour de nouvelles aventures paisibles et oublier une douleur aussi profonde qu'un puits sans fond. Hélas ! Le destin lui joue un mauvais tour ! Non seulement la maison est pleine de fantômes en tous genres mais en plus, ils s'accrochent comme de sales bestioles à vos basques. Pour Gabbie, il ne reste plus que la solution de la dernière chance, faire appel à la cavalerie. Elle embauche le Père Ken. Il recrute Ben, Harriet, une médium, du moins c'est ce qu'elle dit, et un historien des maisons hantées, le professeur Bruce Davis. Votre mission, si vous l'acceptez, consiste à débarrasser la bicoque de son cortège de gentils fantômes un peu collants. La partie s'annonce bien plus difficile quand ils découvrent dans le lot, Alistair Crump, un sacré salopard de l'au-delà. Il faudra pas mal de gris-gris, de cris et beaucoup de chance pour se sortir de cette nasse.
« C'est l'été. Que la vie est douce. Les poissons bondissent et le coton pousse » George Gershwin, Summertime.
C'est la bonne période pour un petit peu de fantômes, de maisons du mal, de mains maléfiques et autres tentations sorties de la petite boutique des horreurs. L'autre période propice à hanter nos cauchemars c'est Halloween. La maison hantée appartient à ces productions plus ou moins bonnes s'appuyant sur les attractions Disney. C'est Pirates des Caraïbes devenu une franchise, Le monde de demain qui méritait bien plus. Le manoir hanté se classe dans la veine de ce dernier, en remplissant son office, dirait le Père Ken.
C'est un groupe d'acteurs qui s'amusent sans trop cabotiner, avec des guest-stars comme Jamie Lee Curtis en Madame Leota et Winona Rider dans le rôle de Pat. C'est un minimum de sensations et une histoire qui tient la route tout en piochant dans les incontournables du genre. La première partie, avec la rencontre de Ben et sa femme, annonçait une piste intéressante qui hélas, très vite ferme la porte à la nouveauté. C'est donc un carnaval de petits fantômes, prisonniers d'un manoir ancien, qui attend notre équipe. Entre humour et frayeurs pour enfants sages, l'histoire développe sa trame avec un finale d'apothéose, comme un feu d'artifice à la fin de la fête. Ce n'est pas désagréable. Chaque figure du genre remplit sa tâche, le prêtre arnaqueur, la mère éplorée et perdue, le petit garçon innocent.
C'est aussi le spécialiste des fantômes qui ne croit plus aux revenants, la médium surprenante, et l'historien enthousiaste. Jamie Lee Curtis s'amuse avec cette Médusa, médium piégée par Alistair Crump, le fantôme qui rêve d'un autre monde. Tous les clichés et clins d'œil s'affichent pour un spectacle qui vous donnera envie de découvrir l'attraction du parc. En toile de fond, le deuil aurait pu être une thématique plus développée, comme la hantise, au sens propre, autour de ceux qui nous manquent. C'est idéal pour se détendre après une journée difficile. Les critiques attendaient un peu plus de Justin Simien, remarqué pour Dear White People (2014) devenu une série. Il promettait de dépoussiérer le manoir, ce que l'introduction nous laissait espérer. Au final, il remplit son contrat et propose une bonne série B de luxe.
C'est la bonne période pour un petit peu de fantômes, de maisons du mal, de mains maléfiques et autres tentations sorties de la petite boutique des horreurs. L'autre période propice à hanter nos cauchemars c'est Halloween. La maison hantée appartient à ces productions plus ou moins bonnes s'appuyant sur les attractions Disney. C'est Pirates des Caraïbes devenu une franchise, Le monde de demain qui méritait bien plus. Le manoir hanté se classe dans la veine de ce dernier, en remplissant son office, dirait le Père Ken.
C'est un groupe d'acteurs qui s'amusent sans trop cabotiner, avec des guest-stars comme Jamie Lee Curtis en Madame Leota et Winona Rider dans le rôle de Pat. C'est un minimum de sensations et une histoire qui tient la route tout en piochant dans les incontournables du genre. La première partie, avec la rencontre de Ben et sa femme, annonçait une piste intéressante qui hélas, très vite ferme la porte à la nouveauté. C'est donc un carnaval de petits fantômes, prisonniers d'un manoir ancien, qui attend notre équipe. Entre humour et frayeurs pour enfants sages, l'histoire développe sa trame avec un finale d'apothéose, comme un feu d'artifice à la fin de la fête. Ce n'est pas désagréable. Chaque figure du genre remplit sa tâche, le prêtre arnaqueur, la mère éplorée et perdue, le petit garçon innocent.
C'est aussi le spécialiste des fantômes qui ne croit plus aux revenants, la médium surprenante, et l'historien enthousiaste. Jamie Lee Curtis s'amuse avec cette Médusa, médium piégée par Alistair Crump, le fantôme qui rêve d'un autre monde. Tous les clichés et clins d'œil s'affichent pour un spectacle qui vous donnera envie de découvrir l'attraction du parc. En toile de fond, le deuil aurait pu être une thématique plus développée, comme la hantise, au sens propre, autour de ceux qui nous manquent. C'est idéal pour se détendre après une journée difficile. Les critiques attendaient un peu plus de Justin Simien, remarqué pour Dear White People (2014) devenu une série. Il promettait de dépoussiérer le manoir, ce que l'introduction nous laissait espérer. Au final, il remplit son contrat et propose une bonne série B de luxe.
Patrick Van Langhenhoven
Support vidéo :
Langues Audio :
Sous-titres :
Edition :
Titre original : Haunted Mansion
Titre français : Le Manoir hantéTitre québécois : Manoir hanté
Réalisation : Justin Simien
Scénario : Katie Dippold, d'après l'attraction The Haunted Mansion
Musique : Kris Bowers
Décors : Darren Gilford
Costumes : Jeffrey Kurland
Photographie : Jeffrey Waldron
Montage : Phillip J. Bartell
Production : Jonathan Eirich et Dan Lin
Production déléguée : Tom C. Peitzman et Nick Reynolds
Sociétés de production : Walt Disney Pictures et Rideback
Société de distribution : Walt Disney Studios Motion Pictures
Budget : 157 millions de dollars[réf. nécessaire]
Pays de production : États-Unis
Langue originale : anglais
Format : couleur — DCP 4K — 2.39 : 1 — son Dolby Atmos
Genre : Comédie horrifique, fantastique
Dates de sortie 26 juillet 2023
États-Unis et Canada : 28 juillet 2023
Classification : tous publics
Distribution
Lakeith Stanfield (VF : Diouc Koma) : Ben Matthias
Rosario Dawson (VF : Géraldine Asselin) : Gabbie
Chase W. Dillon (VF : Keanu Peyran) : Travis
Owen Wilson (VF : Arnaud Bedouët) : le prêtre Kent
Tiffany Haddish (VF : Corinne Wellong) : Harriet
Danny DeVito (VF : Philippe Peythieu) : Bruce
Jamie Lee Curtis (VF : Véronique Augereau) : Madame Leota
Jared Leto (VF : Paolo Domingo) : Alistair Crump / le fantôme à la boîte à chapeau
Winona Ryder (VF : Barbara Tissier) : Pat
Charity Jordan (VF : Déborah Claude) : Alyssa
J.R. Adduci (VF : Pierre Tessier) : William Gracey
Dan Levy (VF : Philippe Vieux) : Vic
