Dans l’ombre d’un laboratoire et d’une fin de siècle, un homme assemble les morceaux de la mort pour donner la vie. C’est ainsi que surgit du néant l’impossible affront à Dieu, ramener de la mort une de ses créatures. Il ne voulait qu’un compagnon ou une compagne, son père ne lui transmet que la haine. Trompé, trahi, il s’enfuit dans les recoins du monde où son créateur fou, Frankenstein, le traque pour le meurtre de sa bien-aimée. C’est l’homme sans âme et l’hiver de désolation qui aura le dernier cri. Depuis tous ce temps, Frankenstein erre comme un zombie, sans but, il se réfugie au bout du monde où personne ne le trouvera.
C’est sans compter avec les démons qui finissent par le trouver alors qu’il offrait un dernier linceul à son géniteur. Avec l’aide d’étranges créatures, des gargouilles devenues humaines, il les met en fuite. Bien des années plus tard, deux cents ans pour tout avouer, le revoilà de nouveau entre le diable et la main de Dieu, il devra choisir son camp. Dans cette guerre qui fait rage, celui qui ne possède pas d’âme pourra-t-il empêcher la création de million de réceptacles pour les âmes des démons ? Aura-t-il le courage de détruire le livre de son créateur qui pourrait lui procurer un compagnon comme lui ? Frankenstein se trouve devant un choix crucial, le bien ou le mal au risque de perdre son humanité.
Dans l’ombre d’un laboratoire et d’une fin de siècle, un homme assemble les morceaux de la mort pour donner la vie. C’est ainsi que surgit du néant l’impossible affront à Dieu, ramener de la mort une de ses créatures. Il ne voulait qu’un compagnon ou une compagne, son père ne lui transmet que la haine. Trompé, trahi, il s’enfuit dans les recoins du monde où son créateur fou, Frankenstein, le traque pour le meurtre de sa bien-aimée. C’est l’homme sans âme et l’hiver de désolation qui aura le dernier cri. Depuis tous ce temps, Frankenstein erre comme un zombie, sans but, il se réfugie au bout du monde où personne ne le trouvera.
C’est sans compter avec les démons qui finissent par le trouver alors qu’il offrait un dernier linceul à son géniteur. Avec l’aide d’étranges créatures, des gargouilles devenues humaines, il les met en fuite. Bien des années plus tard, deux cents ans pour tout avouer, le revoilà de nouveau entre le diable et la main de Dieu, il devra choisir son camp. Dans cette guerre qui fait rage, celui qui ne possède pas d’âme pourra-t-il empêcher la création de million de réceptacles pour les âmes des démons ? Aura-t-il le courage de détruire le livre de son créateur qui pourrait lui procurer un compagnon comme lui ? Frankenstein se trouve devant un choix crucial, le bien ou le mal au risque de perdre son humanité.
Les producteurs d’Underword nous proposent un nouveau combat entre le bien et le mal, mais cette fois ce ne sont plus des vampires et des loups-garous, mais des démons et des gargouilles créées par Saint-Michel. L’idée de cette lutte des enfers et de Dieu avec en son centre un être reconstitué par l’homme semblait intéressante. Elle proposait de nombreux postulats autour de la notion d’âme et du bien et du mal. La créature de Frankenstein possède-t-elle ce libre arbitre, cette âme qui ne pèse rien, mais occupe tant de place dans notre corps ? Tout comme la nature de cet individu torturé, cicatrisé de partout, nous sommes loin du cauchemar originel. Aaron Eckhart devrait avoir le physique d’un Quasimodo ou de l’une de ses gargouilles, mais non c’est un top model avec de belles cicatrices pour faire tomber la jolie blonde. Tout est de la même fabrication, le laid s’enfuit du film pour laisser la place à une esthétique de défilé de mode où la nature sombre et torturée du monde prendrait la poudre d’escampette devant tant de beauté.
Il y avait matière à un film d’action avec un fond sur notre nature humaine. Qu'est-ce qui la détermine ? Qu'est-ce qui fait de nous des hommes de bonne volonté ? Frankenstein existe peut-être plus par lui-même que par sa relation à son créateur. Mais voilà dans un cinéma fast food aseptisé, tout est clean et sans tache, au risque de perdre définitivement son âme, le film ne vaut pas plus que les 30 deniers d’un certain Judas. Il ne reste rien dans le fond tout se trouve dans la forme, dans une 3D sans intérêt où même la profondeur reste absente et l’esprit vide. Une fois de plus, nous assistons à un cinéma de plus en plus pauvre ne proposant que des variations de batailles sans intérêt où l’homme finit définitivement par se perdre
Patrick Van Langhenhoven