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affiche Charlie et la Chocolaterie

Charlie et la Chocolaterie

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Un film de Mel Stuart ,
Avec Gene Wilder, Jack Albertson, Peter Ostrum,

Genre : Musical
Durée : 1h40
États-Unis

En Bref

Le jeune Charlie a peu de chances de trouver le ticket d'or lui donnant accès à la journée exceptionnelle chez Wonka. Ce dernier lance un concours pour ouvrir, après de nombreuses années de silence, sa chocolaterie aux heureux gagnants. Heureusement, le destin se charge de faire des miracles. Charlie vit avec sa mère et ses quatre grands-parents, couchés depuis longtemps, dans une misérable masure. Le garçon découvre un louis d'or qui lui permet d'acheter la dernière tablette et d’accéder ainsi au paradis du chocolat en compagnie d’autres enfants sélectionnés comme lui. La bande se compose d'une peste qui croit que tout lui est permis et tout de suite, d’un garçon gourmand prêt à dévorer toute la chocolaterie, d’une jeune péronnelle et son chewing-gum et enfin d’un fan de télévision. Ils se retrouvent tous chez Wonka pour une journée qui décidera, mais ils l'ignorent, du destin du reste de leur vie.


Dans cette première version au cinéma, nous sommes loin de l'excentricité et de la folie de Tim Burton, de la poésie de Paul King. Mel Stuart se glisse dans les pas de Roald Dahl pour épouser la trame du roman, plus proche de la comédie sage de l'époque. Wonka est moins excentrique, plus joueur, optimiste et un rien moqueur, « vif comme un écureuil » dit son créateur. Charlie est un garçon honnête et généreux, contrairement aux autres enfants. Grand-père Joe, un peu sénile, est un vieux monsieur gentil et attentionné, le grand-père idéal. Les autres enfants représentent la gourmandise (Augustus), l'orgueil (Veruca), le mensonge (Violette) et Mike est lié à la télévision qui pervertit nos jolies têtes blondes. Charlie et la chocolaterie peut se lire comme un conte. Chaque pièce de l'usine confronte les enfants à une épreuve qui les conduit vers le miracle final. Charlie, honnête et généreux, est le seul à réussir toutes les épreuves malgré sa curiosité.

Toute cette mise en scène n'avait qu'un objectif, trouver un successeur à Wonka. Le film possède un petit côté vintage qui n'est pas déplaisant. C'est la fille de Mel Stuart qui demande à son père de le réaliser d'après le roman de Roald Dahl publié en 1967. Les Monty Python, Graham Chapman, John Cleese, Eric Idle, Terry Gilliam, Terry Jones et Michael Palin voulaient interpréter Wonka. Ils n'étaient pas assez connus pour remporter le rôle. On imagine que Wonka aurait eu une autre stature. En France, il sort au même moment que les Bidasses en Folie. Il passera inaperçu, comme aux Etats-Unis où il ne connaitra pas un énorme succès. Roald Dahl est déçu par l'adaptation et ne souhaite plus jamais, jusqu'à sa mort en 1990, en céder les droits. Il trouve Gene Wilder vulgaire et déteste le scénario. Charlie et la chocolaterie ramène les plus âgés au territoire de l'enfance et du cinéma dans ces nombreuses petites salles d'antan. Les plus jeunes verront sans doute d'un œil goguenard cette version que leur papy ou leurs parents adoraient étant gamins. La magie fonctionne toujours autant pour nous emporter dans un pays secret qui nous appartient, celui du rêve, d'un temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître.

 Patrick Van Langhenhoven
Note du support : n/a
Support vidéo : HDR10
Langues Audio : DTS-HD Master Dolby
Sous-titres : Français
Edition : Warner


Titre : Charlie et la Chocolaterie
    Titre original : Willy Wonka and the Chocolate Factory
    Titre québécois : Willy Wonka au pays enchanté (également nommé en France et en Belgique dans leur 1er doublage)
    Réalisation : Mel Stuart
    Scénario : Roald Dahl pour la 1re version, puis réécrit par David Seltzer
    Producteur : David L. Wolper (en) et Stan Margulies
    Directeur de la photographie : Arthur Ibbetson
    Costumes : Helen Colvig
    Distribution : Paramount Pictures
    Musique Original :
    Musique : musique et paroles de Leslie Bricusse et Anthony Newley
    Arrangements et direction musicale : Walter Scharf
    Budget : 2 900 000 $
    Pays : États-Unis
    Langue : anglais
    Durée : 100 minutes
    Genre : comédie, fantastique, film musical
    Dates de sortie : 15 septembre 1971
    Sortie 4K ET BR : 13 décembre 2023


Distribution
Légende : 1er doublage (1971) ; 2e doublage (1997)
    Gene Wilder (VF : Pierre Trabaud ; Jean-Claude Montalban) : Willy Wonka
    Jack Albertson (VF : Lucien Raimbourg ; Serge Lhorca) : grand-père Joe
    Peter Ostrum (VF : Gilles Laurent ; Donald Reignoux et Naïke Fauveau (chant)) : Charlie Bucket
    Roy Kinnear (VF : Marc Alfos) : Mr. Salt
    Julie Dawn Cole (VF : Charlyne Pestel) : Veruca Salt
    Leonard Stone (en) (VF : Henri Labussière ; Vincent Violette) : Mr. Beauregard
    Denise Nickerson (VF : Vanina Vinitzki ; Charlotte Kramer) : Violet Beauregard
    Ursula Reit (en) (VF : Lita Recio ; Monique Thierry) : Mrs Gloop
    Michael Bollner (VF : William Coryn) : Augustus Gloop
    Dodo Denney (en) (VF : Martine Sarcey ; Joëlle Guigui) : Mrs Teevee
    Paris Themmen (en) (VF : Fabrice Bruno ; Jehan Pagès) : Mike Teevee
    Aubrey Woods (en) (VF : Serge Lhorca ; Bernard Alane) : Bill
    David Battley (en) (VF : Jacques Balutin ; Jean-Pierre Leroux) : M. Turkentine
    Günter Meisner : Arthur Slugworth
    Dora Altmann (en) : grandma Georgina (non crédité)
    Tim Brooke-Taylor (en) (VF : Roger Crouzet ; Pierre Dourlens) : l'opérateur (non crédité)
    Frank Delfino (en) (VF : Gabriel Cattand ; Jacques Ciron) : le commissaire-priseur (non crédité)
    Stephen Dunne (VF : Jean Lagache ; Patrick Messe) : Stanley Kael (non crédité)
    Franziska Liebing (en) : grandma Josephine (non crédité)
    Ed Peck (VF : Jacques Thébault ; Bernard Tixier) : l'agent du FBI (non crédité)
    Ernst Ziegler (en) : grandpa George (non crédité)

Chansons du film
    Générique du début - Medley instrumentale de J'ai enfin le Ticket d'Or et Une Pure Imagination
    Monsieur Bonbon (The Candy Man)
    Souris, Charlie (Cheer Up, Charlie)
    J'ai enfin le ticket d'or ((I've Got A) Golden Ticket)
    Une pure imagination (Pure Imagination)
    Oompa Loompa
    Je le veux maintenant (I Want it Now !)

    Générique de fin - Reprise de Une Pure Imagination. .