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affiche Brick Mansion

Brick Mansion

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Un film de Camille Delmarre ,
Avec Paul Walker, David Belle, Gouchy Boy ,

Genre : Film d'action
Durée : 1h38
France

En Bref

2018. Le quartier de Brick Mansion se transforme en camp retranché, isolé du reste de la ville de Detroit, les habitants n’attendent plus rien des autorités locales. Le maire ferme les écoles, et hôpitaux,  transformant le quartier en un nouveau Mad Max. La loi se trouve désormais aux mains des scélérats de la pire espèce, qui font régner celle du plus fort. La coke circule comme l’eau dans les caniveaux et laisse un monde aussi ravagé qu’un décor de ruines dignes des ghettos de la Seconde Guerre mondiale. La dernière trouvaille de Tremaine, le maître incontesté de Brick Mansion : une petite bombe de destruction qu’il s’apprête à renvoyer à son expéditeur. Découverte dans le braquage d’un transport blindé, elle devient l’objet d’un chantage entre les exclus et la ville. Pour récupérer l’engin cette dernière dépêche Damien, un flic de choc, spécialiste des arts martiaux. Votre mission que vous ne refuserez pas, neutraliser à l’aide du code l’engin de mort. On lui adjoint un équipier repris de justice, Lino, qui connaît le quartier comme sa poche et souhaite régler un compte avec Tremaine qui détient sa copine.

Et si nous jouions aux gendarmes et aux voleurs, aux gentils chevaliers blancs comme quand nous étions hauts comme trois pommes et que nous glissions sur les pentes de béton, le cul sur nos cartables. Il fallait toujours tirer la fille du groupe des mains des méchants qui la séquestraient et sauver le monde d’une menace terrible comme dans James Bond. Nourris aux films d’arts martiaux, le monde se réduisait souvent à blanc ou noir avant que nous ne comprenions plus tard que c’était un peu plus gris. Le scénario de Brick Mansion copie de Banlieue 13, elle-même pale copie de New York 1997 de John Carpenter, ne conserve que l’action pour éradiquer tout le reste.


2018. Le quartier de Brick Mansion se transforme en camp retranché, isolé du reste de la ville de Detroit, les habitants n’attendent plus rien des autorités locales. Le maire ferme les écoles, et hôpitaux,  transformant le quartier en un nouveau Mad Max. La loi se trouve désormais aux mains des scélérats de la pire espèce, qui font régner celle du plus fort. La coke circule comme l’eau dans les caniveaux et laisse un monde aussi ravagé qu’un décor de ruines dignes des ghettos de la Seconde Guerre mondiale. La dernière trouvaille de Tremaine, le maître incontesté de Brick Mansion : une petite bombe de destruction qu’il s’apprête à renvoyer à son expéditeur. Découverte dans le braquage d’un transport blindé, elle devient l’objet d’un chantage entre les exclus et la ville. Pour récupérer l’engin cette dernière dépêche Damien, un flic de choc, spécialiste des arts martiaux. Votre mission que vous ne refuserez pas, neutraliser à l’aide du code l’engin de mort. On lui adjoint un équipier repris de justice, Lino, qui connaît le quartier comme sa poche et souhaite régler un compte avec Tremaine qui détient sa copine.

Et si nous jouions aux gendarmes et aux voleurs, aux gentils chevaliers blancs comme quand nous étions hauts comme trois pommes et que nous glissions sur les pentes de béton, le cul sur nos cartables. Il fallait toujours tirer la fille du groupe des mains des méchants qui la séquestraient et sauver le monde d’une menace terrible comme dans James Bond. Nourris aux films d’arts martiaux, le monde se réduisait souvent à blanc ou noir avant que nous ne comprenions plus tard que c’était un peu plus gris. Le scénario de Brick Mansion copie de Banlieue 13, elle-même pale copie de New York 1997 de John Carpenter, ne conserve que l’action pour éradiquer tout le reste.

Le côté cynique, comme Diogène dans son tonneau, de Snake Plissken disparaît de la nouvelle version pour devenir de la baston pure et dure. C’est efficace. L’équipe Besson connaît son boulot et ne rechigne pas à la tâche. D'ailleurs, l’idée est poussée jusqu’au bout dans une mise en scène avec ralentis et arrêts sur image comme dans un jeu vidéo. C’est le même principe : rentrer dans un camp, un donjon secret et monter les étage pour atteindre le boss et gagner la partie. Pas de réflexion profonde sur le monde, les institutions sont des salopards avec des puissants qui cherchent à vous niquer. De l’autre côté la racaille obéit au plus salopard d’entre tous, le clébard le plus vicieux avec une paire de cornes grosses comme celles d’un taureau. Les jeunes gamers trouveront leur content de satisfaction, la mandale vole comme une migration d’étourneaux. Les anciens se souviendront des films d’arts martiaux de la grande époque quand le gentil bretteur devait défendre l’honneur de son maître. Pour le reste, il faut attendre une autre production de Besson oscillant entre le cinéma pop corn et parfois, comme le prochain Tommy Lee Jones, le cinéma d’auteur.

Patrick Van Langhenhoven

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