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affiche Avatar

Avatar

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Un film de James Cameron,
Avec Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver,

Genre : Science-fiction
Durée : 2h42
États-Unis

En Bref

Ailleurs dans la galaxie, Pandora pourrait résoudre la crise énergétique de la Terre. L’exolune, le monde vert, est le théâtre d’une exploitation belliciste de la part de la compagnie terrienne appuyée par l’armée. Les autochtones, les N’avis, vivent en harmonie avec leur monde et voient d’un mauvais œil le saccage des humains. Que peuvent-ils faire avec leurs arcs face à une technologie militaire supérieure ? Ils peuvent compter sur une équipe de scientifiques venue explorer leur monde et découvrir leur société, bien plus évoluée que ne le pense l’armée. C’est dans ce contexte que débarque Jack Sully, un marine paraplégique, chargé d’endosser la peau d’un Avatar pour prendre contact avec les autochtones. Le colonel Quaricht, fervent partisan de la manière forte, ordonne à Jack d’espionner les N’avis. Le docteur Grâce Augustine, qui pilote le projet scientifique, a une tout autre idée. Pour Parker Selfridge, le directeur de la compagnie minière, seul l’unobtanium compte, peu importe la méthode. C’est dans ce contexte spécial de tiraillement entre la violence et la paix que l’amour vient glisser son grain de sable. Jack tombe sous le charme de Neytiri, une N’avis. Qui gagnera la bataille, entre l’amour, le partage des différences, la compréhension de l’autre et la violence ?


Après le succès de Titanic, James Cameron attendra que la technologie soit suffisamment au point pour se lancer dans un nouveau projet d’envergure. Grâce aux technologies actuelles, Avatar subit bien plus qu’un coup de jeune. Il nous entraine de façon immersive dans l’univers des N’Avis et annonce un nouveau choc avec Avatar 2. Ce deuxième volet devrait se dérouler dans un univers que connaît bien le réalisateur, les océans de Pandora. Avatar peut se voir comme une métaphore de la conquête de l’ouest, la ruée vers l’or et la résistance amérindienne. L’histoire, assez simple, reprend les bases de cette conquête belliciste.

 Un métal précieux avec son point le plus important sur un lieu sacré. C’est peut-être l’or et les Black Hills dans l’histoire du peuple des origines. Un peuple de sauvages du point de vue de l’homme blanc. On retrouve le respect de la nature : quand Neytiri tue un animal, elle lui demande son pardon et l’autorisation de la nourrir. C’est exactement le même fonctionnement que le peuple Sioux. L’attaque du camp des N’avis rappelle celle du colonel John Chivington dans Soldat bleu. James Cameron a non seulement le sens d’une mise en scène épique et spectaculaire, mais aussi celui d’un discours de fond profond.

 Avatar reste encore très moderne par son message et la question de l’autre dans nos sociétés actuelles. Le parallèle entre la culture des peuples des origines et les N’avis se développe sur de nombreux sujets qui nous portent à réfléchir sur notre place au sein du cosmos. C’est avec impatience que nous attendons la suite qui devrait compter quatre volets. En attendant, il nous reste à plonger dans un univers à la fois différent, exotique et pourtant par bien des aspects semblable au nôtre. Il nous donne la clef pour passer cette période où le climat, la nature, certains peuples sont encore en danger.              

Patrick Van Langhenhoven

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Qu’est-ce qui vous a convaincu de ressortir Avatar douze ans après ?
James Cameron : « Fondamentalement, si vous avez moins de 22 ou 23 ans, il est très peu probable que vous ayez vu le film dans un cinéma, vous n’avez pas vu ce film sur un écran géant, en 3D. Nous l’avons remasterisé en 4K, dans une plage dynamique élevée avec quelques sections de 48 images par seconde. Il est plus beau qu’il ne l’a jamais été. Une nouvelle génération de cinéphiles, même s’ils aiment le film en streaming, Blu-ray, peu importe. Ils ne l’ont toujours pas vraiment vu comme nous voulions qu’il soit vu. Lorsque récemment nous avons terminé tout le processus de remasterisation, nous l’avons visionné et cela nous a époustouflés. Ça peut paraître prétentieux, mais nous étions vraiment impressionnés par l’expérience physique du film. »


Vous rappelez-vous de votre réaction en découvrant le film sur grand écran il y a douze ans ?


Zoe Saldaña : « J’étais sous le choc et attentive, comme en dehors de moi-même. C’était une expérience immersive comme je n’en avais jamais vécue avant. »



Sigourney Weaver : « J’ai ressenti ce que ressent Jake Sully lorsqu’il découvre ce monde à travers le corps de son double omaticaya et sa sensation incroyable de tomber dans le vide quand il vole à la découverte des montagnes flottantes. Mais ce qui m’a le plus bluffé, c’est cette utilisation de la 3D. Elle me donnait l’impression d’y être vraiment, de faire sauter les barrières entre moi et ce monde. »



Stephen Lang : « Je me souviens très bien que j’ai aussitôt reconnu le scénario que j’avais lu et ça m’a un peu scié, parce qu’il était si détaillé, riche, dense dans les descriptions, je ne pensais pas voir le film que j’avais en tête. »



Michelle Rodriguez : « Ça m’a fait penser au mic drop (lâcher de micro), vous savez comme a fait Obama. Je me suis dit : il a réussi ! Pour moi, James avait réussi à montrer ce qu’on ne peut pas facilement montrer : l’amour, la connexion à la nature, la beauté. »



Sam Worthington : « Jim m’avait fait la promesse que même si j’allais être bleu et très grand, ça resterait moi. Il m’a dit que la technologie employée pour le film était le niveau supérieur du maquillage. Je continuais néanmoins à être anxieux. Et quand j’ai découvert le film, j’ai vu qu’il avait raison : tous les détails de jeu étaient là. Vous savez, la scène dans l’hélicoptère quand Michelle me dit : “ Tu verrais ta tête ! ” J’étais exactement comme ça. »



Stephen, curieusement le public a aimé votre rôle du colonel Quaritch. Est-ce que ça vous surprend ?


Stephen Lang : « Dans une certaine mesure oui, mais quand on joue Quaritch, on sait qu’il a une fonction dans l’histoire, celle du méchant. Je me suis concentré sur les qualités qui l’ont amené là où il est : c’est un bon leader, il inspire la loyauté par son exemple, son courage est indéniable. Désolé de ce que je vais dire, mais nous autres Américains sommes un peuple très agressif. Il est fréquent que des fans viennent me dire en aparté : “ Vous savez, je fais partie de son équipe. ” Instantanément je pense : “ Vraiment ? Je n’ai pas envie de vous connaître. ” Les gens aiment les leaders quelle que soit leur moralité : ça a été clairement démontré aux USA avec certains personnages politiques. »


Pourquoi pensez-vous que le public est tellement attaché à Avatar ?
Sam Worthington : « C’est l’histoire d’un jeune homme qui arrive dans une autre planète, il y cherche une attache et il la trouve dans une nouvelle culture dont il ne sait rien. Je pense que cette appartenance c’est quelque chose que nous désirons tous : une bande d’amis, une famille, des gens en qui on peut avoir confiance et apprendre d’eux. »


Quel a été l’impact du film sur les blockbusters modernes ?
James Cameron : « Avatar n’est pas le premier film à utiliser les effets spéciaux digitaux avancés. Aujourd’hui, la 3D est un choix supplémentaire, quand on sélectionne ce qu’on veut voir au cinéma. Vous savez, quand la couleur est apparue, on allaient voir des films juste pour la couleur. Personne ne va voir un film juste parce qu’il est en 3D. Ce sont toutes sortes d’éléments qui conduisent au choix. Donc je pense que le film a aidé à intégrer la 3D. Quant à l’impact culturel, On le découvrira quand les gens iront voir Avatar 2. »


Qu’est-ce qui vous rend le plus fier aujourd’hui que le film est entré dans l’histoire ?
Stephen Lang : « De faire partie d’une équipe de gens aussi créatifs, talentueux. Et au fil des ans, nous sommes parvenus à conserver une connexion entre nous. »


Michelle Rodriguez : « Personne n’a mis autant d’efforts, de temps, d’amour, d’esprit pour un projet qui a tant bouleversé de gens à travers le monde que Jim (James Cameron) et je suis fière de faire partie de ce projet. »



Sam Worthington : « Jim est le meilleur et je suis fier qu’il soit mon ami. »



Seagourney Weaver : « Je suis fière d’avoir incarné une femme scientifique à laquelle Jim a offert un monde doté d’une flore et d’une faune inconnues, ainsi que les Navis et leur propre langage. J’incarne la science dans un film qui élève celles et ceux qui le regardent. J’espère  avoir inspiré des filles à devenir des scientifiques… mais en fumant moins que le Dr Grace Augustine ! »



Zoe Saldaña :« J’ai eu la chance de travailler avec des gens avec lesquels j’ai tant en commun ! Ça m’a fait grandir p as seulement en tant qu’artiste mais en tant que personne. »



James Cameron : « Quand je regarde en arrière, ce dont je suis le plus fier, c’est toute l’équipe, la beauté créée par les artistes, les designers, tous ceux qui ont fait ce monde de la plus grande créature au moindre brin d’herbe. Il y a la beauté humaine créée par tous ces gens qui sont là et qui ont parfois dû s’extasier devant un bout de tuyau pendant du décor ! C’est pour ça que j’écris d’autres épisodes, j’ai envie de rester dans cette famille. »

 •    Titre original : Avatar

    •    Réalisation et scénario : James Cameron
    •    Musique : James Horner
    •    Effets spéciaux : Robert Legato
    •    Décors : Rick Carter et Robert Strombergritch fervent
    •    Costumes : Mayes C. Rubeo et Deborah Lynn Scott
    •    Photographie : Mauro Fiore
    •    Montage : James Cameron, John Refoua (en) et Stephen E. Rivkin (en)
    •    Production : James Cameron et Jon Landau
    ◦    Coproduction : Brooke Breton et Josh McLaglen
    ◦    Production associée : Janace Tashjian
    ◦    Production déléguée : Colin Wilson
    ◦    Production exécutive : Peter M. Tobyansen
    •    Sociétés de production : 20th Century Fox, Dune Entertainment, Giant Studios, Ingenious Film Partners, Lightstorm Entertainment11
    •    Société de distribution : 20th Century Fox
    •    Budget : 237 millions USD12
    •    Pays de production :  États-Unis
    •    Langue originale : anglais
    ◦    projection numérique : couleur — 1.78:1 — Dolby Digital / DTS / SDDS / Sonics-DDP
    ◦    projection pellicule : couleur — 35 mm — 2.39:1 — Dolby Digital / DTS / SDDS
    •    Genres : science-fiction, action, aventures
    •    Durée : 162 minutes, 171 minutes (Special Edition), 178 minutes (version longue), 162 (remastered version)
    •    Dates de sortie : 16 décembre 2009 Nouvelle version: 21 septembre 2021
        
Distribution

    •       Sam Worthington (VF : Adrien Antoine) : Jake Sully
    •    Sigourney Weaver (VF : Sylvie Genty) : Dr Grace Augustine
    •    Stephen Lang (VF : Jean-Bernard Guillard) : Colonel Miles Quaritch
    •    Michelle Rodríguez (VF : Géraldine Asselin) : Trudy Chacon
    •    Giovanni Ribisi (VF : Damien Witecka) : Parker Selfridge
    •    Joel Moore (VF : Patrick Mancini) : Norman « Norm » Spellman
    •    Dileep Rao (VF : Luc Boulad) : Dr Max Patel
    •    Matt Gerald (VF : Boris Rehlinger) : Caporal Lyle Wainfleet
    •    Sean Anthony Moran : Sean Fike
    •    Jason Whyte (VF : Damien Boisseau) : cryogénisation technicien
    •    Sean Patrick Murphy (VF : Damien Boisseau) : copilote d'hélicoptère
    •    Kelson Henderson (VF : Axel Kiener) : pilote du vaisseau de combat « Dragon »
Na'vi
    •    Zoe Saldana (VF : Ingrid Donnadieu) : Neytiri
    •    CCH Pounder (VF : Michelle Bardollet) : Mo’at
    •    Wes Studi (VF : lui-même) : Eytukan
    •    Laz Alonso (VF : Bruno Choël) : Tsu’tey

Société de doublage : Dubbing Brothers