3 jours max
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En Bref
Dans l'épisode précédent, Rayane, un policier maladroit, se dépasse en pensant sa mort proche. Il met en échec le Rat, un trafiquant de drogue notoire, en lien avec un cartel mexicain. Nous le savons tous, la vengeance est un plat qui se mange froid et avec beaucoup de bruit et de fureur quand on appartient au cartel. Ce dernier profite des vacances de mamie Rayane pour la kidnapper et exiger une participation de son petit-fils, notre flic maladroit. Rayane intègre les services secrets chargés de combattre le crime et plus particulièrement les cartels. Quand il annonce qu'il n'a que trois jours pour sauver sa grand-mère, que pensez-vous qu'il se passe ? Tout le monde se fout de sa gueule ! Rayane n'a plus qu'une solution, entrainer son équipe de bras cassés à la poursuite du diamant vert. C'est ainsi que la bande de pieds nickelés se retrouve à Dubaï et au Mexique pour bien plus qu'un voyage exotique.
Tarek Boudali est acteur et réalisateur de ce nouvel opus de la bande à Fifi. 3 jours max est moins dans le style Apatow et plus dans une parodie du film d'action. Comme toujours, l'idée originale de départ est plutôt sympathique mais retrouve bien vite le chemin des classiques du genre. Loin de Babysitting, nous sommes plus proche de la parodie des frères Wayans. Ça commence par un emprunt à Taken et la fameuse phrase de Liam Nelson. Notre héros escalade une tour comme Tom Cruise dans Mission : Impossible - Protocole fantôme, et de nombreuses références comme la saga Fast & Furious, Indiana Jones, La Chèvre, Terminator, Kingsman, Rambo, James Bond jusqu'au Jeu de la dame et Sicario pour la scène finale. A trop vouloir parodier on finit par se perdre dans les méandres de la parodie.
C'est plus dans les séquences d'action que dans les dialogues que se niche celle-ci. C'est l'occasion de voyager, et de reconstituer des scènes culte d'un cinéma des années 80, 90, 2000. Le cinéma hollywoodien ne risque pas grand-chose face à cette équipe franchouillarde de bras cassés. Le spectateur passera un bon moment devant une comédie légère, une bonne gymnastique des zygomatiques. Les gags ne révolutionnent pas le genre et semblent parfois plus recyclés qu'originaux. Les séquences s'enchainent pour un tour de grand huit sans surprise parfois un peu chaotiques, ce qui plaira au public de la bande à Fifi. Comme le dit le poète, « avec le temps va, tout s'en va ».
Patrick Van Langhenhoven
Distribution
Raphaël Monier : Le Crocodile (voix off)
Crédit Photo avant première Pathé Gaumont Millésime Michel Haumont
