À 34 ans, Arnaud Mustier est un avocat et philosophe de renom. Dans la famille, c'est un symbole d'excellence, le fils dont tous les parents rêvent. Cependant, pour son petit frère, Arnaud est tout simplement pénible, voire arrogant et insupportable. Jusqu'au jour où le diagnostic tombe : Arnaud Mustier est atteint de LTCD, soit crise de puberté à retardement. Au programme, sur un air de Thrift Shop du musicien Macklemore, des soirées alcoolisées qui le feront tomber dans l’adolescence. D’un grand frère trop coincé, il est soudainement emporté dans un tourbillon hormonal guidé par son petit frère et sa bande de copains. Il va alors découvrir la jeunesse qu'il n'a jamais eue, pulsions en tous genres, soirées, changement de langage et même de l'acné ! Pendant une heure et demie, nous assistons à un choc des générations. Le film de Tristan Séguéla retrace avec légèreté les comportements et le langage des jeunes adultes. Par ailleurs, une grande complicité passe entre Laurent Lafitte et Victor George, son petit frère dans le film. Jules est un adolescent rebelle en quête du grand amour !
Film de Tristan Séguéla, 16 ans ou presque est un teen movie s’adressant aux adolescents. Pour une première comédie, l’essai est plutôt réussi si on aime les films à l’américaine où l’histoire est portée par une bande d’ados. Même si ce n’est pas trop casse-tête niveau scénario, 16 ans ou presque mise sur de jeunes talents encore inconnus mais prometteurs qui sauvent de façon surprenante le film. L’histoire de l’adulte retombant dans l’âge ingrat n’est pas tellement novatrice et on sent arriver dès la bande annonce tous les clichés sur l’adolescence. Ce serait mentir que d’affirmer qu’ils n’y sont pas mais les acteurs étant de « vrais » adolescents, les trais ne sont pas grossis et c’est réaliste. N’oublions pas Laurent Lafitte et son talent qui relèvent d’un cran le niveau.
À 34 ans, Arnaud Mustier est un avocat et philosophe de renom. Dans la famille, c'est un symbole d'excellence, le fils dont tous les parents rêvent. Cependant, pour son petit frère, Arnaud est tout simplement pénible, voire arrogant et insupportable. Jusqu'au jour où le diagnostic tombe : Arnaud Mustier est atteint de LTCD, soit crise de puberté à retardement. Au programme, sur un air de Thrift Shop du musicien Macklemore, des soirées alcoolisées qui le feront tomber dans l’adolescence. D’un grand frère trop coincé, il est soudainement emporté dans un tourbillon hormonal guidé par son petit frère et sa bande de copains. Il va alors découvrir la jeunesse qu'il n'a jamais eue, pulsions en tous genres, soirées, changement de langage et même de l'acné ! Pendant une heure et demie, nous assistons à un choc des générations. Le film de Tristan Séguéla retrace avec légèreté les comportements et le langage des jeunes adultes. Par ailleurs, une grande complicité passe entre Laurent Lafitte et Victor George, son petit frère dans le film. Jules est un adolescent rebelle en quête du grand amour !
Film de Tristan Séguéla, 16 ans ou presque est un teen movie s’adressant aux adolescents. Pour une première comédie, l’essai est plutôt réussi si on aime les films à l’américaine où l’histoire est portée par une bande d’ados. Même si ce n’est pas trop casse-tête niveau scénario, 16 ans ou presque mise sur de jeunes talents encore inconnus mais prometteurs qui sauvent de façon surprenante le film. L’histoire de l’adulte retombant dans l’âge ingrat n’est pas tellement novatrice et on sent arriver dès la bande annonce tous les clichés sur l’adolescence. Ce serait mentir que d’affirmer qu’ils n’y sont pas mais les acteurs étant de « vrais » adolescents, les trais ne sont pas grossis et c’est réaliste. N’oublions pas Laurent Lafitte et son talent qui relèvent d’un cran le niveau.
Malgré quelques temps morts, le film propose quelques bons gags et situations qui plairont sans aucun doute aux 14-16 ans. En effet, au vu de l’histoire, il est malheureusement à prévoir que le film ne plaira pas aux plus de 18 ans qui sont déjà sortis de la phase délicate qu’est le début de l’adolescence ni aux pré-ados qui ne sont pas encore (pour la majorité) dans les délires des collégiens. Pari risqué donc.
Thème propre à la comédie et maintes fois traité, le choc des cultures est ici central. Plutôt risqué sur le papier, servant de fil rouge et de générateur de gags malgré une pléiade d’autres thèmes abordés. Problème, parfois gênant : on tombe vite dans la caricature de l’ado collé à son portable, ne pensant qu’au cul et qu’à mettre ses lieux de fête sans dessus- dessous. Par conséquent, beaucoup d’effets comiques tombent alors à l’eau. Heureusement quelques sourires surgissent ci et là, même si on arrive parfois dans des raccourcis faciles de blagues "pipi-caca".
Le véritable intérêt du film réside dans son montage et sa réalisation dynamiques et efficaces. Ces qualités, on les doit à Tristan Séguéla, réalisateur déjà à l’origine des clips les plus connus de Martin Solveig et de plusieurs documentaires pour la télévision. Avec une approche non dénuée de sens, il insuffle au film la dynamique nécessaire pour passer un très bon moment et arrive à saisir les thèmes principaux pour les retranscrire avec justesse et intelligence même s’il reste quelques maladresses, et un style généralement américanisé.
Tête d’affiche du long métrage, on imagine mal quelqu’un d’autre à la place de Laurent Lafitte (de la Comédie Française) dans ce rôle d’homme mûr coincé en pleine crise d’adolescence, rendant son personnage drôle et attachant, jamais dans la caricature. Parfaitement à l’aise, celui-ci excelle et porte le film sur ses épaules avec brio, laissant par moments peu de place aux seconds rôles. Tous les jeunes du film sont plutôt bons dans leurs rôles et rendent les personnages attachants sauf quand la caricature est poussée à l’extrême, où les limites de leur jeu d’acteur se font sentir. Bon point également pour la BO, énergique et plutôt agréable : l’influence du clip, d’où vient Tristan Séguéla se fait sentir.
Même si la promo est très axée « film de djeuns », 16 Ans Ou Presque prétend s’adresse à tous les âges : les jeunes y trouvant leur compte en s’identifiant aux personnages et à leur univers, là où les plus âgés prendraient un malin plaisir à découvrir le monde des jeunes. Si on peut reprocher au film de tenter de surfer sur le succès de Projet X et sa fête fantasmée pour faire une séquence semblable prenant une bonne partie de la narration, le long-métrage fourmille de bonnes idées, pas toutes bien mises en place malheureusement. Malgré une fin un peu facile et expéditive, 16 Ans Ou Presque est un bon divertissement, sans être une énorme surprise.
Si vous ne savez pas quoi faire de votre soirée, que vous êtes jeune ou avez (vraiment) conservé votre esprit d’adolescent et que vous voulez un film pas trop compliqué, allez-y, il est fait pour vous.
Grégory Germanais