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affiche Passengers

Passengers

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Un film de Morten Tyldum ,
Avec Jennifer Lawrence, Chris Pratt, Michael Sheen,

Genre : Science-fiction
Durée : 1h57
États-Unis

En Bref

Dans l’espace infini, au cœur des galaxies et des planètes, le vaisseau Avalon comme l’île où attend le roi Arthur, trace sa course. C’est la destination vers le nouvel Eden pour cinq mille passagers et 288 membres d’équipage. Ils trouveront un monde neuf à construire, loin de la terre surpeuplée. Un incident au cœur d’une barrière de météorites et voilà qu’un passager se réveille. Impossible de réintégrer le caisson d’hibernation nécessaire aux cent vingt ans de voyage. Jim Preston, mécano des temps futurs, erre dans l’immense structure avec pour seul compagnon un robot barman et philosophe. La conversation devient vite limitée et la folie après toutes les tentatives pour jouer de nouveau la Belle au bois dormant restées infructueuses.

Jim prend son mal en patience Robinson condamné avec pour Vendredi un être de métal. Au fin fond de l’espace, personne n’entend votre ennui murmurer à votre cœur que sonne l’heure des adieux. Heureusement Aurora, une écrivaine se réveille comme la Belle au bois dormant et nos deux cœurs perdus rejouent l’histoire d’Adam et Ève. Il faut juste que la belle ne découvre pas une certaine vérité qui pourrait compromettre cet amour naissant. Ils ont quatre-vingt-dix ans pour reconstruire un monde au cœur du vaisseau où le reste de l’équipage dort profondément. Cela laisse le temps pour pas mal d’événements bons ou mauvais…


Passengers n’est pas un mauvais film. Il est juste coincé entre deux genres qui ne touchent pas forcément le même public. C’est d’abord la science-fiction avec la thématique du réveil profond débouchant sur un mélange de Rendez-vous avec Rama d’Arthur C.Clarke et de Robinson Crusoé. Le début démarre plutôt bien, mais très vite, il manque de souffle pour soutenir la longueur. Il change de registre et nous propose un autre dilemme : que faire dans l’espace quand on s’emmerde et que vous avez tout un tas de belles filles sous caisson ? Quand l’une d’elles se réveille, perdus à deux, on finit par trouver que l’autre ferait un Adam ou une Ève parfait(e). Le film prend un autre tournant et dévoile sa vraie thématique, une romance dans l’espace.

Elle tient au talent des deux acteurs qui arrivent à nous faire croire à ce chabadabada. C’est à partir de là que le public se sépare en deux camps bien distincts, les fans de S.F déçus, et les autres amoureux des roucoulades et mots doux, agacés par toute cette technologie du futur. Ceux qui comme moi aiment les deux se laisseront compter fleurette au cœur du cosmos. Passengers tire plus sur une romance avec ses codes. Ils se rencontrent, s’apprivoisent, s’aiment et se promettent le meilleur des mondes. Elle apprend une vérité cachée que je vous laisse découvrir pour ne pas dévoiler le suspense. Ils se séparent et finissent par se pardonner car l’amour est plus fort que tout. Le scénariste Jon Spaihts (DC Strange, Prometheus) rajoute un troisième temps fort.

Il bascule en mode action qui n’était pas vraiment nécessaire. La fin est plutôt sympa avec le sens du sacrifice de cet amour plus grand que tout. On remarquera le nom du vaisseau, Avalon, l’île du Graal, Aurora, Aurore la princesse de la Belle au bois dormant, la première fée, le premier arbre que l’on retrouve dans de nombreuses mythologies celtes, etc.  Les effets spéciaux tiennent la route et créent un univers qui mériterait d’être exploité dans un vrai film de science-fiction. La réalisation de Mortain Tyldum, honnête, comme pour Imitation Game ne crée pas la surprise. Cette romance au cœur des étoiles se laisse apprécier pour ce qu’elle est, une belle histoire d’amour divertissante.

Patrick Van Langhenhoven 

Note du support : n/a
Support vidéo :
Langues Audio :
Sous-titres :
Edition :


  Titre original : Passengers

    Titre québécois : Passagers

    Réalisation : Morten Tyldum

    Scénario : Jon Spaihts

    Décors : Guy Hendrix Dyas

    Costumes : Jany Temime

    Photographie : Rodrigo Prieto

    Montage : Maryann Brandon

    Musique : Thomas Newman

    Production : Stephen Hamel, Michael Maher, Ori Marmur et Neal H. Moritz, Greg Baxter (coproduction) ; Lynwood Spinks (déléguée)

    Sociétés de production : Sony Pictures Entertainment, Start Motion Pictures, Company Films, LStar Capital, Original Film et Village Roadshow Pictures

    Société(s) de distribution : Columbia Pictures (États-Unis)

    Budget: 110 millions de dollars

    Pays d'origine : États-Unis

    Langue originale : anglais

    Format : couleur - 2.35:1 - son Dolby Atmos et Auro

    Genre : science-fiction

    Durée : 116 minutes

    Dates de sortie : 28 décembre 2016

Distribution

     Chris Pratt (VF : David Krüger ; VQ : Philippe Martin) : Jim Preston

    Jennifer Lawrence (VF : Kelly Marot ; VQ : Catherine Brunet) : Aurora Lane

    Michael Sheen : Arthur

    Andy Garcia4 : Morris

    Laurence Fishburne (VF : Paul Borne) : Gus Mancuso

    Aurora Perrineau