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affiche Non Stop

Non Stop

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Un film de Jaume Collet-Serra,
Avec Liam Neeson, Julianne Moore, Scoot McNairy,

Genre : Thriller
Durée : 1h42
États-Unis

En Bref

Bill Marks compense dans la bouteille un lourd passé qui le tient comme un boulet au pied du bagnard. Le super flic new-yorkais n’est plus que l’ombre d’une gloire déchue. Aujourd’hui marshal de l’air suite aux attentats du 11 septembre, leur rôle : vous permettre de dormir paisiblement pendant les heures de vol. Une fois de plus il s’apprête donc à effectuer un vol ordinaire dans une vie qui ne l’est plus. Un SMS change les données du vol. « Si vous ne me donnez pas 150 millions de dollars de quoi refaire une petite vie minable, je bute un passager toutes les 20 minutes ».

Le marshal comprend rapidement que ce message ne représente pas le dernier bizutage d’un collégien mais bien une vraie menace. Qui, dans cet avion sous sa responsabilité, transforme le vol en un voyage au bout de l’enfer ? Peu à peu il soupçonne tout le monde comme il se doit, un collègue, l’hôtesse de l’air, la passagère à ses côtés, la grand-mère du septième siège, la petite et son nounours. À l'autre bout, son supérieur se pose des questions lorsque le compte des terroristes s’avère appartenir à Bill. Bienvenue au pays de la paranoïa galopante.

 Depuis pas mal de temps, Liam Neeson qui nous avait habitués à des films d’auteurs, Gauvain dans Excalibur de Boorman et du cinéma plus pop corn, devient la nouvelle star du cinéma d’action. Il rejoint ici le gentil faiseur, Jaume Collet-Serra, réalisateur espagnol se contentant souvent de plagiats efficaces. Après Sans identité voici la nouvelle variation autour des prises d’otages en plein vol. Il s’inscrit entre le cinéma catastrophe et le film d’action à suspense, paranoïa et manipulation dans le style de La prisonnière espagnole, le tout avec beaucoup moins de surprise. Il est dommage que le réalisateur, efficace dans sa mise en scène, un peu cacophonique dans ses séquences de baston, se contente de surfer sur les poncifs sans les stimuler. Nous retrouvons toutes les figures de ce genre de film, la petite fille effrayée, les coupables ne peuvent être que des étrangers, le collègue pas très catholique, le flic new-yorkais aux allures de voyou, et le héros au passé aussi plombé que la ligne d’un pêcheur.


Bill Marks compense dans la bouteille un lourd passé qui le tient comme un boulet au pied du bagnard. Le super flic new-yorkais n’est plus que l’ombre d’une gloire déchue. Aujourd’hui marshal de l’air suite aux attentats du 11 septembre, leur rôle : vous permettre de dormir paisiblement pendant les heures de vol. Une fois de plus il s’apprête donc à effectuer un vol ordinaire dans une vie qui ne l’est plus. Un SMS change les données du vol. « Si vous ne me donnez pas 150 millions de dollars de quoi refaire une petite vie minable, je bute un passager toutes les 20 minutes ». Le marshal comprend rapidement que ce message ne représente pas le dernier bizutage d’un collégien mais bien une vraie menace. Qui, dans cet avion sous sa responsabilité, transforme le vol en un voyage au bout de l’enfer ? Peu à peu il soupçonne tout le monde comme il se doit, un collègue, l’hôtesse de l’air, la passagère à ses côtés, la grand-mère du septième siège, la petite et son nounours. À l'autre bout, son supérieur se pose des questions lorsque le compte des terroristes s’avère appartenir à Bill. Bienvenue au pays de la paranoïa galopante.

 Depuis pas mal de temps, Liam Neeson qui nous avait habitués à des films d’auteurs, Gauvain dans Excalibur de Boorman et du cinéma plus pop corn, devient la nouvelle star du cinéma d’action. Il rejoint ici le gentil faiseur, Jaume Collet-Serra, réalisateur espagnol se contentant souvent de plagiats efficaces. Après Sans identité voici la nouvelle variation autour des prises d’otages en plein vol. Il s’inscrit entre le cinéma catastrophe et le film d’action à suspense, paranoïa et manipulation dans le style de La prisonnière espagnole, le tout avec beaucoup moins de surprise. Il est dommage que le réalisateur, efficace dans sa mise en scène, un peu cacophonique dans ses séquences de baston, se contente de surfer sur les poncifs sans les stimuler. Nous retrouvons toutes les figures de ce genre de film, la petite fille effrayée, les coupables ne peuvent être que des étrangers, le collègue pas très catholique, le flic new-yorkais aux allures de voyou, et le héros au passé aussi plombé que la ligne d’un pêcheur.

Le film pendant plus d’une heure trente égrène comme pour Esther, la maison de cire ou Sans identité, autres produits du même réalisateur, la longue liste des clichés du genre. Il connaît son travail et livre une bonne série B, excepté les raisons abracadabrantes du détournement. Tout ceci est noyé dans une réalisation filant comme un TGV, sans temps mort, pour que le spectateur ne s’interroge pas sur si peu de consistance. Le personnage de Liam Neeson évoque une interrogation sur l’évolution du héros. D’abord le chevalier blanc sans faille, il se transforme en antihéros avec un maximum de défauts. Il finit par devenir un personnage, ni tout blanc ni tout noir, mais fait de gris, oscillant entre ses tourments et sa mission. Nous remarquerons qu’aujourd’hui, le plus souvent, il se situe en pleine rédemption. Il commence l’aventure au plus bas, alcoolique, rongé par ses fantômes.

 L’histoire s’achève par un homme qui non seulement vainc ses démons extérieurs, terroristes, salopards de service et intérieurs, en s’affranchissant de ses fantômes et défauts. Il est donc prêt, comme Marks dans le film, à fonder une famille avec beaucoup d’enfants comme dans les contes de fées de notre enfance. Nous surlignerons aussi la grande mode actuelle, un scénario aussi mince qu’un rayon de soleil en hiver. Non-Stop intéressera les fans de la série B, efficace et sans détours, pour les autres, la révolution du film d’action reste encore à venir.

Patrick Van Langhenhoven

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