Jack, un homme d’affaires américain, s’expatrie en Asie du sud-est avec sa famille pour mener une vie de rêve dans un décor paradisiaque. Fraîchement débarqués, leur projet tourne court. Un coup d’état éclate dans le pays et la tête des expatriés se retrouve mise à prix. Aidés par un mercenaire britannique, Jack et les siens n'ont qu'une solution: fuir.

En 2006, John Eric Dowdle (Catacombes) a voyagé en Thaïlande alors qu’un coup d’Etat venait d’éclater. S’il n’a pas été persécuté ni gêné pendant son voyage, les faits lui ont inspiré l’histoire de No Escape : « et si ça s’était gâté…. ». Produit de son imagination donc, le cinéaste fait appel à son frère Drew Dowdle pour écrire le scénario, bouclé en six semaines, tient donc... Manichéen au possible, No Escape ne laisse aucun doute sur qui on doit plaindre ici. Du coup, les scénaristes ont essayé d’éviter les étiquettes en dressant un contexte politiquement flou et simplet. Passé ce léger arrière goût amer d’intolérance, on est forcé de constater la qualité anxiogène de la besogne. Pas le moment de respirer ni de renfourner sa bouche de popcorn, ça bouge tout le temps et ça vous prend aux tripes, notamment grâce à l’interprétation générale… Mais tout de même, au delà du spectacle, ça reste moralement douteux.