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affiche The mortal instruments

The mortal instruments

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Un film de Harald Zwart ,
Avec Lily Collins, Jamie Campbell Bower, Jamie Campbell Bower,

Genre : Fantastique
Durée : 2h10
États-Unis

En Bref

Ils agissent dans l’ombre en plein cœur de New York menaçant notre univers sans que nous le sachions. Clary, à l’aube de ses 16 ans, n’entend pas des voix comme Jeanne d’Arc. Elle ne se dope pas au LSD pour voir de drôles de trucs pas catholiques. Lors d’une virée avec son ami Simon, suite à une soirée poésie arrosée au café, elle assiste à un meurtre et à la disparition du cadavre. Sa mère lui avait bien dit de ne pas abuser de la tisane, voilà le résultat. Maintenant elle sait, comme David Vincent qu’ils existent. Et qu’ils savent qu’elle existe.

 Elle arrive juste pour voir sa mère lutter contre une bande de démons sortis des grimoires des grands-mères de Salem et de l’enfer. Le joli blondinet de la boite de nuit la sauve de la menace, mais dans la lutte d'arrache-pied, elle perd le contact avec sa mère. Elle découvre une étrange demeure où elle apprend une révélation primordiale. Elle est une chasseuse d’ombres. En plus, pas n’importe laquelle, la The chasseuse d’ombres avec des méga pouvoirs, à faire pâlir de jalousie ses nouveaux copains.

 Elle doit remplir trois missions, séduire le blondinet dans la serre aux roses, avec la pluie et la musique des violons. C’est fait, elle peut rayer ça du carnet. Trouver une coupe, un genre de Graal laissé par un ange. Il permet, lorsque tu bois dedans de devenir un chasseur d’ombres, trop cool. J’avais oublié de te dire, il n’en reste plus beaucoup. Le blondinet, sa sœur, un brun jaloux et le grand chef, vous les comptez sur les doigts d’une main. C’est la faute à un autre chasseur d’ombres  devenu un méchant.


Je t’explique ! Il avait volé la coupe, mais la mère de Clary, la lui a reprise. Il souhaite créer une nouvelle race de chasseurs d’ombres  pour faire le bien, mais là, je ne suis plus sûr.

Elle doit trouver la coupe, même qu'elle sait sans le savoir où elle est ! C'est trop de la balle ce truc, une fille gironde peut sauver le monde de l'invasion des démons et elle ignore qu’elle le sait. Deuxième mission, retrouver sa maman, je te rappelle qu’elle a disparu. Je me dis, ça manque de vampires et bingo !  Ils pointent le bout de leurs crocs ! Manque plus que les loups-garous et le tableau sera complet. Les zombies, ça n'existe pas, c'est dommage… Moi j'aimais bien ces saletés purulentes avançant  comme des escargots en piaillant comme une vieille sous champignons hallucinogènes.

Heureusement, le blondinet du début qui en pince pour Clary la protège. Même la musique, genre orchestre symphonique avec violons et tout le tintouin. Alors que les vampires de Twilight vont les boulotter, la cavalerie arrive sous la forme des loups-garous. Y a pas de trolls ni de nains, dit mon petit neveu, même pas peur ! Non ça c'est dans Le seigneur des anneaux faut pas tout mélanger. Peut être Buffy et Angel, si tu cherches bien, un clin d’œil genre hommage. Bref, tout s’achève dans une grande bataille avec beaucoup d’autres mystères à éclaircir, pour  le volet deux.

 Depuis le succès de Twilight, on cherche à ravir le cœur des jeunes filles qui fait boum comme la chanson. Une vague de produits du même type pour adolescentes romantiques avec un vague soupçon gothique envahit nos écrans pour le pire et peut-être le meilleur. Formaté comme un film pop corn, la grille suit le calendrier des réjouissances. En premier lieu, il nous faut une jeune fille qui ignore tout de ses pouvoirs et de sa condition cachée. Elle correspond aux critères de l’époque, un soupçon de taille mannequin, mais pas trop, pour que les demoiselles dans la sale s’identifient à la bimbo des magazines. Ensuite, il faut du mystère, des ombres, des signes sur les murs, ça fait bien, ou des cadavres qui disparaissent, encore mieux. Nous rajouterons des sorcières, une société secrète en difficulté chargée de poursuivre des créatures nauséabondes. Dans le chaudron, vous jetez un soupçon de trahison, du mensonge pour montrer que ce monde ressemble un peu au nôtre. Des symboles primaires, la coupe du Graal fera l’affaire, du blanc pour la virginité, du rouge pour le sang et du noir pour la mort. D'ailleurs, la demeure des chasseurs d’ombres tire vers le macabre avec des squelettes sur les murs, en relief. Tout ceci pour vous faire comprendre que la guilde est moribonde.

Pas de revolvers, mais des épées, elles rappellent Excalibur, Durandal, la lame qui tranche la virginité, le sexe de l’homme. D'ailleurs, en pendant, le symbole de reconnaissance des chasseurs d’ombres ressemble à un sexe féminin. Le méchant c’est l’homme, la gentille c’est la dame. Une fois à ce stade, il vous manque des vampires, des loups-garous, la mode Twilight. La jeune fille du début est bien entendu l’élue, elle brise la lame et enfante un Nouveau Monde grâce à ses pouvoirs. Ils sont à la mesure des promesses de l’aube nouvelle qu’elle annonce. Rajoutez pour faire bon mesure un finale de combat dantesque, d’enfer (de Dante), des démons déboulant comme à la foire à Neuneu pour la méga partouze. Le méchant caché apparaît enfin en pleines ténèbres, mais la demoiselle du roi pêcheur le renverra dans les cordes.

Pas de grande surprise, pas d’envolée lyrique, les dialogues doivent être bas de gamme, compréhensibles par les adolescentes en fleur. Ils parlent d’amour sous la pluie et des fleurs retrouvant la vie. Les jeunes filles se pâment, le monde est beau et la peur remisée au placard pour le prochain film. Si vous prenez la cible, le film remplit son contra. Pour l’originalité il faudra juste revenir en deuxième semaine. Quant à moi, je vais relire  Ténébreuse, et Le cycle d’Avalon de Marion Zimmer Bradley. Je dirai comme Danny Glover dans L’arme fatale, c’est plus de mon âge ces conneries ! C’est un peu leur période kung-fu ou gros muscles de notre époque quoi. Alors ne comptez pas sur moi pour leur balancer la première caillasse, comme dirait l’autre, je m’en lave les mains.

Patrick Van Langhenhoven

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·  Titre français : The Mortal Instruments : La Cité des ténèbres

·  Réalisation : Harald Zwart

·  Scénario : I. Marlene King et Jessica Postigo, d'après La Cité des ténèbres de Cassandra Clare

·  Direction artistique : Anthony A. Ianni

·  Décors : François Séguin

·  Costumes : Gersha Phillips

·  Photographie : Geir Hartly Andreassen

·  Production : Don Carmody et Robert Kulzer

·  Sociétés de production : Constantin Film, Sony Pictures Entertainment et Unique Features

Casting

  • Lily Collins (V. F. : Julie Cavanna) : Clary Fray
  • Jamie Campbell Bower (V. F. : Yoann Sover) : Jace Wayland
  • Robert Sheehan (V. F. : Julien Alluguette) : Simon Lewis
  • Lena Headey (V. F. : Rafaèle Moutier) : Jocelyne Fray
  • Aidan Turner (V. F. : Mathieu Moreau) : Luke Garroway
  • Jonathan Rhys Meyers (V. F. : Rémi Bichet) : Valentin Morgenstern
  • Kevin Durand (V. F. : Guillaume Orsat) : Emil Pangborn
  • Jemima West : Isabelle Lightwood
  • Kevin Zegers (V. F. : Gauthier Battou) : Alec Lightwood
  • Jared Harris (V. F. : Patrick Raynal) : Hodge Starkweather
  • Godfrey Gao (V. F. : Thierry D'Armor) : Magnus Bane
  • CCH Pounder (V. F. : Catherine Artigala) : Madame Dorothea
  • Robert Maillet : Blackwell
  • Stephen R. Hart (V. F. : Gilles Morvan) : frère Jeremiah