Il fut un temps où Les Dieux fréquentaient encore les hommes, un temps où l’acier et le sang imposaient un roi et en détrônaient d’autres. Amphitryon, conquérant sanguinaire, vient de mettre à bas la dernière cité à lui résister et d’épouser la fille de son adversaire, Alcmène. Elle accepte mal ce mari violent et sans cœur imposant sa tyrannie sur le pays. Il n’est donc point étonnant que Zeus, toujours prompt à descendre de l’Olympe pour consoler les pauvres damoiselles éplorées, n’entende pas son chant de douleur. Même Junon, sa femme, d’habitude plutôt jalouse et à lui jouer des mauvais tours ou aux belles conquises, descend pour donner son aval. C’est ainsi que la reine donne naissance à Hercule. Amphitryon n’est pas dupe et préfère placer sur le trône son fils Iphiclès. Il lui donne en prime, pour énerver le Demi-dieu, la belle Hébé ! Hé bé dirait ma concierge et son petit-fils le pauvre Hercule n’ont pas fini de se morfondre comme Orphée. Envoyé en Égypte, il échappe de peu à la mort et, en compagnie du dernier soldat vivant, Sotris, ils reviennent réclamer vengeance.
Renny Harlin s'était imposé comme un réalisateur du film d’action avec 58 minutes pour vivre, Cliffhanger. Il tente de transformer son ex-femme, Geena Davis, en reine du bourre-pif, avec les sympathiques L’île aux pirates et Au revoir à jamais. Depuis il tentait un retour sous les cieux du dieu des films d’action, sans être inspiré par Zeus le maitre des éclairs. Cette fois, il creuse sa tombe et nous offre l’un des plus beaux navets de cette année. Cette version où l’histoire d’Héraclès est plus malmenée qu’un mouflet dans un grand huit, mélange de Gladiator, 300 et autres succès du renouveau du péplum, bien loin de la vraie histoire du Demi-dieu.
Il fut un temps où Les Dieux fréquentaient encore les hommes, un temps où l’acier et le sang imposaient un roi et en détrônaient d’autres. Amphitryon, conquérant sanguinaire, vient de mettre à bas la dernière cité à lui résister et d’épouser la fille de son adversaire, Alcmène. Elle accepte mal ce mari violent et sans cœur imposant sa tyrannie sur le pays. Il n’est donc point étonnant que Zeus, toujours prompt à descendre de l’Olympe pour consoler les pauvres damoiselles éplorées, n’entende pas son chant de douleur. Même Junon, sa femme, d’habitude plutôt jalouse et à lui jouer des mauvais tours ou aux belles conquises, descend pour donner son aval. C’est ainsi que la reine donne naissance à Hercule. Amphitryon n’est pas dupe et préfère placer sur le trône son fils Iphiclès. Il lui donne en prime, pour énerver le Demi-dieu, la belle Hébé ! Hé bé dirait ma concierge et son petit-fils le pauvre Hercule n’ont pas fini de se morfondre comme Orphée. Envoyé en Égypte, il échappe de peu à la mort et, en compagnie du dernier soldat vivant, Sotris, ils reviennent réclamer vengeance.
Renny Harlin s'était imposé comme un réalisateur du film d’action avec 58 minutes pour vivre, Cliffhanger. Il tente de transformer son ex-femme, Geena Davis, en reine du bourre-pif, avec les sympathiques L’île aux pirates et Au revoir à jamais. Depuis il tentait un retour sous les cieux du dieu des films d’action, sans être inspiré par Zeus le maitre des éclairs. Cette fois, il creuse sa tombe et nous offre l’un des plus beaux navets de cette année. Cette version où l’histoire d’Héraclès est plus malmenée qu’un mouflet dans un grand huit, mélange de Gladiator, 300 et autres succès du renouveau du péplum, bien loin de la vraie histoire du Demi-dieu.
Rappelons qu’Hercule est la version romaine du demi-dieu, moins violent qu’Héraclès, avec presque la même histoire. Ce dernier s’avère ingérable et doté d’un sale caractère à la limite de la folie. Comme Ulysse, il voyage à travers le monde méditerranéen jusqu’aux enfers et réalise 12 travaux imposés par son père pour l’éloigner du trône. Première question, pourquoi aller chercher midi à quatorze heures alors que la légende possédait suffisamment de rebondissements et de péripéties pour un vrai film avec du fond. La version Harlin devient un ramassis pitoyable, avec des ralentis en veux-tu, en voilà, une 3D sans intérêt et plus de bourre-pifs que dans un film d’Audiard. Il y a sans doute du Junon derrière tout cela bien décidée à se venger des frasques sexuelles de son Zeus de mari, elle frappe la cervelle des scénaristes d’une vengeance impitoyable. L’acteur principal, Kellan Lutz, tout droit sorti de Twilight, flingue sa carrière. Il aura bien du mal à remonter la pente. Enfant du péplum, nos films en carton-pâte avait bien meilleure allure et nos Hercule, Maciste et autres gros muscles, plus de cervelle. Il ne nous reste plus qu’à attendre l’été pour découvrir la version de Dwayne Johnson, les dieux semblent l’avoir peut-être mieux inspiré…
Patrick Van Langhenhoven