Dans l’épisode précédent, quatre étudiants se retrouvent collés à nettoyer la vieille cave du lycée. Spencer, Martha, Fridge et Bethany découvrent une vieille console de jeu vidéo avec la cartouche Jumanji. Spencer, bidouilleur doué, répare la machine et envoie tout le monde dans le jeu. S’ils veulent revenir dans la réalité, une seule solution, gagner la partie. Ils échapperont de peu à la fatalité de jouer celle-ci comme Sysiphe et son rocher, Prométhée et ses entrailles, ad vitam aeternam.
Spencer regrette le bon temps de ses amours avec Martha. À New York, son physique et son style n’ont rien à voir avec son avatar, Bravestone. De retour à la maison pour le week-end, il partage sa chambre avec son grand-père un peu décati. C’est la goutte d’eau de trop. Il remonte la console et se lance de nouveau dans la partie. À la roulette des avatars, il n’est pas certain de tirer le même. Inquiets, ses amis n’hésitent pas une seconde et se lancent sur ses traces. Ils entrainent dans leur sillage le grand-père de Spencer, Eddie et son ami Milo. Les deux papys endossent le corps de Mouse pour Eddie, et la forte carrure de Bravestone pour Milo. Martha reprend la peau de Ruby et Fridge tire la mauvaise carte, le DC Shelly. Cette fois, ils doivent trouver un joyau en possession du Brutal, un chef de gang perché sur sa forteresse au cœur de la montagne. S’ils ne ramènent pas la pierre au chamane d’un paisible village, le soleil disparaitra de Jumanji à jamais et le peuple mourra de faim. Ils devront initier les deux vieux nouveaux aux codes de survie de Jumanji. C’est reparti pour de nouvelles courses poursuites, des bestioles en folie, des méchants aux allures de Mad Max et Game Of Thrones. Ils seront rejoints par Bethany et Alex pour ce nouveau niveau aux enjeux encore plus importants et son boss final, méchant comme une teigne.
Spencer regrette le bon temps de ses amours avec Martha. À New York, son physique et son style n’ont rien à voir avec son avatar, Bravestone. De retour à la maison pour le week-end, il partage sa chambre avec son grand-père un peu décati. C’est la goutte d’eau de trop. Il remonte la console et se lance de nouveau dans la partie. À la roulette des avatars, il n’est pas certain de tirer le même. Inquiets, ses amis n’hésitent pas une seconde et se lancent sur ses traces. Ils entrainent dans leur sillage le grand-père de Spencer, Eddie et son ami Milo. Les deux papys endossent le corps de Mouse pour Eddie, et la forte carrure de Bravestone pour Milo. Martha reprend la peau de Ruby et Fridge tire la mauvaise carte, le DC Shelly.
Cette fois, ils doivent trouver un joyau en possession du Brutal, un chef de gang perché sur sa forteresse au cœur de la montagne. S’ils ne ramènent pas la pierre au chamane d’un paisible village, le soleil disparaitra de Jumanji à jamais et le peuple mourra de faim. Ils devront initier les deux vieux nouveaux aux codes de survie de Jumanji. C’est reparti pour de nouvelles courses poursuites, des bestioles en folie, des méchants aux allures de Mad Max et Game Of Thrones. Ils seront rejoints par Bethany et Alex pour ce nouveau niveau aux enjeux encore plus importants et son boss final, méchant comme une teigne.
En 1995 Robin Williams donnait ses lettres de noblesse et son code à cette adaptation du livre pour enfants écrit et illustré par Chris Van Allsburg publié en 1981 (1983 en France). Après Joe Johnston, c’est Jake Kasdan, fils de Lawrence, qui reprend la partie en 2017. Le premier film, dans un esprit ludique, nous entrainait dans les codes du film d’aventures et d’action, avec humour et une énergie positive boostée à l’adrénaline. C’est de façon subtile qu’il s’amusait avec les années lycée et leurs figures incontournables, la blonde écervelée, le gros costaud, les deux marginaux. C’est un film initiatique sur une bande de jeunes entrant dans l’âge adulte par le biais de l’aventure. C’est l’occasion de jouer sur l’image du jeu vidéo et ses avatars incontournables, la notion de corps et d’esprit. C’est aussi l’occasion de développer les thèmes de la littérature jeunesse de l’époque, le courage, le dépassement de soi, la solidarité, etc. Le tout se fait de façon légère pour ne vexer personne. Ce dernier opus reprend les mêmes principes avec la vieillesse en plus. On ne joue plus la carte de la frayeur avec un monde envahi par le jeu et ses animaux dangereux comme dans l’original.
Jumanji Next Level se coule dans le moule des années 2000, jouant la carte d’un cinéma plaisir et visuel. Ce deuxième volet n’apportera pas de grande transformation, on change les personnages avec les mêmes avatars pour se couler dans un modèle identique. Une pierre précieuse à récupérer aux mains d’une bande de morfaloux sauvages, un méchant de taille, un souk identique et roulez jeunesse ! On appréciera au passage le nouvel avatar de Spencer et l’esprit chevalin de celui de Bethany. On changera de lieu, désert et montagnes enneigées remplaceront la jungle. Le troisième volet de cette franchise, bien partie pour durer, nous ramènera peut-être aux origines. C’est ce que la fin laisse entrevoir. On passe un bon moment dans ce film de gare, à l’image des romans du même nom, que l’on oublie arrivé à destination.
Patrick Van Langhenhoven
Titre original : Jumanji: The Next Level
Titre français : Jumanji: Next Level
Titre québécois : Jumanji : Le Prochain Niveau
Réalisation : Jake Kasdan
Scénario : Jake Kasdan, Jeff Pinkner, Scott Rosenberg, D'après l'oeuvre de Chris Van Allsburg
Direction artistique : Brian Stultz, Drew Monahan, Andrew Max Cahn, Michael Gowen, Stella Vaccaro, Bill Brzeski,
Décors : Danielle Berman
Costumes : Louise Mingenbach
Photographie : Gyula Pados
Montage : Steve Edwards, Mark Helfrich
Musique : Henry Jackman
Directrice du casting : Nicole Abellera, Jeanne McCarthy
1er assistant réalisateur : Matt Rebenkoff
Superviseur des effets spéciaux : J.D. Schwalm
Superviseur des effets visuels : Mark Breakspear
Sony Pictures Entertainment
Distributeur France (Sortie en salle) Sony Pictures Releasing France
Production : Matthew Tolmach, Dany Garcia, Hiram Garcia, Dwayne Johnson, Jake Kasdan
Production déléguée : Jeff Pinkner, Scott Rosenberg, David B. Householter, Melvin Mar, William Teitler, Ted Field, Mike Weber
Sociétés de production : Columbia Pictures, Matt Tolmach Productions, Radar Pictures et Seven Bucks Productions
Sociétés de distribution : Columbia Pictures (États-Unis), Sony Pictures Releasing France (France)
Budget : 90 millions de $
Pays d'origine : États-Unis
Langue originale : anglais
Format : couleur - 35 mm
Genre : fantastique, aventure
Durée : 123 minutes
Dates de sortie : 4 décembre 20191
Distribution
Dwayne Johnson (VF : David Krüger ; VQ : Benoît Rousseau) : Dr Smolder Bravestone
Jack Black (VF : Philippe Bozo ; VQ : François L'Écuyer) : le professeur Sheldon « Shelly » Oberon
Kevin Hart (VF : Jean-Baptiste Anoumon ; VQ : Martin Watier) : Franklin « Mouse » Finbar
Karen Gillan (VF : Laëtitia Lefebvre ; VQ : Kim Jalabert) : Ruby Roundhouse
Nick Jonas (VF : Gauthier Battoue ; VQ : Maxime Desjardins) : Jefferson « Seaplane » McDonough
Rory McCann : Jürgen le brutal
Awkwafina (VF : Déborah Krey) : Ming
Danny DeVito (VF : Philippe Peythieu) : Eddie, le grand-père de Spencer
Danny Glover (VF : Paul Borne) : Milo Walker, l'ami d'Eddie
Alex Wolff (en) (VF : Julien Crampon) : Spencer
Rhys Darby (VF : Vincent Ropion ; VQ : François Sasseville) : Nigel Billingsly
Colin Hanks (VF : Gauthier Battoue ; VQ : François-Simon Poirier) : Alex Vreeke
Ser'Darius Blain (en) (VF : Namakan Koné) : Anthony « Fridge » Johnson
Madison Iseman (VF : Clara Quilichini) : Bethany Walker
Morgan Turner (en) (VF : Camille Timmerman) : Martha Kaply