Julie, une jeune fille pétillante comme le vin de nos régions, prend la vie du bon côté, sauf cette fois-ci. Une façon lâche et originale de rupture par lettre portée par coursier la jette à bas de la monture de l’existence. Le proverbe le dit bien : « il faut remonter en selle de suite, de crainte que l’échec ne vous mine ». La voilà donc chez le petit libraire du quartier dévalisant la section des remises en forme New Age. Il ne lui reste plus qu’à ouvrir son cœur, changer les meubles de place voire complètement, se ressourcer dans un nouveau régime, sourire, invoquer Cupidon, etc.
Elle entraine dans sa déprime reconstructive ses deux meilleures copines, Louise et Rose. La première subira le même sort sous la même forme de rupture par coursier interposé. Elle ne se laisse pas démonter, défonce l’appartement de son ex, son boss de surcroit. La dernière, à force de fréquenter les conférences d’un gourou pour qui le sourire à la vie est la meilleure des thérapies, finit par craquer. Elle balance plusieurs années de mariage comme une lettre à la poste, et se laisse manger par son spleen, comme Baudelaire. Les trois filles comprendront que le bonheur, comme le dit le proverbe, est à sa porte et c’est ainsi qu’elles repartiront peut-être pour de nouvelles années de bonheur… ou pas !
L’idée de départ semblait alléchante comme un gâteau à la crème que vous interdit votre régime ou le top model des magazines. Prendre une jeune femme qui se plonge dans les bestsellers, les cercles de rencontre ou gourou à la mode du bio amoureux. Hélas, très vite la réalisatrice s’essouffle et s’égare dans les stéréotypes du genre pour finir par s’y enfermer. Du coup, la comédie prometteuse finit par avoir un goût de déjà vu ou de fausse promesse, comme l’amant bio du film. Nous nous demandons, pourquoi ne pas s’appuyer sur le gourou du départ, les livres censés vous apporter les clefs du bonheur ou les égarements des faux- semblants.
Julie, une jeune fille pétillante comme le vin de nos régions, prend la vie du bon côté, sauf cette fois-ci. Une façon lâche et originale de rupture par lettre portée par coursier la jette à bas de la monture de l’existence. Le proverbe le dit bien : « il faut remonter en selle de suite, de crainte que l’échec ne vous mine ». La voilà donc chez le petit libraire du quartier dévalisant la section des remises en forme New Age. Il ne lui reste plus qu’à ouvrir son cœur, changer les meubles de place voire complètement, se ressourcer dans un nouveau régime, sourire, invoquer Cupidon, etc.
Elle entraine dans sa déprime reconstructive ses deux meilleures copines, Louise et Rose. La première subira le même sort sous la même forme de rupture par coursier interposé. Elle ne se laisse pas démonter, défonce l’appartement de son ex, son boss de surcroit. La dernière, à force de fréquenter les conférences d’un gourou pour qui le sourire à la vie est la meilleure des thérapies, finit par craquer. Elle balance plusieurs années de mariage comme une lettre à la poste, et se laisse manger par son spleen, comme Baudelaire. Les trois filles comprendront que le bonheur, comme le dit le proverbe, est à sa porte et c’est ainsi qu’elles repartiront peut-être pour de nouvelles années de bonheur… ou pas !
L’idée de départ semblait alléchante comme un gâteau à la crème que vous interdit votre régime ou le top model des magazines. Prendre une jeune femme qui se plonge dans les bestsellers, les cercles de rencontre ou gourou à la mode du bio amoureux. Hélas, très vite la réalisatrice s’essouffle et s’égare dans les stéréotypes du genre pour finir par s’y enfermer. Du coup, la comédie prometteuse finit par avoir un goût de déjà vu ou de fausse promesse, comme l’amant bio du film. Nous nous demandons, pourquoi ne pas s’appuyer sur le gourou du départ, les livres censés vous apporter les clefs du bonheur ou les égarements des faux- semblants.
Les personnages de la même façon prennent des couleurs déjà connues, la fille qui s’éclate pour oublier, celle qui finit par s’apercevoir que parler c’est un pas vers le bonheur. La dernière découvre enfin que le petit gars d’à-côté c’est peut-être l’élu de son cœur. Nous avons le droit au énième saccage de l’appartement du saligaud de service, ça lui fera les pieds. La bonne copine craque devant tout le monde et passe du rejet au cri de la louve blessée. Les signaux deviennent des appels aussi éclatants que le phare de l’ambulance ou le feu d’artifice du bonheur. Nous nous interrogeons.
Qu'est-ce qui transforme les comédies françaises, non pas en des mauvais films mais en des histoires banales qui ne font plus rire personne. Je pencherais pour des scénarios bouclés trop rapidement, sans prendre le temps de les peaufiner, leur donner du relief, explorer les bonnes pistes originales. Alexandra Lamy, depuis Un garçon, une fille prouve suffisamment qu’elle est capable de jouer dans le registre de la comédie. Mélanie Doutey et Julie Ferrier nous resservent les mêmes personnages, tout comme Jean-Paul Rouve ou Michel Vuillermoz, en gourou avec les gros yeux hypnotiques. Conclusion, rien d’étonnant à ce que le film ressemble à un épisode d’une série télévisée où les épisodes se succèdent comme nos espoirs de nouvelles rengaines qui ne se ramassent plus à la pelle, comme les feuilles mortes.
Patrick Van Langhenhoven