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affiche Guardians

Guardians

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Un film de Sarik Andreasyan ,
Avec Stanislav Shkilnyi, Vyacheslav Razbegaev,

Genre : Science-fiction
Durée : 1h29
Russie

En Bref

C’est pendant la guerre froide que la Russie met en place le projet Patriot. Deux scientifiques doivent mettre au point une arme pour lutter contre le cousin américain. Le premier tente de construire une télécommande universelle capable de prendre les commandes de n’importe quelle machine ou bâtiment. C’est un échec qui éveille sa rancœur pour le projet et envers ses petits camarades. L’un réussit, en manipulant génétiquement des volontaires forcés, a créer quatre super humains. Le rapport qualité-prix n’est pas au rendez-vous sur la liste des ratés. Poussé par la haine, le premier des savants décide de se venger trente ans plus tard en prenant le contrôle d’une nouvelle arme technologique. Il détourne la nouvelle arme du gouvernement, des robots tueurs. Les machines à sa botte,  mélange d’Ultron et de Ban, se lancet à la conquête de Moscou.

Dans sa poussée vers le pouvoir et la vengeance il ne reste qu’une seule arme pour stopper son hégémonie, le projet Patriot. Une petite blonde sortie d’un calendrier de pin up se charge de retrouver les quatre super humains. Pour les décider à lutter contre le méga salopard de l’histoire, elle touche une corde sensible, la vengeance. Trente ans plus tard c’est un plat qui se mange froid et saignant. Dans la famille des gens d’honneur, je demande Arsus, l’homme ours. Il te cogne une beigne et tu vois des étoiles partout. Khan file plus vite que le vent et se lance dans une lutte contre les trafiquants en tout genre. Sisak manipule la pierre pour devenir une copie de la Chose. Pour l’instant il faut le décider à abandonner son ermitage. Dernière prétendante, Alina, s’efface sous la pluie pour devenir invisible et menaçante. Cette petite bande est bien décidée à détruire leur créateur, notre scientifique fou du début. C’est sous le nom des Guardians que notre troupe lance le spectacle de l’annihilation de l’apocalypse lancé sur Moscou.


Guardians est un film russe qui propose au pays de Raspoutine une autre vision des super héros. Il faut le replacer dans son cadre, celui d’un cinéma aux allures de Tchernobyl qui ne fait pas dans la dentelle. Il ne s’encombre pas non plus d’un scénario ciselé, mais compense par son côté série B. Les effets spéciaux ne sont pas toujours au top et ressemblent parfois à du jeu vidéo russe. Voilà pour le côté négatif de Guardians, mais dans l’ensemble cette production mérite un peu plus que le titre de nanar. Il regarde à la fois du côté de l’univers de Marvel en s’imprégnant de l’esprit slave. Nous remarquerons le rapport à la nature de tous les pouvoirs, l’animal, le vent, la pierre et l’eau. Il file à la vitesse d’un satellite au tour de la terre et ne s’encombre pas de réflexion sur grand pouvoir/grande responsabilité. Il existe un ennemi jailli de l’ancienne patrie archaïque, du temps de la guerre froide. Il est temps de raser le passé pour construire un avenir nouveau pourrait être une des finalités du récit. Nous le savons, le cinéma populaire est le reflet d’une société et de son époque.

Le générique est un excellent clin d’œil au super héros américain. Explication rapide de l’origine de nos héros, vous apprendrez que Super Man est russe. Le film enchaîne avec une démonstration de nouvelles technologies annonçant la mort du soldat sur le champ de bataille remplacé par la machine. Sur les quatre super héros, deux choisissent la retraite, l’ermite dans sa forêt ou sa montagne, loin de la folie des hommes. Un troisième utilise son pouvoir pour lutter contre le crime, sans doute venu de Chine ou d’Asie. La petite dernière prend le chemin du spectacle pour cacher sa nature surhumaine. C’est dans ce regard sur les super héros que Guardians se démarque. Il renoue plus avec des thématiques liées à l’histoire, les mythes de la Russie et de la vieille Europe. Le dictateur de salut public quitte sa campagne pour sauver le peuple et retourne cultiver sa terre. C’est la figure incontournable de l’ermite. Les quatre héros sont plutôt bien développés même si leur origine reste vague. Ils possèdent un avant le projet Patriot qui ne devait pas faire d’eux des anges. La dernière bataille ne démérite pas et peut rivaliser à son niveau avec celle de Marvel. Les décors rappellent l’URSS avec son art particulier où dorment les vieilles statues de Lénine.

La musique de Georgiy Zheryakov se coule dans l’histoire pour renforcer son identité générale. Le personnage de Nick Fury, version féminine, est sans doute le moins exploité et le plus cliché avec son déhanchement de top modèle- la mère patrie n’a jamais été tendre avec ses femmes. Il développe l’esprit de la chose commune, faire bloque ensemble pour devenir plus fort. Dans l’ensemble Guardians est une bonne série B et qui a le mérite d’exister dans un cinéma qui connu un âge d’or mondial. Il ne serait pas surprenant que les sirènes d’Hollywood appellent Sarik Andreasyan le réalisateur.

 Patrick Van Langhenhoven

Note du support :
2
Support vidéo : Format 16/9 compatible 4/3, Format cinéma respecté 1.85, Format DVD-9
Langues Audio : Français, Russe DTS 5.1
Sous-titres : Français
Edition : Wilde Side

Bonus : Making of –

    •       Titre original non latin : Защитники

    •       Titre original : Zaschitniki

    •       Titre français : Guardians

    •       Réalisation : Sarik Andreasyan

    •       Scénario : Andrei Gavrilov

    •       Direction artistique : David Dadunashvili

    •       Costumes: Gulnara Shakhmilova

    •       Son: Dmitry Kliminov, Aleksey Sinitsyn

    •       Montage: Georgiy Isaakyan

    •       Musique: Georgiy Zheryakov

    •       Production: Gevond Andreasyan, Sarik Andreasyan, Vladimir Polyakov, Aleksey Ryazantsev

    ◦       Coproduction: Nikita Argunov

    ◦       Production déléguée: Lenny Levi, Maksim Oleynikov, Daniel Shapovalov

    •       Sociétés de production : Enjoy Movies, Big Cinema House, Argunov Studios, Renovatio

    •       Sociétés de distribution :

    ◦       Karoprokat (Russie)

    ◦       Planeta Inform (monde, excepté la Russie)

    ◦       Cathay-Keris Films, MM2 Entertainment (Singapour)

    ◦       Purple Media Enterprises (Philippines)

    ◦       4Digital Media (Royaume-Uni)

    ◦       Capelight Pictures (Allemagne, DVD et Blu-ray)

    ◦       Mongkol Major (Thaïlande)

    ◦       Première TV Distribution (Pays-Bas, VOD)

    ◦       Star Entertainment (Inde)

    ◦       Turbo Films (Chine)

    ◦       Wild Side (France)9

    ◦       Source 1 Media (Pays-Bas)10

    ◦       Planeta Inform11

    •       Budget : 380 000 000 roubles russes (environ 5 millions de dollars12)

    •       Pays d’origine : Russie

    •       Langue originale : russe

    •       Format : couleur - 35 mm - 2,35:1 - son Dolby Digital / Dolby Atmos

    •       Genre : action, super-héros

    •       Durée : 88 minutes, 89 minutes (Taïwan)

    •       Dates de sortie : 26 Juillet