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affiche Gotham Saison 1

Gotham Saison 1

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Un film de Bruno Heller ,
Avec Ben McKenzie, Donal Logue, David Mazouz,

Genre : Science-fiction
Durée : 22X42
États-Unis

En Bref

Avant que l’ombre du Batman ne repousse le crime, la ville de Gotham murmurait un chant de ténèbres. C’est à l’origine du mythe quand un homme et une femme tombent dans la poussière d’une rue déserte, laissant un jeune garçon au cœur meurtri. Bruce Wayne, devenu un jeune garçon, ne lâche pas ce qui le maintient encore debout, trouver les meurtriers de ses parents. Il ignore que la route qu’il emprunte le conduira dans de sombres recoins. Il risque de déterrer certains secrets dévoilant une autre face de son père. La nuit étend son manteau et personne pour l’instant ne rôde dans l’ombre des rues pour apporter la paix de l’âme.

Un jeune inspecteur fraichement débarqué promet de ne pas céder son âme au diable et de lutter contre le crime. Il promet à un jeune garçon de trouver les coupables du meurtre de ses parents. Dans la ville morne et grise, des figures sortent de l’ombre. Un certain Oswald Cobblepot qui n’aime pas son surnom de Pingouin. Âme damnée, second couteau de Fish Mooney, une tenancière de clandé aux ordres du parrain de la ville, Don Falcone. Les pièces d’un puzzle dangereux se mettent en place. Le jeu du pouvoir lance les dés. Chacun lutte pour obtenir la première place. Dans les rues, le sang et la mort s’accouplent pour en faire le tripot d’un univers en perdition.

Dino Maroni, bras droit de Falcone, profite du chaos pour préparer une cité à sa botte. Une jeune fille, Selina Kyle, perdue dans les rues de la ville, observe avant de prendre part à la danse des désillusions. La roue tourne, le vent de la colère porte les chimères d’un monde nouveau, mais avant Gotham connaitra le feu et le sang de l’enfer. Dans ce tourbillon de mensonges et de vérité, Jim Gordon et son coéquipier, Harvey Bullock, auront fort à faire pour que la lumière revienne sur Gotham.


DC contre-attaque. Après Arrow, Flash, voici Gotham avec la figure la plus emblématique avec Superman, Batman. L’homme chauve-souris n’avait pas eu de série depuis la dernière, de 1966 à 1968, avant cela deux autres séries verront le jour en 1943 et 1949 de quinze épisodes chacune. Plus proche du « police procedural» elle remonte aux origines du personnage de Batman, à la mort des parents du jeune Wayne. Elle met en avant le personnage de Jim Gordon et les grandes figures de la saga qui apparaissent au temps de leurs jeunes années. C’est un plaisir de repérer sous leur nom civil, Cat Woman, Double Face, Poison Ivy, Harley Quinn, Mr Freeze, entre autres et le fameux Pingouin. Ce dernier prend une place toute particulière en homme de main d’un personnage rajouté, Fish Mooney. Il gagne vite la première place.

La première saison ressemble plus aux séries de Dick Wolf, les enquêtes tournent autour d’un couple d’inspecteurs et d’un commissariat dans la pure tradition du « police procedural ». En toile de fond se déploie l’univers de Batman et de ses méchants avec un fond plus mafieux pour la première saison. Au-delà des méchants qu’affrontera le justicier devenu grand, c’est l’ambiance de la série, semblable à celle de Daredevil pour Marvel. Un univers sombre où le bien et le mal se disputent le cœur d’une ville, où chaque personnage peu à peu apparaît plus complexe qu’un simple manichéisme noir et blanc. Après la noirceur apportée par Nolan au monde des super héros, elle sera reprise dans les nouvelles séries qui cartonnent sur petit ou grand écran. Le renouveau des séries se fait non seulement à travers les super héros ramenés dans un monde plus réaliste, mais ce qui fait une vie, entre ombre et lumière.

C’est bien comment chacun se comporte face au mal et au bien, comment il gère et construit sa propre morale pour l’imposer au monde. Ainsi Falcone, le maitre de la ville, au fur et à mesure des épisodes apparaît plus nuancé, plus complexe. Il en est de même pour tous, y compris le jeune Bruce Wayne ou Jim Gordon dont la fidélité à l’ordre est remise à chaque instant en question. Le spectateur se demande quand ils franchiront la ligne et basculeront dans l’ombre du mal pour mener leur quête du bien. Gotham soulève la question philosophique du bien et du mal, de la frontière qui les sépare et les unit comme le jour et la nuit. Faut-il basculer dans les territoires du néant pour protéger les gens de bien ? Le jour n’existe pas sans la nuit et le bien sans le mal. Autant de réflexions qui firent le terreau de l’œuvre de Shakespeare et des tragédies antiques et qui en font une série profonde et passionnante.

 Patrick Van Langhenhoven

Note du support :
3
Support vidéo : Format 16/9 compatible 4/3, Format cinéma respecté 1.78, DVD-9
Langues Audio : Français Dolby Digital 2.0
Sous-titres : Français
Edition : Warner Home Video

Bonus :

    "Gotham inventée"

    "Gotham : la création de la fiction"

    "Le jeu de Cobblepot"

    "Gotham : le retour de la légende"

    La nuit DC Comics au Comic-con 2014 présentant Gotham, Flash, Constantine et Arrow

    Portraits des personnages

    Bêtisier

    Scènes coupées

Distribution :

     Ben McKenzie (VF : Bruno Choël) : l'inspecteur James Gordon

    Donal Logue (VF : Jean-François Aupied) : l'inspecteur Harvey Bullock

    Jada Pinkett Smith (VF : Maïk Darah) : Fish Mooney

    Sean Pertwee (VF : Julien Kramer) : Alfred Pennyworth

    Robin Lord Taylor (VF : Stéphane Marais) : Oswald Cobblepot

    Erin Richards (VF : Claire Guyot) : Barbara Kean

    David Mazouz (VF : Henri Bungert) : Bruce Wayne (jeune)

    Camren Bicondova (VF : Camille Gondard) : Selina Kyle (adolescente)

    Zabryna Guevara (VF : Brigitte Virtudes) : Capitaine Sarah Essen

    Cory Michael Smith (VF : Cyrille Thouvenin) : Edward Nygma

    Victoria Cartagena (en) (VF : Céline Ronté) : Renee Montoya

    Andrew Stewart-Jones (en) (VF : Jean-Baptiste Marcenac) : Crispus Allen

    John Doman (VF : Philippe Dumond) : Carmine Falcone

Acteurs récurrents et invités

     Drew Powell (VF : Jean-Luc Atlan) : Butch Gilzean

    Carol Kane (VF : Martine Meirhaghe) : Gertrud Kapelput, mère d'Oswald Cobblepot3

    Kyle Massey (VF : Benjamin Bollen) : Macky (un enfant négligé et maltraité)4 (épisodes 2 et 10)

    David Zayas (VF : Enrique Carballido) : Salvatore Maroni5

    J. W. Cortes (VF : Éric Peter) : le lieutenant Alvarez

    Richard Kind (VF : Gabriel Le Doze) : Le maire Aubrey James

    Clare Foley (VF : Maryne Bertieaux) : Ivy Pepper

    Nicholas D'Agosto (VF : Damien Ferrette) : Harvey Dent6

    Makenzie Leigh (VF : Kelly Marot) : Liza7 (épisodes 4 à 12)

    Anthony Carrigan (VF : Cédric Dumond) : Victor Zsasz

    Morena Baccarin (VF : Laurence Breheret) : Dr Leslie Thompkins8

    Cameron Monaghan (VF : Rémi Caillebot) : Jerome Valeska 9 (épisode 16)

    Todd Stashwick : Richard Sionis / Le Masque (épisode 8)

    Christopher Heyerdahl : Jack Buchinsky / Électrocuteur (épisode 11 et 12)

    Julian Sands : Gerald Crane (épisode 14 et 15)

    Charlie Tahan : Jonathan Crane (épisode 14 et 15)

    Colm Feore (VF : Éric Legrand) : Dr Francis Dulmacher / The Dollmaker (en)10 (mentionné épisode 2 et 17, apparait physiquement épisodes 18 et 19)

    Milo Ventimiglia (VF : Rémi Bichet) : Jason Lennon / The Ogre (en)11

    Chris Chalk (VF : Namakan Koné) : Lucius Fox, responsable de la section technologie chez Wayne Enterprises 12 (épisode 21)