Comme un lundi
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En Bref
Yoshikawa se réveille au bureau comme un lundi ordinaire. Elle est encore restée tard pour boucler un projet de pub. Pourtant, quelque chose semble changé. La voilà repartie pour une semaine de plus, à tenter d’atteindre la perfection. Son patron veille au grain, surveillant la fine équipe de collaborateurs tout en rêvant à une autre vie. D’après deux de ses collègues, tous ces réveils le lundi au soleil vous rappelant que rien ne change constituent une boucle temporelle. Il reste à sortir de celle-ci en comprenant pourquoi et qui en est la cause. Cette semaine sans fin se répète et nous sommes bien partis pour l’éternité. La petite bande comprend que le coupable est un bracelet magique qui en est la cause. Le problème est qu’en exécutant vos vœux, il porte la poisse aux autres. Le coupable n’est autre que le patron. Il va falloir élaborer toute une stratégie pour lui faire comprendre la cause de cet effet. Vous l’avez deviné, la partie n’est pas encore gagnée et la boucle, boucle, boucle….
Les films de boucle temporelle n’ont plus grand-chose à nous apprendre, autant la boucler. Depuis le cador Un jour sans fin, les prétendants à la première place sont pléthore, Edge of Tomorrow (2014), Source Code (2011), Happy Birthdead (2017), Itinéraire des petites choses (2021), Le Dernier Jour de ma vie (2017). Tous les genres, de la romance à l’épouvante, jouent avec la boucle pour nous perdre dans un cercle sans fin. Il ne reste plus grand-chose à dire sur un sujet assez limité, une fois que l’on saisit qu'ils sont condamnés à répéter leur vie sans fin. Pour sortir du cercle infernal, il faut trouver ce qui cause cette succession de répétitions.
En général, c’est un raté dans le système ; un passage obligatoire peut être écrit sur le grand livre de la vie qui ne veut pas la boucler. Comme un Lundi n’échappe pas à la règle et enchaine ses répétitions sans grande surprise et pourtant, il possède un certain atout. Plus que la boucle, ce qui nous intéresse, c’est la métaphore du système, le monde impitoyable du travail au Japon. C’est l’occasion, avec un guide à la jolie frimousse, Wan Marui, de découvrir les rouages d’un univers assez éloigné du nôtre. Le patron et ses employés trouvent normal que, pour les besoins de l’entreprise, cette jeune génération reste le week-end pour boucler un dossier. L’humour débridé et le rythme de ces montagnes russes nous font oublier les redites et les petits défauts.
La première partie est excellente et nous dévoile une société obsédée par le travail et le bien du groupe. Dans ce cadre, la boucle se montre assez vicieuse, en enfermant ses personnages dans une répétition qui devient une prison. Pour en sortir, il faudra l'effet final, sortir du système collectif pour accomplir ses rêves. En un mot, le travail forcé que l’on ne choisit pas est un bagne sans fin. Il est important de trouver sa voie pour s’accomplir, dans la vie comme au boulot. En conclusion, Comme un lundi ne renouvelle pas le genre, mais son humour, son rythme et son univers le placent dans les 10 premiers du top.
En général, c’est un raté dans le système ; un passage obligatoire peut être écrit sur le grand livre de la vie qui ne veut pas la boucler. Comme un Lundi n’échappe pas à la règle et enchaine ses répétitions sans grande surprise et pourtant, il possède un certain atout. Plus que la boucle, ce qui nous intéresse, c’est la métaphore du système, le monde impitoyable du travail au Japon. C’est l’occasion, avec un guide à la jolie frimousse, Wan Marui, de découvrir les rouages d’un univers assez éloigné du nôtre. Le patron et ses employés trouvent normal que, pour les besoins de l’entreprise, cette jeune génération reste le week-end pour boucler un dossier. L’humour débridé et le rythme de ces montagnes russes nous font oublier les redites et les petits défauts.
La première partie est excellente et nous dévoile une société obsédée par le travail et le bien du groupe. Dans ce cadre, la boucle se montre assez vicieuse, en enfermant ses personnages dans une répétition qui devient une prison. Pour en sortir, il faudra l'effet final, sortir du système collectif pour accomplir ses rêves. En un mot, le travail forcé que l’on ne choisit pas est un bagne sans fin. Il est important de trouver sa voie pour s’accomplir, dans la vie comme au boulot. En conclusion, Comme un lundi ne renouvelle pas le genre, mais son humour, son rythme et son univers le placent dans les 10 premiers du top.
Patrick Van Langhenhoven
Note du support : n/a
Support vidéo :
Langues Audio :
Sous-titres :
Edition :
Titre original : MONDAYS/このタイムループ、上司に気づかせないと終わらない (Mondays: Kono taimurupu, look joshi ni kidzuka senai to owaranai?)
Titre français : Comme un lundi
Réalisation : Ryo Takebayashi
Scénario : Saeri Natsuo, Ryo Takebayashi
Musique : Takao Ogi
Décors : Teruko Saegusa, Ami Okazaki
Costumes : Chihiro Lima
Photographie : Tatsuyuki Kozen
Montage : Jo Kobayashi, Ryo Takebayashi
Production : Daisuke Noro, Fumika Fukuda
Société de production :
Société de distribution : Art House Films (France)
Pays de production : Japon
Langue originale : japonais
Format : couleur
Genre : comédie
Durée : 83 minutes
Dates de sortie : 8 mai 2024
Distribution
Ryô Ikeda : Yudai Sakino
Wan Marui : Akemi Yoshikawa
Yûgo Mikawa : Ken Murata
Koki Osamura : Takuto Endo
Momoi Shimada : Seiko Kandagawa
Harumi Shuhama : Takako Kimoto
Makita Sports : Shigeru Nagahisa
Haruki Takano : Ichiro Taira
Titre français : Comme un lundi
Réalisation : Ryo Takebayashi
Scénario : Saeri Natsuo, Ryo Takebayashi
Musique : Takao Ogi
Décors : Teruko Saegusa, Ami Okazaki
Costumes : Chihiro Lima
Photographie : Tatsuyuki Kozen
Montage : Jo Kobayashi, Ryo Takebayashi
Production : Daisuke Noro, Fumika Fukuda
Société de production :
Société de distribution : Art House Films (France)
Pays de production : Japon
Langue originale : japonais
Format : couleur
Genre : comédie
Durée : 83 minutes
Dates de sortie : 8 mai 2024
Distribution
Ryô Ikeda : Yudai Sakino
Wan Marui : Akemi Yoshikawa
Yûgo Mikawa : Ken Murata
Koki Osamura : Takuto Endo
Momoi Shimada : Seiko Kandagawa
Harumi Shuhama : Takako Kimoto
Makita Sports : Shigeru Nagahisa
Haruki Takano : Ichiro Taira
Kotaro Yagi : Sotaro Moriyama
