Flash McQueen avec Bobby Swift et Cal Weathers sont les rois des circuits. Ils se partagent la tête du podium, mais depuis quelque temps arrive une nouvelle génération qui compte bien pousser les papis dehors. A leur tête Jackson Storm un jeune qui en veut et n’hésite pas à se moquer du dernier roi de la piste. C’est à force de rivaliser, en poussant les moteurs jusqu’à leur dernière limite, que Flash se retrouve au garage en morceaux. C’est le début de la fin, les nouvelles technologies renvoient notre pépère dans son Radiator Springs natal. Ses deux amis abandonnent la piste au dernier rayon du soleil et à la jeune génération, Flash McQueen décide de remonter la pente. Il retrouve un nouveau sponsor, un milliardaire fan, bien décidé à prendre les mêmes armes que ses concurrents. Le pauvre McQueen se retrouve avec un coach, la jeune et fougueuse Cruz Ramirez. Elle doit driver le vieux routard, mais trop c’est trop. Il décide de prendre son destin en main après un passage par la case stock-cars en tant que Chester Vilebrequin. Il renoue avec le succès et la petite Cruz dans la roue ils partent en quête du mentor de Doc, Smockey. Ils trouveront au bout de la piste une nouvelle route où les rôles des uns et des autres changeront radicalement. Ils toucheront au bout de leur rêve arpenter la piste pour la jolie Cruz et revenir dans la ligne pour McQueen.
Brian Fee nous offre un troisième volet riche en rebondissements où la course est au centre du récit. Disney continue de dépoussiérer l’animation en restant dans le peloton de tête. Finies les questions basiques sur le courage, l’honneur, le bien et mal, comment devenir un homme mon fils des dessins animés d’antan. Dans ce troisième volet, Flash McQueen se confronte à l’âge et au temps qui passe. Cars 3 développe la question de comment rester dans la course quand on ne se remet pas en cause. Habitués à la victoire, les vieux cadors ne cherchent pas à se dépasser plus que cela. La jeune génération avide de succès comme Flash à ses débuts les pousse à s’interroger sur la route à suivre. Pour les uns il est temps de raccrocher les gants, pour Flash pas question. En jouant sur l’âge et les différentes questions qu’il pose pour un sportif, Disney relance la saga dans de nouvelles directions. Il faudra de nouveau une route initiatique et une remise en cause complète pour de nouveau donner un sens à la course. Elle passe par le retour aux origines, les nouvelles technologies, les vieilles recettes et beaucoup de dépassement de soi.
C’est la quête du nouveau mentor qui n’est autre que celui de Doc. C’est une formation à la Karaté Kid, faite de bric et de broc, mais qui finit par payer. C’est le passage du flambeau et accepter d’être le formateur à son tour. Nous le savons, dans le milieu du sport, l’âge nous joue des tours. Il faut à un moment changer de voie, car la performance n’est plus au rendez-vous. Que faire ? Rentrer dans le rang et cultiver son jardin ou s’investir autrement pour continuer à vivre sa passion ? Cars 3 développe toutes ses thématiques avec brio, nous rappelant que plus que la technologie c’est l’humain qui compte. Cruz prend le même chemin que le jeune Flash McQueen. Il retrouve en elle l’énergie de ses débuts, ce rêve d’arpenter l’asphalte qu’on lui disait impossible. Le flambeau est passé, mais il reste toujours dans la course d’une certaine façon. De volet en volet, la saga évolue pour à chaque fois nous interroger sur un aspect du sport de haute compétition, devenant bien plus que des simples voitures anthropomorphiques. Nous avons le droit à de séquences d’anthologie comme la course stock-car, les nouvelles technologies, la formation par Smockey. Le film file comme un bolide sans temps mort, nous ramenant à l’essentiel. Âge ou technologie, c’est ce que nous en faisons qui fait la différence.
Patrick Van Langhenhoven
Titre original : Cars 3
Titre québécois : Les Bagnoles
Réalisation : Brian Fee
Scénario: Robert L. Baird
Story-boards: Edgar Karapetyan
Musique: Randy Newman, Ashley Chafin (production), George Doering (musicien)
Mixage des dialogues : Michael Miller, Chris Navarro
Animation: David Juan Bianchi, David Torres, Jude Brownbill (direction), Bobby Podesta (supervision)
Effets visuels : William Austin Lee, Davide Pesare, Stewart Pomeroy, Megan Stifter
Couleurs : Natasha Leonnet
Production : Kevin Reher
Production exécutive : John Lasseter
Sociétés de production : Pixar Animation Studios, Walt Disney Pictures
Sociétés de distribution : Walt Disney Studios Motion Pictures (Argentine, États-Unis, France, Singapour)
Pays : Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre : animation
Format : couleur
Langue originale : anglais
Dates de sorties : 2 août 2017
Distribution
Voix originales
Owen Wilson : Flash McQueen
Armie Hammer : Jackson Storm
Cristela Alonzo : Cruz Ramirez
Larry the Cable Guy : Martin
Bonnie Hunt : Sally Carrera
Chris Cooper : Smokey
Nathan Fillion : Sterling
Tony Shalhoub : Luigi
Guido Quaroni : Guido
Kerry Washington : Natalie Certain
Lea DeLaria : Miss Fritter
Lloyd Sherr : Fillmore
Paul Dooley : Sarge
Cheech Marin : Ramone
Jenifer Lewis : Flo
Lewis Hamilton : Hamilton
Bob Costas : Bob Cutlass
Bob Peterson : Chick Hicks
Katherine Helmond : Lizzie
John Ratzenberger : Mack
Michael Wallis : Sheriff
Ray Magliozzi : Dusty
Tom Magliozzi : Rusty
Isiah Whitlock Jr. : River Scott
Junior Johnson : Junior Moon
Margo Martindale : Louise « Barnstormer » Nash
Jose Premole : Toni
Jason Pace : Radio Sports Talk DJ
Chase Elliott, Ryan Blaney, Darrell Walace Jr., Darrell Waltrip, Shannon Spake, Humpy Wheeler, Jeff Gordon, Daniel Suarez, Kyle Petty, Mike Joy, Ray Evernham, Richard Petty et Paul Newman : caméos
Voix françaises
Guillaume Canet : Flash McQueen7
Nicolas Duvauchelle : Jackson Storm
Alice Pol : Cruz Ramirez
Gilles Lellouche : Martin
Cécile de France : Sally Carrera
Samuel le Bihan : Chick Hicks
Charles Germain : Chase Racellot, T-Bone
Nathalie Spitzer : Natalie Certain
Philippe Crubézy : chef du Storm'crew
Michel Voletti : Junior Moon
Eilias Changuel : Ryan 'Inside' Laney
Daniel Lobé : Bobby Swift
Gabriel Le Doze : Cal Weathers
Pascal Sellem : Fillmore
Jacky Nercessian : Sergent
Marc Perez : Luigi
Marion Game : Lizzie
Guillaume Orsat : Mack
Michel Dodane : Shérif et Strip « Le King » Weathers
Emmanuel Jacomy : Tex Dinoco
Danilo De Girolamo : Guido
Pat Angeli : Bob Culasse
Philippe Chereau : Darell Cartrip8
Jean Pierre Michael : Sterling
Mark Lesser : Hamilton
Voix québécoises
Patrice Dubois : Flash McQueen
Alexandre L'Heureux : Jackson Storm
Manuel Tadros : Mater
Patrick Carpentier : Commentateur sportif (1954)
Mélanie Laberge : Sally Carrera
Daniel Picard : Chick Hicks
Sylvain Hétu : Le King