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affiche Blood Father

Blood Father

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Un film de Jean-François Richet ,
Avec Mel Gibson, Erin Moriarty,

Genre : Thriller
Durée : 1h28
France

En Bref

Les petites amoureuses n'ont pas toujours deux ronds de jugeote. Elles se maquent avec le premier venu à la gueule de beau gosse. Mauvaise pioche, sa belle petite face cache un esprit tordu et vachard. Elle ne voulait pas le flinguer, son amoureux, mais voilà, le destin en décide autrement. Il ne reste plus qu’à cavaler chez papa fissa pour trouver un rempart à la horde qui arrive. Ex-taulard, ex-alcoolique, sobre depuis deux ans, il survit dans sa caravane. Entre son boulot de tatoueur et son Club d'anciens picolos anonymes, il a de quoi s'occuper.

Dans le fond de son cœur, il reste juste une petite place pour sa fille. Il aimerait la voir autrement que sur des avis de recherche. Ça pourrait bien arriver plus tôt que prévu. La môme a sacrément merdé. Elle se trouve mortellement dans la panade, et avec tous ceux qui lui courent aux fesses, elle est dans la mouise. Ce n’est pas pour son petit look de princesse qu'ils veulent mettre la main dessus. Les retrouvailles se transforment vite en sac d'embrouilles et pluie de bastos. C'est la fuite en avant avec un gang de Chicanos au train. Ça laisse le temps de se connaître entre deux séquences de tir aux pigeons. On se demande bien comment tout cela finira, mais sûrement pas en père peinard au bord de la plage !


Défilent les vieux motels poisseux, les méchants excités, la jeune fille éplorée et un père dans la scoumoune jusqu'au cou. C'est du lourd, du qui explose les mirettes, du cinoche à l'américaine qui n'en veut, façon vieux classique du genre avec des  ex-taulards sur des sales gueules, des gangs barbares et pas mal de flics. C'est nourri au speed. Une fois lancée, pas moyen d'arrêter la machine. On ne lui demande pas de la jouer message existentiel. On réclame un bon moment sans réfléchir et peut-être un peu d'amour paternel, la joie des retrouvailles.

Richet connait sa partition, ambiance désert, saloon enfumé, soleil aux couleurs de l'été indien et nuit de petite ville américaine. Les dialogues fusent comme une partie de ping-pong. On change les rebelles en icônes de la mode figurant sur les tee-shirts pour midinettes. Dans la masse, on repère deux, trois traits cinglants sur la société et les derniers rebelles. On reconnaît là le réalisateur de Mesrine, son premier grand succès sur un autre rebelle. On retrouve l'esprit du western et la fuite en avant dans la lueur du Rio Grande. Les bécanes remplacent les canassons et les hordes de salopards, les vieux gangs de motards nazis, Mexicains tatoués, tueurs sicarios, les Indiens. Comme décor, le désert de John Ford, aride, aussi sec que le cœur des zonards. C'est toujours la même histoire du type qu'il ne fallait pas réveiller sous prétexte que ça va saigner. Voilà un film de genre qui remplit son contrat, nous embarquer dans une histoire  de mauvais garçons trouvant la rédemption pour les beaux yeux de sa fille.

 Patrick Van Langhenhoven

Note du support : n/a
Support vidéo :
Langues Audio :
Sous-titres :
Edition :


Titre original : Blood Father

    •       Titre québécois : Père de sang

    •       Réalisation : Jean-François Richet

    •       Scénario : Peter Craig et Andrea Berloff, d'après le roman Blood Father de Peter Craig

    •       Direction artistique : Robb Wilson King

    •       Décors : Susan Magestro

    •       Costumes : Terry Anderson

    •       Photographie : Robert Gantz

    •       Montage : Christopher Tellefsen

    •       Musique : Sven Faulconer

    •       Production : Chris Briggs et Pascal Caucheteux

Producteur délégué : Jennifer Roth

    •       Sociétés de production : Why Not Productions et Wild Bunch

    •       Sociétés de distribution : SND (France), Lionsgate (États-Unis), Wild Bunch

    •       Budget : 40 000 000 $

    •       Pays d'origine : France

    •       Langue originale : anglais

    •       Genre : action, thriller

    •       Durée : 88 minutes

    •       Dates de sortie : France : 31 août 2016

Distribution

    •       Mel Gibson (VF : Jacques Frantz) : John Link

    •       Erin Moriarty (VF : Nastassja Girard) : Lydia Link

    •       William H. Macy (VF : Pierre Laurent) : Kirby Curtis

    •       Diego Luna (VF : Benjamin Penamaria) : Jonah

    •       Elisabeth Röhm : Ursula, la femme de John

    •       Thomas Mann (VF : Gabriel Bismuth-Bienaimé) : Jason

    •       Dale Dickey (VF : Catherine Artigala) : Cherise

    •       Michael Parks (VF : François Siener) : le « Prêcheur »

    •       Miguel Sandoval : Arturo Rios

    •       Daniel Moncada : Choop

    •       Raoul Trujillo : le tueur tatoué

    •       Richard Cabral (VF : Joachim Latzko) : Joker